Le Troisième homme
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Mephiless s.
Mephiless s.

65 abonnés 697 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 septembre 2015
C'est un bon film noir avec d'excellents acteurs et un scénario plutôt bon. Le jeu sur les lumières lui aussi est travaillé. j'ai été assez étonné du montage, il était assez original dans son ensemble. Mais le film met du temps à démarrer et Le troisième homme met du temps à venir. La musique d'Anton Karas est mythique mais ne correspond pas vraiment avec le genre du film. ça reste un bon film avec une scène finale excellente
Kiwi98
Kiwi98

275 abonnés 238 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 18 juillet 2015
En septembre 1949, « Le Troisième homme » reçoit le grand prix au troisième Festival de Cannes (équivalent de la Palme d’Or actuelle), alors que ce dernier se tient encore qu’une année sur deux. Réussissant à se hausser à une réputation de film culte et caracolant en tête des sondages des meilleurs films britanniques, le film de Carol Reed atteint une longévité assez exceptionnelle et se retrouve aujourd’hui en version restaurée en plus d’une nouvelle sortie en salle.

Projetant instantanément dans la ville de Vienne en ruine sous quelque note de cithare, le film emmène dans une atmosphère radicale et révèle immédiatement une mise en scène d’une beauté absolue. Aussi créatif qu’il est inspiré, le réalisateur plutôt discret Carol Reed arrive rapidement à créer une forte tension et tisse un mystère habilement monté. Car finalement, si Harry Lime (incarné dans le film par Orson Welles) nous fait rarement l’honneur de sa présence, son ombre plane sur l’ensemble de l’œuvre, qui elle se fraye un chemin dans un style néo-expressionniste et imprégné de noir. La rumeur aura même courue que Orson Welles en personne aurait réalisé plusieurs segments du film, or il n’en est rien.

Et passer la mise en scène grandiose, l’étau se resserre et la tension est de plus en plus grande. Les jeux d’ombres et de lumières, le cadre penché… Tout ici révèle une classe absolue au service d’un scénario hautement intelligent et rapidement captivant, les révélations amenées avec un brio inouï et certaines séquences iconiques, comme quand la lumière révèle le visage de Orson Welles qui affiche un vague sourire, purement grandioses. La photographie est à proprement parler hallucinante et la maitrise de Reed absolument totale, atteignant en revanche des limites.
Car Reed est assez distant avec l’œuvre en elle même, il ne semble pas contempler l’intrigue et les personnages dans les yeux, ce qui créé une distance avec le spectateur. On pourrait citer la scène ou le héros se fait poursuivre par un enfant qui l’accuse d’un meurtre. On pourrait y voir un retournement total sur l’intrigue, un mise à l’échec de l’adulte par l’innocence, et pourtant tout reste théorique, ce qui sur le coup est réellement dommage.

Mais au final il faut se rendre à l’évidence : « Le Troisième homme » reste un film purement incroyable, une sorte de Joconde d’une habilité totale à l’atmosphère plus qu’indescriptible. Un sourire, une ombre… Les hommes tombent, l’attente revient.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2015
Film noir remarquable sur un écrivain fauché qui se rend à Vienne pour rejoindre un ami, et finalement apprendre le décès de ce dernier dans des circonstances bien étranges. S'entichant de la petite ami du défunt, il tente de l'aider et de démêler les fils des évènements, entre police, témoins réticents, et mafieux notoires. Si l'on passera sous silence ses découvertes, on ne peut qu'applaudir la réalisation superbe dans les rues de Vienne, les jeux d'ombre, la densité et la qualité générale du film. Certains aspects comme la poursuite dans les égouts ont vraiment vieilli, tout en conservant malgré tout un je-ne-sais-quoi de fascinant. A l'image de la dernière scène, belle et cruelle à la fois. En conclusion, The Third Man est considéré comme l'une des meilleures oeuvres de l'époque, en témoignent les prix glanés aux Oscars (meilleur réalisateur) et à Cannes (Palme d'Or), et sans surprise, il mérite certainement le coup d’œil !
Louis G.
Louis G.

