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    La Dernière Piste
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    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    687 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 mars 2019
    Ce qu’il y a de plus beau dans La Dernière piste, c’est le regard d’une femme jeté sur l’Indien incarnation de l’inconnu et de la sauvagerie. Toute l’errance qui structure le récit sous une forme horizontale se réincarne, à la verticale cette fois, dans ce corps hostile, meurtri par le temps, de l’Autre. Tenter de braver les étendues sans fin revient alors à tisser des bribes de conversation avec un hôte au langage incompréhensible ; et le silence dont le film se pare traduit parfaitement l’ignorance d’hommes et de femmes perdus dans leurs rêves de conquête et de gloire. Car il n’y a nul souffle épique ici, seulement l’esthétique mélancolique d’un chemin de croix qui n’en finit pas, aussi lent pour le spectateur qu’il l’est pour ces pionniers. Vibre surtout la lutte des sexes en sous-texte où la femme tente de faire prendre conscience à l’homme de l’inertie de sa soif conquérante, prenant la place de la foi et de la famille. Kelly Reichardt signe avec La Dernière piste une œuvre à la fois forte et discrète qui se propose de remonter à la source du western pour en révéler l’essence : l’espace infini des paysages de l’Ouest américain comme base où se répercutent les fantasmes humains de gloire et de fortune et comme monstre désertique asséchant les corps et les cœurs.
    eocen
    eocen

    6 abonnés 70 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 février 2018
    Je mets 2 étoiles pour Paul Dano qui est venu se paumer dans ce film-à-ne-pas-faire.
    Bé oui, pourquoi faire un film sans histoire ? Quel est l'intérêt ? Un documentaire aurait été 1000 fois plus efficace.
    En tout cas, ma compagne a ronflé. Et rien que pour ça, je vous en veux car je ferai pas l'amour ce soir. Grrr !
     Kurosawa
    Kurosawa

    583 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 septembre 2017
    Trois familles perdues dans l'Ouest américain, un indien sur leur route : tel est le bref programme de "La dernière piste", film sec, peu bavard, qui se situe dans une zone inconfortable d'étrangeté et de classicisme. Loin de réinventer ce cinéma de la "modernité", le film de Reichardt piétine longtemps au même rythme que ses personnages, peine à poser un regard fort sur ce qui s'apparente aux origines de la conquête de l'Ouest et demeure seulement capable d'enregistrer une marche qui ne voit pas d'horizon. Malgré son minimalisme et sa volonté de créer du mystère, "La dernière piste" se retranche dans des clichés psychologiques tels que l'intuition féminine opposée à la bêtise de la virilité masculine. L'intérêt de ce western réside dans le rapport entre l'indien et les blancs avec une réflexion à la fois lisible et complexe sur l'altérité; la peur de l'autre existe mais, au fond, on ne sait jamais ce que l'indien dit, pense, ni s'il sait où il va. Dans une dernière scène magnifique, un ultime regard intime rempli d'incertitude, se joue l'idée d'un parcours à poursuivre sans vraiment en comprendre la nécessité, un voyage autiste à l'issue indéterminée.
    VOSTTL
    VOSTTL

    95 abonnés 1 937 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 septembre 2017
    Loi des séries : comme pour « La taularde », « La dernière piste » a la même approche avec son point de vue sonore. Comme pour « La taularde », « La dernière piste » est réalisé par une femme. Devrais-je conclure que les femmes sont plus sensibles au réalisme sonore ? La mini caravane composée de trois chariots avance au rythme d’une roue qui grince, de sabots qui martèlent le sol, de pieds qui se traînent, du frottement des robes, du vent qui fait claquer la toile des chariots. La caméra prend son temps. Comme elle prend son temps pour capter les gestes de la vie au quotidien lesquels participent à cette ambiance sonore comme laver une écuelle au bord de la rivière, comme l’installation du campement, comme la collecte des fagots, comme le crépitement du feu, comme les voix étouffées des hommes en conciliabule, inaudibles aux femmes qui s’interrogent. A cela s’ajoutent la fatigue, la crasse que l’on devine sur les visages, les mains. Trois familles placées sous la confiance de leur guide, Meeks, qui paraît tout aussi perdu qu’elles. Et puis, il y a cet indien, seul, qui les observe de loin puis capturé. Entre bienveillance et méfiance, les familles sauvent l’indien d’une mort souhaitée par Meeks, grande gueule et raciste. On est loin des codes classiques du western. Ici, pas de bons contre des bandits, pas de cow-boy contre les indiens, pas de course poursuite. Ce film véhicule une once d’humanité. Je dis once parce que la fin me laisse sur ma faim ; on n’en saura pas davantage car la réalisatrice abandonne le spectateur assez subitement. A nous de nous interroger comme Emily (Michelle Williams) le fait en suivant des yeux l’indien qui prend l’initiative de continuer la route. A nous de penser si la part d’humanité de ces familles déshydratées se poursuivra. Ambiance sonore, film en format carré, « La dernière piste » pourrait être considéré comme un film radical ; c’est plutôt sa fin qui l’est. A voir en V.O malgré tout !
    Agnes L.
    Agnes L.

