Le Troisième homme
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anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 14 mai 2016
Cette année, mon duel « Evasion »/ « The equalizer » n’aura pas eu lieu. « Evasion » aura ainsi donc marqué, avec « Les ailes de l’enfer », l’action des fêtes de Pâques.
Pour continuer sur mai, le 69ème Festival de Cannes a ouvert ses portes le 11 mai avec le nouveau Woody Allen : « Cafe society ». Et juste avant, de découvrir un improbable Laurent Laffite en maître de cérémonie surbooké. En ce 13 mai 2016, mon cycle Cannes s’est ouvert hier soir par « Le troisième homme » de Carol Reed. Mon festival cannois de palmés est également composé de : « Othello », la pièce de théâtre mise en scène par Orson Welles, « Apocalypse now », dont je fournirai un commentaire plus long que ma critique, « Paris, Texas » de Wim Wenders, « Sailor et Lula » (pour me refaire une idée dix ans après un premier visionnage ; critique déjà mise en ligne), et se terminera par « Le pianiste » (critique également déjà réalisée), œuvre tout en douceur de Roman Polanski.
Mais reconcentrons nous sur « Le troisième homme ».
Synopsis : Holly, un écrivain américain en bout de course, arrive dans le Vienne de l’après-guerre pour rencontrer Harry, un ami qui a prétendument été tué écrasé par une voiture. Holly va mener son enquête.
Scénario au diapason pour Graham Greene qui adapte au cinéma son propre roman dont il écrit le script au fur et à mesure des idées de Reed et d’Orson Welles. La collaboration Greene/Reed a débuté sur « Première désillusion » et se terminera par « Notre agent à La Havane » se concrétisant en trois films sur 12 ans. Durant « Le troisième homme », l’écriture filmique est audacieuse et des idées de réalisation permettent une fluidité scénaristique et de montage sans équivoque. Idées qui seront reprises par la suite avec le génie en moins. De plus, les rumeurs ne font qu’accentuer la légende selon laquelle Orson Welles aurait réalisé le métrage. Si Maître Orson avouera plus tard ne jamais avoir touché la caméra du metteur en scène, Carol Reed s’est sans aucun doute inspiré de la patte du réalisateur de « Citizen Kane » à cause des angles inclinés à la Orson.
Toujours pour parler scénario, Carol Reed a imprégné au « Troisième homme » une épaisseur psychologique intelligente en ne montrant jamais la figure d’Harry (Welles). En cela, et en imprégnant les codes du film noir américain (suspense ou tension nerveuse à son comble, complets gris pour les personnages, magnificence du N&B en des jeux de lumière et d’ombres portées signés Robert Krasker (Visconti l’avait engagé pour « Senso »)…), le futur réalisateur de la comédie musicale « Oliver » dessine un métrage anglais calibré pour faire face au « Faucon maltais », « Grand sommeil » ou « Key Largo ». Un atout kitsch et charmeur.
Une autre raison d’inscrire « Le troisième homme » dans la lignée des plus grands films noir d’époque, c’est grâce à la musique d’Anton Karas qui, grâce à une cithare, nous joue un morceau électriquement intense, nous embaumant dans l’histoire qu’on ne perd pas d’un fil. Parfois mirobolante, parfois inquiétante et lugubre, la partition d’Anton sert admirablement une Vienne désolée et dévastée par la guerre. Aujourd’hui culte pour n’importe quel amateur de cinéma, l’unique composition d’Anton Karas pour le cinéma est ainsi rentré dans les annales. Magnifique !
Si l’on se rapproche du casting, on tutoie l’excellence.
Orson Welles, dans la peau d’Harry, porte à lui seul l’intérêt général du film. Trois scènes-clés, trois partitions mémorables ! Sa première apparition lumineuse (sous la véranda), sa discussion avec son ami Holly dans la grande roue et la course-poursuite finale dans les égouts de Vienne font de ces moments intenses nerveusement le clou du spectacle. D’autant qu’il est uniquement présent pour financer un de ses projets (« Othello ») !! Ou quand Welles nous prouve qu’on peut s’investir sans être présent longtemps sur un tournage. Coup de maître !!!
A ses côtés, son ami de toujours et efficace Joseph Cotten (« L’ombre d’un doute », « Duel au soleil ») dans le rôle d’Holly l’enquêteur, et la sensuelle Alida Valli (« Œdipe roi », « Les yeux sans visage »).
Pour conclure, « The third man » (1949) a acquis une renommée mondiale grâce à Cannes (il a remporté le Grand Prix la même année et un Oscar pour Krasker en 1951) et reste encore aujourd’hui un monument de genre. Un film noir mythique pour un classique du cinéma.
Spectateurs, citizen ! 2 étoiles sur 4.
Notes : Guy Hamilton, le futur réalisateur de « Goldfinger » et de « La bataille d’Angleterre », est assistant-réalisateur ; le poids lourd américain David O. Selznick, porteur de projet de « Gone with the wind », est associé à Alexandre Korda, producteur anglais reconnu par ses pairs (« Jeux dangereux », « Les quatre plumes blanches »).
JacksVDL
JacksVDL