1 abonné 108 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 13 juillet 2015
Superbement écrit, réalisé et interprété (pas seulement Welles mais aussi Joseph Cotten), un chef-d'oeuvre avec une musique impeccable.
weihnachtsmann
weihnachtsmann

1 273 abonnés 5 340 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 12 juillet 2015
Un film d'ambiance assez impressionnant. Je trouve même que la forme importe presque davantage que le fond. Il y a des plans de cinéma assez originaux et une mise en scène formidable. Il y a une recherche de l'image et du cadre très soignée. Tout ça au service d'un film de suspense très prenant.
Loïck G.
Loïck G.

354 abonnés 1 699 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 8 juillet 2015
C’est un film véritablement porté par ses personnages parfaitement typés, sans caricature, ni emphase. C’est une page de l’histoire de l’après-guerre que Green retranscrit en investigateur averti. Le suspense, toujours tendu sur le fil de l’énigme, n’est jamais haletant, et sa caméra en rajoute dans la concision quand au moment de la révélation elle détourne l’objectif pour laisser filer un chat. Mais un chat, ça se faufile et ça vous révèle alors bien des choses …. Une légende du septième art, un condensé de la technique cinématographique qui magnifié par le noir et blanc (chapeau à la photo de Mr Robert Krasker), donne à ce récit d’après-guerre une dimension quasi fantastique.

Avis bonus Là encore que du bon entre la découverte de Vienne, le commentaire de Graham Green, et toute l'histoire du film dont la fameuse énigme autour d'Orson Welles ...
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 Kurosawa
Kurosawa

606 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 mars 2015
Si "The Third Man" est devenu un film culte, ce n'est certainement pas grâce à son scénario, qui est somme toute assez banal. La force du film réside en sa gestion de l'espace (des plans de Vienne en ruines jusqu'aux égouts) mise en scène par des cadrages obliques souvent associés à des plongées et contre-plongées vertigineuses, son interprétation de haut vol et sa musique éternelle (la cithare d' Anton Karas). Un film noir à part qui joue remarquablement sur des contrastes, que ce soit un noir et blanc nuancé, des personnages sans cesse évolutifs ou encore des décalages de ton entre le son et l'image. Quelques grandes scènes, dont l'apparition de Harry Lime (Orson Welles), pour un film qui tient un discours cruel à la fois sur l'amour et sur l'amitié.
Val_Cancun
Val_Cancun

61 abonnés 764 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 4 décembre 2014
Nouvelle variation sur la thématique et les codes du film noir, "The third man" (1949) vaut surtout pour sa mise scène créative et sa distribution prestigieuse. Derrière la caméra, on retrouve le britannique Carol Reed, qui bénéficiera pendant le tournage des conseils avisés d'un certain Orson Welles.
L'acteur américain crève l'écran dans un rôle pourtant très réduit, dont la tirade cynique à la sortie d'une grande roue est restée fameuse dans la mémoire des cinéphiles, de même que sa fuite finale au coeur des égouts de Vienne.
La capitale autrichienne, détruite par les bombardements et quadrillée comme Berlin après-guerre, est le théâtre de cette histoire sombre, où un écrivain raté (Joseph Cotten) constate le décès de son ami qu'il venait rejoindre en Europe.
Au coeur de l'intrigue, une femme, fatale forcément, incarnée avec classe par Alida Valli.
Le pseudo-twist central, éventé par l'affiche, vient relancer un scénario honorable mais pas transcendant.
Au contraire, la réalisation du métrage est remarquable, avec ses décors naturels dans une ville dévastée, ses cadrages obliques innovants et ses jeu d'ombres inspirés de l'expressionnisme allemand.
Seule la musique au cithare, pourtant restée célèbre, m'a paru en décalage avec l'univers pessimiste du film.
"The third man" demeure une référence de son genre et de son époque, à connaître pour tout cinéphile averti.
septembergirl
septembergirl