    165 abonnés 1 629 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 février 2016
    Ce western atypique peut être considéré comme une chronique de voyage. L’âpreté de cette vie itinérante est bien rendue avec la peur d’être attaquée par des indiens ou de mourir de soif. Les personnages sont forts, une femme en particulier. spoiler: Intéressant aussi de voir cet indien blessé qui ne demande rien, qui regarde les blancs vivre et trace sur les rochers des signes particuliers comme s’il voulait expliquer aux siens ce qui lui arrive.
    Par contre, le personnage du trappeur est franchement antipathique surtout quand il raconte ses exploits de massacre d’indiens. A voir.

    A noter qu'il existe dans l’Oregon une route appelée Meek Cutoff, qui été empruntée par les chariots au 19ème siècle. Elle partait de la piste de l'Oregon et doit son nom à Stephen Meek, un trappeur engagé pour accompagner le premier convoi de pionniers à travers le désert.

    Un autre film a choisi le même sujet d'inspiration, c'est le Convoi des Braves de John Ford (1950)
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 décembre 2015
    J'avais beaucoup aimé: "Old Joy" mais cette fois......
    film un peu controversé malgré des qualités indéniables (photo, ambiance, bande son de musique concrète); l'impression qu'on peut avoir d'être avec eux, en temps réel.... scénario un peu mince ?
    je ne veux pas trop juger....... dois-je l'avouer, j'ai dormi !!!
    Je constate l'écart entre la note "critiques" et public......
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 décembre 2015
    Pas complètement raté, n'exagérons rien non plus...le trip "perdu dans les grands espaces sauvages" est même très bien rendu, ce vide qui oppresse personnage et spectateurs, j'achète. Le problème, c'est qu'on finit par tourner en rond ; pas plus que ses protagonistes, la réalisation ne semble savoir où aller... à l'image de cette fin qui arrive comme un cheveu sur la soupe.
    Aymeric Defosse
    Aymeric Defosse

    9 abonnés 138 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 juillet 2015
    Avec "La Dernière piste", la cinéaste Kelly Reichardt démystifie la conquête de l'ouest et donne un nouvel élan féministe au western américain.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 9 décembre 2014
    Critique de "La Dernière Piste" sans spoiler :

    On est assez loin du western classique bien qu'on y retrouve certains éléments (paysages, thématiques, casseroles qui tintent, jupes traînant sur le sol rocailleux etc...). Très (trop ?) minimaliste tant sur la réalisation que sur le scénario, le film baigne souvent dans la lenteur exagérée y compris dans des moments inutiles, ce qui fait qu'on peut vite s'ennuyer. Quasiment aucune musique, peu de dialogues mais beaucoup de bruits (la roue qui grince pendant 1h30 est insupportable) rendent le film assez désagréable à l'écoute. Mais tout cela est clairement voulu afin de rendre palpable la pénibilité de la routine quotidienne, de cette traversée du désert monotone, vide et silencieux. Les plans carrés et serrés, plutôt que des plans larges sur l'étendue du désert, sont finalement une technique habile pour accentuer le mal-être. Toutefois, certains l'ont déjà fait en mieux et la crasse s'accumulant sur les jolies pommettes de Michelle Williams ne suffit à rendre compte de la difficulté du voyage. La sensation de danger est également peu présente et les quelques montées en tension n'en sont pas vraiment. Les dialogues assez sommaires et le manque de gros plans sur les visages (en tout cas au début) n'aident pas les acteurs à briller et donnent des personnages assez fades. Le film soulève plusieurs questions mais n'y répond jamais à l'image de sa fin ouverte décevante. On a envie dire, j'ai vraiment enduré tout ça pour ça ?! Heureusement, les images bien que très épurées sont très belles, les lumières et les transitions soignées sauvent le film.
    Bref, l'effort est fort louable mais si l'on ne parvient pas à rentrer dedans (rien ne nous aide pour cela), l'ennui prend le dessus. Dommage.
    6/10 (quand même.)
    BeatJunky
    BeatJunky

