Le Troisième homme
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Acidus
Acidus

767 abonnés 3 757 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 6 juin 2016
Polar de haute volée de Carol Reed prenant place dans la Vienne d'Après-guerre, divisée par les puissances alliées. Sans être alambiqué, le scénario est bien ficelé et contient ce qu'il faut de suspens et de rebondissements. Rien de bien novateur pour un public averti mais le résultat est excellent. La plus value vient de la mise en scène du réalisateur, entre jeux d'ombres, effets de lumières et plans de caméras audacieux. Les acteurs ne sont pas à négliger et l'on retiendra, bien evidemment, la performance d'Orson Wells. Un must.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 14 mai 2016
Cette année, mon duel « Evasion »/ « The equalizer » n’aura pas eu lieu. « Evasion » aura ainsi donc marqué, avec « Les ailes de l’enfer », l’action des fêtes de Pâques.
Pour continuer sur mai, le 69ème Festival de Cannes a ouvert ses portes le 11 mai avec le nouveau Woody Allen : « Cafe society ». Et juste avant, de découvrir un improbable Laurent Laffite en maître de cérémonie surbooké. En ce 13 mai 2016, mon cycle Cannes s’est ouvert hier soir par « Le troisième homme » de Carol Reed. Mon festival cannois de palmés est également composé de : « Othello », la pièce de théâtre mise en scène par Orson Welles, « Apocalypse now », dont je fournirai un commentaire plus long que ma critique, « Paris, Texas » de Wim Wenders, « Sailor et Lula » (pour me refaire une idée dix ans après un premier visionnage ; critique déjà mise en ligne), et se terminera par « Le pianiste » (critique également déjà réalisée), œuvre tout en douceur de Roman Polanski.
Mais reconcentrons nous sur « Le troisième homme ».
Synopsis : Holly, un écrivain américain en bout de course, arrive dans le Vienne de l’après-guerre pour rencontrer Harry, un ami qui a prétendument été tué écrasé par une voiture. Holly va mener son enquête.
Scénario au diapason pour Graham Greene qui adapte au cinéma son propre roman dont il écrit le script au fur et à mesure des idées de Reed et d’Orson Welles. La collaboration Greene/Reed a débuté sur « Première désillusion » et se terminera par « Notre agent à La Havane » se concrétisant en trois films sur 12 ans. Durant « Le troisième homme », l’écriture filmique est audacieuse et des idées de réalisation permettent une fluidité scénaristique et de montage sans équivoque. Idées qui seront reprises par la suite avec le génie en moins. De plus, les rumeurs ne font qu’accentuer la légende selon laquelle Orson Welles aurait réalisé le métrage. Si Maître Orson avouera plus tard ne jamais avoir touché la caméra du metteur en scène, Carol Reed s’est sans aucun doute inspiré de la patte du réalisateur de « Citizen Kane » à cause des angles inclinés à la Orson.
Toujours pour parler scénario, Carol Reed a imprégné au « Troisième homme » une épaisseur psychologique intelligente en ne montrant jamais la figure d’Harry (Welles). En cela, et en imprégnant les codes du film noir américain (suspense ou tension nerveuse à son comble, complets gris pour les personnages, magnificence du N&B en des jeux de lumière et d’ombres portées signés Robert Krasker (Visconti l’avait engagé pour « Senso »)…), le futur réalisateur de la comédie musicale « Oliver » dessine un métrage anglais calibré pour faire face au « Faucon maltais », « Grand sommeil » ou « Key Largo ». Un atout kitsch et charmeur.
Une autre raison d’inscrire « Le troisième homme » dans la lignée des plus grands films noir d’époque, c’est grâce à la musique d’Anton Karas qui, grâce à une cithare, nous joue un morceau électriquement intense, nous embaumant dans l’histoire qu’on ne perd pas d’un fil. Parfois mirobolante, parfois inquiétante et lugubre, la partition d’Anton sert admirablement une Vienne désolée et dévastée par la guerre. Aujourd’hui culte pour n’importe quel amateur de cinéma, l’unique composition d’Anton Karas pour le cinéma est ainsi rentré dans les annales. Magnifique !
Si l’on se rapproche du casting, on tutoie l’excellence.
Orson Welles, dans la peau d’Harry, porte à lui seul l’intérêt général du film. Trois scènes-clés, trois partitions mémorables ! Sa première apparition lumineuse (sous la véranda), sa discussion avec son ami Holly dans la grande roue et la course-poursuite finale dans les égouts de Vienne font de ces moments intenses nerveusement le clou du spectacle. D’autant qu’il est uniquement présent pour financer un de ses projets (« Othello ») !! Ou quand Welles nous prouve qu’on peut s’investir sans être présent longtemps sur un tournage. Coup de maître !!!
A ses côtés, son ami de toujours et efficace Joseph Cotten (« L’ombre d’un doute », « Duel au soleil ») dans le rôle d’Holly l’enquêteur, et la sensuelle Alida Valli (« Œdipe roi », « Les yeux sans visage »).
Pour conclure, « The third man » (1949) a acquis une renommée mondiale grâce à Cannes (il a remporté le Grand Prix la même année et un Oscar pour Krasker en 1951) et reste encore aujourd’hui un monument de genre. Un film noir mythique pour un classique du cinéma.
Spectateurs, citizen ! 2 étoiles sur 4.
Notes : Guy Hamilton, le futur réalisateur de « Goldfinger » et de « La bataille d’Angleterre », est assistant-réalisateur ; le poids lourd américain David O. Selznick, porteur de projet de « Gone with the wind », est associé à Alexandre Korda, producteur anglais reconnu par ses pairs (« Jeux dangereux », « Les quatre plumes blanches »).
Adrien B.
Adrien B.