616 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 9 septembre 2014
Un film noir britannique de Carol Reed, lugubre et absurde, imprégné de l’esprit kafkaïen. La photographie, les jeux de lumière et les décors de la Vienne dévastée et fantomatique de l’après-guerre sont superbes et impeccables. Le casting est également un grand atout de la réalisation, avec notamment un Orson Welles qui, comme à son habitude, crève l’écran. Cependant, même si l’histoire est intéressante, elle semble rapidement prévisible et sans vrai rebondissement. De plus, le manque de tension dramatique ajoutée au rythme lent fait que le film parait trop long. Le leitmotiv musical est, quant à lui, trop envahissant. Une réalisation plutôt décevante et surcotée qui s'avère bien loin des chefs d’œuvre noirs de Billy Wilder, Fritz Lang, Orson Welles ou encore Alfred Hitchcock !
Mathias Le Quiliec
Mathias Le Quiliec

70 abonnés 378 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 5 mai 2014
C'est un des films les plus sur-côté qui m'ai été donné de voir, peut-être ne l'ai-je pas bien assimilé. D'accord pour dire que les décors de la Vienne d'après guerre sont glauques mais pas moins génial, et alors ? D'accords pour dire que l'intrigue est bonne, que le casting l'est aussi mais alors ?
Non clairement il aurait fallu changer le réalisateur ou couper une demi heure de film, les longueurs et l'ennuie sont donc bien au rendez-vous. Du fait de son rôle Orson Welles, il aurait fallu le mettre en personnage principal ça n'aurait pas fait de mal à l'ensemble. Non clairement j'ai du mal à trouver ce film génial malgres toute la volonté du monde.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 4 mai 2014
Alors là, chapeau !... On peut dire que je ne m'attendais absolument pas à ça, mais plutôt à un film
beaucoup plus compliqué, sombre, etc...
Ce film, du début à la fin, nous donne encore plus l'envie de continuer à le regarder, car l'histoire est quand
même passionante !! Le fait qu'il y ai eu plusieurs meurtres dont on ne s'attendais pas du tout était plutôt
bien...
Je vous conseille vivement de le voir sans plus tarder !!!
Marceau G.
Marceau G.

400 abonnés 365 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 29 avril 2014
Voici un bon film noir, certes inférieur à "Double Indemnity" ("Assurance sur la mort") ou a "The Maltese Falcon" ("Le Faucon Maltais"), mais qui reste quand même intéressant. En effet, "The Third Man" ne possède pas ce petit "plus" qui ferait de lui - au même titre que les deux autres - un chef d'œuvre, mais il reste tout de même rondement mené et superbement joué. Quant à la musique, bon, autant vous le dire, j'ai pas accroché, je trouve qu'elle ne colle pas du tout avec le sujet... Mais la photographie rehausse le tout, elle est sublime, impeccable (Oscar 1951 quand même !), tous ces jeux avec les ombres... Grandiose ! Et puis la poursuite finale dans les égouts de Vienne vaut le coup d'œil !!! Néanmoins, le film met du temps à démarrer, et Harry Lime met trop de temps à arriver... Donc vers le milieu du film, on commence à se demander si l'homme dont tout le monde parle pendant tout le film, le troisième homme, va finir par se pointer ! Malgré ça, "Le Troisième Homme" reste un film sympathique, à l'ambiance très noire, avec un sujet qu'il l'est tout autant ! Et le mot de la fin sera pour Orson Welles : "En Italie, pendant trente ans, sous le règne des Borgia, il y a eu la guerre, la terreur, des meutres et des bains de sang... Cela a donné Michel-Ange, Leonard De Vinci et la Renaissance. En Suisse, ils ont eu la fraternité, cinq siècles de paix et de démocratie. Et qu'est-ce que ça a donné ? La pendule à coucou."
Benjamin A
Benjamin A