17 abonnés 19 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 avril 2020
1/ Pour le portrait exceptionnel d'un ville si vivante qu'elle serait presque le personnage principal du film ;
2/ Pour la capacité du film à pointer la fragilité et la relativité de la morale humaine.
Ducerceau
Ducerceau

14 abonnés 644 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 27 mars 2023
Un grand film pour l'histoire du cinéma parce qu'il nous fait découvrir la Vienne de l'après-guerre. Avec ses combines pour survivre à l'occupation. Depuis ses égoûts jusqu'au sommet de sa grande roue. Mais il a un peu vieilli avec ses images en noir et blanc qui rappellent le temps du muet. Heureusement il y a sa musique qui restera toujours comme une éternelle ritournelle...
Akamaru
Akamaru

3 188 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 août 2012
Une référence intemporelle du film noir,que l'on attribue généralement à Orson Welles,au lieu de Carol Reed,alors que concrètement,le premier n'apparaît que 15 minutes à l'écran.Ceci étant,son influence est très présente dans "Le Troisième Homme"(1949).Il est à l'origine de la longue poursuite finale dans les égouts,sommet d'expressionnisme dégoulinant.Il est l'auteur de la réplique délicieusement ironique sur les Borgia et les coucous suisses.On pense aussi à lui,tant les cadrages obliques se multiplient,et tant la ville de Vienne dévastée ressemble à un de ses personnages.Autres images obsédantes:son apparition dans l'enluminure d'une porte,ou ses mains sortant des égouts.Pour le reste,le film pâtit d'une intrigue extrêmement prévisible(l'enquête d'un scribouillard sur son ami supposé mort)et d'un Joseph Cotten assez effacé.Quant à la femme fatale,Alida Valli,elle n'est guère mystérieuse ou sexy.Retenons plutôt l'omniprésence de la cithare d'Anton Karas,et la galerie de personnages repoussants,qui ont toutes les raisons de cacher la vérité.Ce film aura une influence essentielle sur tous les polars noirs d'après-guerre.
Roub E.
Roub E.

1 031 abonnés 5 056 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 30 octobre 2020
Un film noir qui vaut surtout pour son environnement à savoir le Vienne de l'immédiate après guerre. Une enquête mené par un écrivain dans une ville dévastée ou la débrouille est devenue la seule manière de s'en sortir et ou tout le monde a changé suite aux événements. Le film est parfaitement mise en scène les jeux d'ombres sont formidables comme la photo et utilise parfaitement le décor de la ville ravagée. L'apparition d'Orson Welles est vraiment marquante et donne un nouvel élan à un film déjà passionnant. J'ai juste été dubitatif quand à la bande son qui ne colle à mon goût pas du tout au film qui s'il peut donner une touche comique au début gâche franchement le film au fur et à mesure de son avancement.
7eme critique
7eme critique

554 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 8 janvier 2017
Bon scénario, beau jeu, belle photographie, "Le troisième homme" est un classique du genre thriller ! Cette chasse à l'homme, au delà de ses qualités cinématographiques et de sa saisissante ambiance sombre, tient en haleine son spectateur d'un bout à l'autre.
Xavi_de_Paris
Xavi_de_Paris

313 abonnés 2 854 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 octobre 2015
Un très beau film dans une Vienne sublimée par un magnifique noir et blanc. L'histoire est une enquête somme toute assez banale, bien qu'intéressante, mais elle est portée par des acteurs brillants, et un Orson Welles énigmatique. Le final est superbe, et clôt en beauté le spectacle.
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 29 septembre 2015
Film noir remarquable sur un écrivain fauché qui se rend à Vienne pour rejoindre un ami, et finalement apprendre le décès de ce dernier dans des circonstances bien étranges. S'entichant de la petite ami du défunt, il tente de l'aider et de démêler les fils des évènements, entre police, témoins réticents, et mafieux notoires. Si l'on passera sous silence ses découvertes, on ne peut qu'applaudir la réalisation superbe dans les rues de Vienne, les jeux d'ombre, la densité et la qualité générale du film. Certains aspects comme la poursuite dans les égouts ont vraiment vieilli, tout en conservant malgré tout un je-ne-sais-quoi de fascinant. A l'image de la dernière scène, belle et cruelle à la fois. En conclusion, The Third Man est considéré comme l'une des meilleures oeuvres de l'époque, en témoignent les prix glanés aux Oscars (meilleur réalisateur) et à Cannes (Palme d'Or), et sans surprise, il mérite certainement le coup d’œil !
tuco-ramirez
tuco-ramirez