20 abonnés 238 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 février 2016
Un bon suspense qui distrait jusqu au denouement. Cela dit celui ci manque de rebondissements.
Il semble definitif qu Orson Welles semble prendre plaisir a jouer des disparus.
Eselce
Eselce

1 472 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 1 février 2016
Je dois l'avouer, je n'ai pas du tout apprécié le film. La musique m'a beaucoup énervé, elle sonne beaucoup trop comédie alors qu'il n'en est rien. Et l'histoire, pire encore. Pas de charisme chez les personnages, pas de quoi accrocher à l'intrigue jusqu'au bout et rien d'inattendu dans le final. Ce n'est plus regardable.
tuco-ramirez
tuco-ramirez

141 abonnés 1 655 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 novembre 2015
La guerre est juste terminée. Dans un Vienne divisé en zone d’occupation entre les 4 nations vainqueur de la guerre, un écrivain américain vient rejoindre un ami qui lui a promis un emploi. Il arrive pile le jour de son enterrement. Le voilà qu’il se lance dans une enquête pour comprendre les causes de sa mort.
Grand Prix du Jury à Cannes en 1951 et parmi les 100 meilleurs films britanniques de l’histoire pour les britanniques eux-mêmes ; je ne peux avoir le même enthousiasme. Carol Reed réalise un film classique de très bonne facture s’appuyant sur :
-Un chef opérateur de talent qui sublime le noir et blanc et apporte une touche expressionniste (ombres immenses, contrastes saturés, grand angle,…). Krasker obtint même un Oscar bien mérité.
-Une mise en scène inspiré avec ses lignes obliques signifiant le malaise permanent. Ce qui fît dire que Reed était sous influence de Welles ; mais ce dernier ne passa que quelques jours sur le tournage, se faisant même doubler dans les égouts.
-Un scénario hyper classique mais efficace. Dommage que le malaise apporté par les lieux supplante le malaise des personnages eux-mêmes.
-Quelques scènes mythiques : la course poursuite dans les égouts, les mains de Welles dans la grille, Welles planqué dans une porte cochère de nuit démasqué par un éclairage impromptu,…
-Le thème musical de cithare composé par un inconnu et présent tout au long du film. Un tube de l’époque instillant mélancolie et légèreté composé par Anton Karas
-Et la présence magnétique d’Orson Welles qui fait oublier le très discret Joseph Cotten alors qu’il n’est que peu présent à l’écran.
On peut malgré toutes ces qualités regretter que le suspens s’étiole au fil du film ; mais aussi que Reed regarde son intrigue et ses personnages avec trop de distance, et que certains personnages sont un peu grotesques (Popescu et Kurtz).
Un bon classique de film noir avec un travail de mise en scène évident, mais pas le chef d’œuvre escompté.
Une fameuse réplique du film écrite par Welles : « L'Italie des Borgia a connu trente ans de terreur, de sang, mais en sont sortis Michel-Ange, Léonard de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité et cinq cents ans de démocratie. Et ça a donné quoi ? Le "coucou" ! »
Xavi_de_Paris
Xavi_de_Paris