737 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 8 mars 2014
Alors que je m'attendais à un chef d'oeuvre, je dois avouer que je suis légèrement déçu par "Le Troisième Homme". Le scénario est bon, l'histoire est vraiment intéréssante, mais j'ai trouvé que l'intrigue a mis trop de temps à se mettre en place. Les 10 premières minutes, avec l'arrive de Joseph Cotten, puis la découverte de son amis "mort", c'est intéressant et c'est bien fait, mais il a fallut attendre l'arrivé de Orson Welles pour que le film devienne vraiment captivant, c'est à dire à 40 minutes de la fin du film, et c'est vraiment dommage. Bien évidemment entre temps ce n'est pas soporifique, ça reste intéressant, la mise en scène de Reed est vraiment excellente, Vienne est magnifique et le rendu à l'écran est parfait. L'atmosphère cauchemardesque, prenante et sombre est adéquate à cet univers de corruption et dévastation. Les acteurs sont bon, notamment Joseph Cotten. Un bon film, techniquement réussi et dans l'ensemble intéréssant et passionnant, sublimé par une atmosphère prenante, malheureusement j'en attendais un peu trop...
dougray
dougray

251 abonnés 1 904 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 avril 2014
Considéré par les "cinéphiles" comme un monument du film noir d'après-guerre, "Le troisième homme" est pourtant très imparfait, et ce à beaucoup de niveaux. Tout d’abord, certains choix de mise en scène m'ont paru terriblement ratée, à commencer par les plans obliques (qui font davantage série Z que film d’espionnage) ou l’utilisation du la musique d’Anton Karas (et sa légendaire cithare) qui est, certes, devenu un classique depuis, mais qui m’a paru en totale décalage avec le ton sombre du film. Ces erreurs sont d’autant plus voyantes que la mise en scène de Carol Reed est, malgré tout, l’un des points forts du film. En effet, Reed a su parfaitement exploiter l’image en noir et blanc dans ce Vienne dévasté par la Guerre et donne de la ville en reconstruction une vision délicieusement lugubre (les ruines, les égouts, la foule…). L’intrigue colle parfaitement à cette atmosphère, avec une paranoïa de chaque instant qui contraint le spectateur à se méfier de tous les personnages et à rester sur ses gardes quant à ses certitudes. Pour autant, on peut reprocher à l’intrigue d’être assez prévisible (qui peut imaginer que Harry ait vraiment été tué, ne serait-ce qu'en raison du titre et de l'affiche ?) mais également de cumuler les longueurs (essentiellement lors de l’amorce d’histoire d’amour entre Holly et Anna) et les incohérences. A ce titre, je me demande encore comment un escroc de l’envergure de ce fantomatique Harry, qui a orchestré sa mort et n’hésite pas à trahir ses amis, a pu faire preuve faire preuve d’une telle imprudence en convoquant un ancien ami à Vienne et en se confiant à lui au point de causer sa perte ? On est loin du caïd increvable qu’on nous promettait pendant les deux tiers du film où Harry est évoqué comme une légende. Heureusement, le personnage bénéficie de son aura mystérieuse (son absence à l’écran pendant une heure y est pour beaucoup), d’une première apparition extraordinaire (mention au jeu d’ombre et de lumière) et de l’interprétation toujours irréprochable du monstre de charisme Orson Welles qui, en quelques dialogues (voir la formidable tirade sur les bienfaits de la décadence sur l'évolution d'une société) et quelques scènes seulement, parvient à voler la vedette au reste du casting. Pourtant, les acteurs entourant le monstre sont impeccables, que ce soit Joseph Cotten en écrivain raté s'improvisant enquêteur, Alida Valli en émigré amoureuse, Trevor Howard en militaire autoritaire ou encore Bernard Lee en sergent dévoué. "Le troisième homme" est donc un film d'espionnage imparfait mais, surtout, une formidable photographie de son époque qui dépeint une Europe qui peine à se relever du terrible conflit qu'elle vient de subir et qui s'avère être un terrain de jeu propice aux escrocs en tout genre. En cela, le propos du film est incontestablement intemporel. Dommage qu'il soit si daté sur le plan formel...
Trustworthy
Trustworthy

3 abonnés 41 critiques Suivre son activité

1,0
Publiée le 10 octobre 2013
Il y a beaucoup de longueurs dans ce film... On s'ennuie. On peut s'endormir...
L'histoire n'est pas super originale, pas prenante et pas drôle.
Bref, passez votre chemin, vous gagnerez votre temps !
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