139 abonnés 1 644 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 novembre 2015
La guerre est juste terminée. Dans un Vienne divisé en zone d’occupation entre les 4 nations vainqueur de la guerre, un écrivain américain vient rejoindre un ami qui lui a promis un emploi. Il arrive pile le jour de son enterrement. Le voilà qu’il se lance dans une enquête pour comprendre les causes de sa mort.
Grand Prix du Jury à Cannes en 1951 et parmi les 100 meilleurs films britanniques de l’histoire pour les britanniques eux-mêmes ; je ne peux avoir le même enthousiasme. Carol Reed réalise un film classique de très bonne facture s’appuyant sur :
-Un chef opérateur de talent qui sublime le noir et blanc et apporte une touche expressionniste (ombres immenses, contrastes saturés, grand angle,…). Krasker obtint même un Oscar bien mérité.
-Une mise en scène inspiré avec ses lignes obliques signifiant le malaise permanent. Ce qui fît dire que Reed était sous influence de Welles ; mais ce dernier ne passa que quelques jours sur le tournage, se faisant même doubler dans les égouts.
-Un scénario hyper classique mais efficace. Dommage que le malaise apporté par les lieux supplante le malaise des personnages eux-mêmes.
-Quelques scènes mythiques : la course poursuite dans les égouts, les mains de Welles dans la grille, Welles planqué dans une porte cochère de nuit démasqué par un éclairage impromptu,…
-Le thème musical de cithare composé par un inconnu et présent tout au long du film. Un tube de l’époque instillant mélancolie et légèreté composé par Anton Karas
-Et la présence magnétique d’Orson Welles qui fait oublier le très discret Joseph Cotten alors qu’il n’est que peu présent à l’écran.
On peut malgré toutes ces qualités regretter que le suspens s’étiole au fil du film ; mais aussi que Reed regarde son intrigue et ses personnages avec trop de distance, et que certains personnages sont un peu grotesques (Popescu et Kurtz).
Un bon classique de film noir avec un travail de mise en scène évident, mais pas le chef d’œuvre escompté.
Une fameuse réplique du film écrite par Welles : « L'Italie des Borgia a connu trente ans de terreur, de sang, mais en sont sortis Michel-Ange, Léonard de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité et cinq cents ans de démocratie. Et ça a donné quoi ? Le "coucou" ! »
Nyns
Nyns

224 abonnés 749 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 30 septembre 2015
Une référence prémice du film noir, dont l'impact est amoindri aujourd'hui face à un aspect quelque peu désuet de l'ensemble. Le troisième homme conserve quand même de belles qualités, comme une Vienne d'époque offrant un décor unique et un scénario travaillé dont les retournements de situation demeurent efficaces (à condition de ne pas trop s'intéresser à l'histoire avant de le découvrir). Bon on nous survend un peu Orson Welles dont l'apparition à l'écran est quand même relativement restreinte. Cela dit sa (courte) présence reste un atout majeur. Les dialogues sont parfois rébarbatifs et je pense que le format du film aurait pu être revu à la baisse, car du coup, l'ensemble fait un peu long à atterrir. Auréolé d'une palme d'or en 1949, le troisième homme est le genre de film culte qui appartient d'abord et surtout à son époque et a du mal à s'inscrire dans le temps. Je pense qu'une version littéraire aurait mieux vieillit, car l'intrigue policière est plutôt intéressante de prime abord. La meilleure scène reste la poursuite finale dans les égouts de Vienne. Le film conserve une identité propre grâce à sa musique particulière. Pas un chef-d’œuvre pour moi, mais un agréable retour en arrière dans la guerre froide filmée... pendant la guerre froide.
real-disciple
real-disciple

88 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 28 avril 2011
Grand film noir à l'esprit kafkaien, avec des plans à couper le souffle et des acteurs excellents (Cotten, Welles, Valli). L'ambiance où chacun se soupçonne est très bien rendu, la photographie en noir et blanc est tout simplement magnifique (les plans sur les visages, sur les rues...) et les dialogues biens écrits pour un scénario à l'intrigue construite. Tous les ingrédients d'un très bon film considéré comme le meilleur du genre.
vinetodelveccio
vinetodelveccio

74 abonnés 802 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 12 novembre 2011
Des plans d'anthologie, un Orson Welles au top et une bande originale mythique laissent admiratif. Vienne est superbement filmée et les dialogues font mouche. Les premiers rôles ne sont pas à la hauteur... dommage.
Adrien B.
Adrien B.