319 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 octobre 2015
Un très beau film dans une Vienne sublimée par un magnifique noir et blanc. L'histoire est une enquête somme toute assez banale, bien qu'intéressante, mais elle est portée par des acteurs brillants, et un Orson Welles énigmatique. Le final est superbe, et clôt en beauté le spectacle.
Olivier Ferry
Olivier Ferry

4 abonnés 196 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 7 octobre 2015
La mise en scène est tout simplement exceptionnel et la lumière sculpte parfaitement ces images en noir et blanc.
Film culte et emblématique du film noir américain des années 40 et 50, est particulièrement réussi ( spoiler: même si j'aurais préféré que la 1ère partie soit plus courte, le film devenant véritablement palpitant à l'apparition d'Orson Welles
)
Bertie Quincampoix
Bertie Quincampoix

116 abonnés 1 870 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 octobre 2015
Ce film mythique qui dépeint la Vienne en ruine – physique et morale – de l'après-guerre est superbement porté par ses trois acteurs principaux : Joseph Cotten, Alida Valli et bien sûr Orson Welles. Carol Reed aborde ici avec force les thèmes de l'amitié, de l'amour, de la trahison et se demande jusqu'où un homme est prêt à aller pour la défense de ses valeurs. Il dépeint surtout la bassesse de l'âme humaine, comme souvent intensifiée pendant les périodes troubles de l'histoire. Formellement époustouflant, le long-métrage est truffé de mouvements de caméras superbes, de jeux de lumière extraordinaires et de plans magnifiques. Et la scène finale spoiler: de course poursuite dans les égouts labyrinthiques de la ville
est absolument culte. Grand Prix du Festival de Cannes en 1949.
Black-Night
Black-Night

198 abonnés 421 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 1 octobre 2015
Le Troisième Homme est un chef d’œuvre. Ce thriller, polar, d’ailleurs considéré comme l’un des meilleurs films noirs, ce qui est tout bonnement vrai en tout cas pour moi car il est quasi parfait sur tous les points. Présenté en compétition officielle au 3ème Festival De Cannes en 1949, le film obtiendra le Grand Prix qui est égal à La Palme D’Or qui ne fut créé qu’en 1955, et c’est amplement mérité. Il obtiendra par la suite également un Oscar pour la meilleure photographie en 1951 et cela va sans dire, lorsque l’on découvre ce film que c’est évident qu’il l’est obtenu.
Un film brillant sous toutes ses coutures, de l’histoire prenante et captivante qui arrive parfois à perdre le spectateur dans les méandres de celle-ci en passant par son atmosphère sombre, lugubre mais attrayante, sa mise en scène absolument parfaite pour un film de cette époque car replaçons nous dans le contexte nous sommes quelques années après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, ici projeté dans la ville en ruine de Vienne en Autriche. Un film bluffant de jeux d’ombres et de lumières qui rende ce film riche en tout points et donc assez visuel.
La bande son est aussi un atout maître à ce métrage car ici ce sont des compositions récurrentes de notes de Cithare interprétés par Anton Karas rendant donc à l’ensemble un certain charme.
Le point fort de ce film noir savoureux vaut à la réalisation parfaite de Carol Reed, qui nous offre des plans d’une richesse visuelle assez forts. Le très bon casting est porté par des acteurs d’une justesse dans leurs rôles avec : Joseph Cotten très bon, Alida Valli très bien, Trevor Howard très bon, Bernard Lee très bon, Orson Welles excellent, Paul Hörbiger très bon, Siegfried Breuer très bon, Ernst Deutch très bon.
Un chef d’œuvre et un classique du film noir, qui même sans être totalement parfait, vaut le coup qu’on s’y attarde, et cette musique de ce Troisième Homme reste encore en tête, tout comme le visage de Orson Welles.
Ma note : 9/10 !
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 1 octobre 2015
Il existe dans ce film beaucoup de points que ne sont plus capables de maîtriser ou d'exploiter les réalisateurs actuels. Trop balourde, engluée dans les millions de dollars et les cargos de vedettes imposées à coups de contrats véreux, faire un film de cette classe technique, aussi prenant, empli de suspens à notre époque héroïque en matière de daube gonflée aux CGI, est devenu strictement impossible. L'impuissance cérébrale des scénaristes n'y est pas pour rien non plus dans ce désastre. Le moindre cadrage, le moindre éclairage, les rebonds dialogués, la synthèse de l'affaire policière et le cynisme des criminels sont des perles sans précédents, sauf dans des exceptions comme : "La dame de Shangaï", "Le faucon Maltais" ou "Le grand sommeil". Même le casting improbable devient magique. Il y a tout simplement que ce film est indéfinissablement agréable à voir et à revoir et que cela, rien ne peut l'expliquer, aucun spécialiste ne peut définir l'essence de cette réussite sans doute involontaire.
pietro bucca
pietro bucca