    149 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 13 novembre 2014
    Aïe Aïe Aïe, qu'il me fuit difficile de le voir ce film! J'ai dû m'y prendre à trois fois pour en venir à bout sans m'endormir devant! Si vous avez des difficultés à vous endormir, ce film est la solution! J'ai encore en tête le bruit de ce chariot qui avance à 2 à l'heure où quasi rien ne se passe, où on attend 10 minutes entre chaque phrases sans grande importance? Ah c'est sûr c'est original mais un poil plus de rebondissement à part la rencontre de cet indien n'aurait pas fait de mal. Certes, le film se veut réaliste, il n'y avait pas forcément d'action à chaque traversée mais faire un film sur ce convoi où quasi rien ne se passe, je n'en vois pas l'intérêt. Très bon somnifère!
    The Quiet Man
    The Quiet Man

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 19 septembre 2014
    Beuh C'est quoi ce film ?
    Pas de début , pas de fin , pas d'action ..... Je sais bien que la réalisatrice a voulu priviligier l'authentique au spectaculaire ( histoire inspirée de faits réels qui se seraient passés sur la piste de l Oregon en 1845 ) .
    Seulement il fallait le dire que c'était un simple documentaire et non un film !
    Malgré un casting de rëve ( Will Patton, Paul Dano, Michelle williams, Bruce Greenwood .... ) , on s'ennuie ferme .
    Une étoile pour Michelle Williams qui a un rôle un peu plus etoffé que les autres .
    Kloden
    Kloden

    125 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 septembre 2014
    Le western est mort depuis bien longtemps. Son agonie, les derniers grands classiques de John Ford l'avaient déjà bien comprise quand les western spaghetti de Leone ou Peckinpah se délectaient de ses restes, et ce ne sont pas les hommages appuyés d'Eastwood qui écrivait son propre mythe sur le souvenir du genre qui y auront changé quoi que ce soit. Aujourd'hui, mis à part quelques nostalgiques (Kevin Costner avec Open Range, Ed Harris avec Appaloosa...), plus grand monde ne semble croire à une possible résurrection quand la civilisation a laissé derrière elle la représentation constituée par ces vieux portraits de la conquête de l'Ouest. Dorénavant, l'utilisation d'un des plus iconiques des univers d'Hollywood est souvent un prétexte, purement mercantile (le remake de 3:10 to Yuma par James Mangold) même s'il est efficace, on encore simple appui sur lequel rebondissent des auteurs aux préoccupations finales bien différentes de ce que racontait le western (The assassination of Jesse James by the coward Robert Ford en est un joli exemple). Quelques exceptions malgré tout, persistent à perpétuer l'agonie d'un genre dont la conclusion ne semble toujours pas trouvée. La dernière piste est indéniablement de ceux-là, bien qu'il trace un sillon unique, qui le rend proprement incomparable. D'une intelligence certaine, ce troisième long-métrage de Kelly Reichardt saisit à bras le corps le début de la conquête du continent par un inattendu traitement crépusculaire qui fait de l'Amérique un pays mort-né, construit artificiellement par une peuplade qui n'aura jamais su s'emparer réellement de l'esprit de ses terres. Une terre dont la minéralité du film de Reichardt cherche bien plus à capter la réalité que celle des hommes qui se meuvent sur son sol, en inadéquation totale avec sa nature véritable. Un propos plein, assumé jusqu'au bout et mâtiné de quelques considérations morales neuves qui redonnent à penser entièrement les valeurs de l'Amérique toute entière. Le problème, c'est que la force implacable amenée par le minimalisme austère et le refus de toute progression narrative s'accompagne d'une lenteur qui menace tout l'édifice et en fera sans doute tomber plus d'un de sa selle. D'autre part, je ne vois pas la réelle plus-value d'un retour au format 4/3. Un choix qui il est vrai rajoute un peu de profondeur de champ à un genre qui s'y doit beaucoup, mais dont la volonté de se replacer dans le cadre du western originel parait aussi relever d'une once de suffisance. En tout cas, Meek's Cutoff est un O.V.N.I. à nul autre pareil, qui témoigne d'un vrai respect pour ce qu'est le cinéma et d'une vision nouvelle, posée avec envie et assurance. Je verrai d'autres Kelly Reichardt, c'est certain.
    selenie
    selenie