19 abonnés 238 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 février 2016
Un bon suspense qui distrait jusqu au denouement. Cela dit celui ci manque de rebondissements.
Il semble definitif qu Orson Welles semble prendre plaisir a jouer des disparus.
soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 228 abonnés 4 206 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 août 2013
Palme d’or à Cannes en 1961, « Le Troisième homme » occupe une place à part dans l’histoire du cinéma mondial. Le film reconnu par le British Film Institute comme le meilleur film anglais de tous les temps n’est pas parvenu à se faire une place unanimement reconnue parmi les chefs-d’œuvre mondiaux. Il est vrai que Carol Reed, dont ce film demeurera le plus haut fait d’armes, n’a pas la maestria d’un Billy Wilder qui la même année faisait scandale à Hollywood avec le sulfureux « Sunset Boulevard » qui mettait à mal les chimères distribuées par l’usine à rêves. Que peut-on reprocher à Carol Reed qui bénéficie d’un casting de choix et d’un scénario en béton concocté par Graham Greene ? Sans doute un goût trop prononcé pour le clinquant et le tape à l’œil qui lui fait perdre souvent de vue la rigueur de l’intrigue. Fortement imprégné par l’expressionnisme allemand et Murnau, Reed multiplie à l’envi les prises de vue inclinées et les ombres portées inquiétantes courant le long des murs ruisselant de Vienne ou de ses égoûts. En multipliant les hommages à ses metteurs en scène favoris pour des clins d’œil quelques fois amusants comme celui à « M le Maudit » avec l’homme au ballon qui vient perturber la chasse à l’homme qui commence , Reed brouille un peu la cohérence de l’ensemble. Tout ceci fait que son film finit par ressembler à la Vienne de l’époque, une ville écartelée à la recherche de son âme perdue. Malgré toutes les critiques que l’on peut formuler à l’encontre du film notamment le peu de conviction mis par Reed dans l’histoire d’amour entre Joseph Cotten et Alida Valli, son film demeure envoûtant. Le trait de génie de Reed repose essentiellement sur deux noms : Anton Karas et Orson Welles. L’idée d’avoir tenu tête aux producteurs pour imposer la musique entêtante de Karas (musicien ambulant déniché par hasard dans un restaurant de Vienne) déclinée sur tous les tons pendant le film entier, montre une réelle intuition et une forte capacité à se battre pour imposer ses points de vue. Mais comme pour Brando avec Coppola dans « Apocalypse Now » la magie du film tient surtout à la présence ou plutôt la non présence d’Orson Welles . spoiler: Le troisième homme dont tout le monde parle mais que personne n’a réellement vu, c’est bien lui, Harry Lime, petit truand qui profite de cette période trouble pour prolonger un peu à sa façon le travail des nazis en sacrifiant des enfants pour étendre son trafic de pénicilline frelatée
. Comme Brando trente ans plus tard, la carrure de l’acteur est telle qu’elle lui permet de réussir le tour de force d’occuper la place centrale du film avec un rôle mineur qui n'apparait que dans son dernier tiers. Enfin, nouveau trait de génie de Reed qui place dans la bouche de Welles à sa sortie de la Grande Roue du Prater la maxime d’anthologie suivante : "L"Italie sous les Borgia a connu 30 ans de terreur, de meurtres, de carnage... Ca a donné Michel-Ange,de Vinci et la Renaissance. La Suisse a connu la fraternité, 500 ans de démocratie et de paix. Et ça a donné quoi? Le coucou". Inutile d’aller plus loin pour décrire le cynisme d’Harry Lime. Le film se termine par une course poursuite folle dans les égouts de Vienne qui parachève de confirmer la filiation de Reed avec l’expressionnisme allemand et l’une de ses figures de proue, Fritz Lang. Si ce n’est pas du grand art ça lui ressemble quand même.
ManoCornuta
ManoCornuta

297 abonnés 2 909 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 31 décembre 2016
Film noir typique de l'ambiance d'après-guerre, ce Troisième Homme vaut surtout pour le jeu du chat et de la souris auquel semblent se livrer les personnages tout au long du film. Un personnage qui ne sait rien ballotté entre d'autres qui en savent plus long mais gardent le silence, le tout sur fond de Vienne coupée en quartiers comme l'était Berlin: Carol Reed trousse son affaire avec élégance, bien épaulé par les talentueux Joseph Cotten et Trevor Howard notamment, sans oublier Orson Welles et sa composition de crapule charmeuse comme on n'en fait plus. Le film tient encore bien la route aujourd'hui, même si l'on ne sera guère surpris côté scénario.
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