78 abonnés 1 246 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 30 septembre 2015
J'ai un peu eu du mal avec ce film, ou j'ai trouvé que l'enquete etait sacrément monotone. Seul la poursuite final m'a un peu retenu éveiller.
Nyns
Nyns

227 abonnés 749 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 septembre 2015
Une référence prémice du film noir, dont l'impact est amoindri aujourd'hui face à un aspect quelque peu désuet de l'ensemble. Le troisième homme conserve quand même de belles qualités, comme une Vienne d'époque offrant un décor unique et un scénario travaillé dont les retournements de situation demeurent efficaces (à condition de ne pas trop s'intéresser à l'histoire avant de le découvrir). Bon on nous survend un peu Orson Welles dont l'apparition à l'écran est quand même relativement restreinte. Cela dit sa (courte) présence reste un atout majeur. Les dialogues sont parfois rébarbatifs et je pense que le format du film aurait pu être revu à la baisse, car du coup, l'ensemble fait un peu long à atterrir. Auréolé d'une palme d'or en 1949, le troisième homme est le genre de film culte qui appartient d'abord et surtout à son époque et a du mal à s'inscrire dans le temps. Je pense qu'une version littéraire aurait mieux vieillit, car l'intrigue policière est plutôt intéressante de prime abord. La meilleure scène reste la poursuite finale dans les égouts de Vienne. Le film conserve une identité propre grâce à sa musique particulière. Pas un chef-d’œuvre pour moi, mais un agréable retour en arrière dans la guerre froide filmée... pendant la guerre froide.
willycopresto
willycopresto

136 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 29 septembre 2015
"Le troisième homme" rediff sur Arte le 28.09.2015
Vous vous souvenez de ce tube "Porque te vas", musique du film "Cria Cuervos" ? Si la chanson a figuré en tête des hit-parades de son époque, elle n'a jamais réussi à sortir du désintérêt le piètre film qu'elle accompagnait. Il n'en est pas de même pour la musique du "troisième homme" : une ritournelle (non chantée) et interprétée avec brio à la cithare, parfois entraînante, d'autres fois lancinante. Impossible de l'oublier. On ne se souvient plus trop si c'est la musique qui a contribué à faire connaître le film ou l'inverse, mais la première était sur toutes les radios, peut-être pour faire oublier les horreurs de la guerre. Le second, peut-être pour les mêmes raisons, a fait un tabac avec près de six millions d'entrées à une époque où le cinéma n'imaginait pas encore les conséquences qu'aurait sur lui l'arrivée future de la télévision... Ce film culte doit beaucoup à Orson Welles, qui a également contribué au scénario en créant le personnage qu'il joue lui-même (on n'est jamais si bien servi...) En tout cas il ne s'explique pas : mieux vaut ne rien en savoir, s'asseoir et savourer (ou non mais c'est rare) La présence d'Orson Welles n'est due au fait qu'il "faisait des ménages", entendez par là qu'il avait du mal à boucler le budget d'un autre film qu'il comptait faire lui-même. Le suspense est excellent et on croit voir parfois une intrigue d'Hitchckock avec des personnages disséminés ça et là et destinés à vous troubler ! Je n'en dirai pas plus mais j'ai beaucoup aimé cette bande, ses rides et son noir et blanc !
willycopresto
Olivier L.
Olivier L.

1 abonné 100 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 septembre 2015
surestimé sur le fond...
probablement novateur pour son époque , mais en dessous des films à suspense de notre époque .Reste les acteurs , et l'ambiguité quasi-permanente des êtres et des situations dans une époque chaotique ; époque qui me parait ressembler à celle vers laquelle nous nous dirigeons
Charlotte28
Charlotte28

141 abonnés 2 135 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 19 août 2024
Un excellent film ni ennuyeux ni vieilli mais au contraire rythmé, doté d'une musique géniale et porté par des comédiens convaincants. Un vrai film noir qui porte la marque de son réalisateur et se distingue par sa sobre efficacité. Un must-see.
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