    6 233 abonnés 6 183 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 février 2014
    La réalisatrice de "Old Joy" (2006) retrouve son actrice de "Wendy et Lucy" (2008) la charmante Michelle Williams pour un western qui se veut hors des sentiers battus. La réalistrice retrouve également Jon Raymond, romancier et scénariste déjà auteur de ses propres adaptations, à savoir les précédents films de Kelly Reichardt. Ce dernier a écrit le scénario à partir des cahiers intimes des protagonistes de cette histoire vraie qui se serait déroulée en 1845... Ils auraient remarqué que dans ces cahiers les hommes décrivaient surtout leur route et les femmes leurs tâches ménagères (?!) dites moi pas que c'est pas vrai (?!), tout ça pour inspirer à la réalisatrice un western très et trop contemplatif, pour un rendu très et trop lent. Derrière la volonté affichée de réaliser un western hyper réaliste la cinéaste signe surtout un film dont l'histoire est aussi vide que banale ; une petite caravane de colons qui est obligée de faire confiance à l'insu de leur plein gré à un sale peau-rouge... Bref dans le fond rien d'extraordinaire si ce n'est que la forme prend le parti d'être aussi épuré qu'ennuyeux. Les états d'âme sont d'un commun aussi classique que le style veut faire illusion. Le choix de tourner en format carré 1:33 au lieu du traditionnel 2:35 est tout aussi prétentieux, rappelons que nombre de westerns mythiques ont déjà utilisés ce système comme plusieurs films de Anthony Mann. En vérité sous couvert de faire un western hyper réaliste Kelly Reichardt a surtout signé un western d'un ennui certain, dans le genre mieux vaut voir "Gold" (2013) un western allemand de thomas Arslan.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2014
    1845 en Oregon, cet état est à conquérir, désert, non peuplé et ne fait pas encore partie des EU. Une caravane de trois chariots, hommes femmes et enfants traversent ces montagnes désertiques. Perdus dans ce désert ils font confiance à un trappeur pour les conduire à un point d’eau. Leur instinct de survie les poussera ensuite à faire confiance à un indien taciturne et isolé comme eux.
    Au rythme lent de la marche de cette caravane, ce western très contemplatif hyper documenté se présente comme une scène originelle de la conquête de l’Ouest. Ici, on n’est très loin des westerns de l’âge d’or d’Hollywood où les indiens belliqueux mettaient systématiquement les caravanes en péril et les blancs étaient tous courageux. Fini depuis longtemps la vision glorieuse de la ruée vers l’ouest. Là, la réalisatrice s’attarde à nous montrer chaque objet, détail, geste avec beaucoup de précision ; on n’a très vite l’impression d’être avec eux dans cette lente procession. De plus elle nous montre ces gens perdus avec une économie de mots et d’effets, c’est quasi documentaire. Leurs motivations à se lancer dans une telle aventure ne sont pas abordées ; on est loin des flashbacks lourdingues utilisés dans un autre film minimaliste mais plus survival récent ; « Essential Killing ». La sobriété de cette œuvre peut paraître austère, elle renvoie plutôt à l’intensité d’une telle aventure. Ce film est plein de vide, de non événements, de personnages épurés ; la trame scénaristique est pauvre et cependant le moteur fictionnel dramatique tourne à plein régime. C’est surtout qu’à mi-parcours, avec l’arrivée de l’indien, il pose des questions morales, humanistes sur les rapports avec l’étranger très profondes malgré une maigreur quasi maladive du contenu. Quelques situations et quelques mots posent une nouvelle donne que chaque personnage à intériorisé ; très fort. D’autres films à ce moment là auraient basculés dans des dérives moralistes faciles ; là, Emily devient le personnage principal et montre au combien le besoin de survie guide l’être humain ; égoïste mais réaliste et juste. La scène où elle recoud la chaussure de l’indien dit tout de la situation. Emily répond froidement à une autre femme choquée par ce geste qu’elle prend pour un rapprochement par cette phrase : « je veux juste qu’il me doive quelque chose ». Le spectateur comprend que ce qu’il aurait pu prendre pour de l’empathie n’en est pas. Et tout est dit.
    A voir absolument malgré un côté austère limite amish par moments.
    Dans Critikat, Clément Graminiès écrivit à sa sortie : « D'une intelligence rare, le film saisit par sa pureté esthétique (les modèles hollywoodiens semblent revenir d'entre les morts) et son acuité – parfois déstabilisante – à poser de véritables questions morales. »
    Vixare
    Vixare

    32 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2013
    La Dernière Piste est un OVNI dans le genre du western. Un film très original qui renonce au spectaculaire pour privilégier le plausible, l'authentique. L'ambiance de ce film est d'abord très intéressante, le paysage et l'environnement au sens large y tient un rôle prépondérant, et les silences ont une importance clé. Kelly Reichardt nous parle ici des relations entre l'homme et la nature, de la survie de l'homme dans un environnement qui lui est inconnu. Les relations entre personnages sont assez intéressantes à analyser, notamment après l'apparition du personnage indien. L'ensemble se laisse regarder avec un réel intérêt, cependant le manque de rythme peut parfois gêner.
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