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    Week-end
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    chrischambers86
    chrischambers86

    14 034 abonnés 12 481 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 janvier 2009
    "Un film perdu dans le cosmos et trouvè à la ferraille"...Un an avant les èvènements de mai 68, le cinèaste Jean Luc Godard se rèvèle ici un sociologue visionnaire dans cette farce vengeresse et virtuose! On n'est pas près d'oublier ses couleurs heurtèes, ses images chocs et surtout cette interminable sèquence de l'embouteillage au bord d'une petite route dèpartementale dans l’un des plus longs travellings de l’histoire du cinéma! Les acteurs sont tous remarquables: de Jean Yanne, ègoïste et fier de ce qu'il possède à Mireille Darc, futile, coquette et soumise à son mari, sans oublier Jean-Pierre Lèaud, en rèvolutionnaire post-soixantuitarde! Un film qui dènonce la frènèsie de la voiture dans des scènes d'une extraordinaire violence! Une chose est sûre, avec "Week-end", Godard est au sommet de son art...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 103 abonnés 3 972 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 décembre 2010
    Malheureusement ce Week End est l'illustration parfaite du film que je crains chez Godard, pas qu'il soit mauvais, mais juste ça ne m'intéresse pas tant que ça de le voir, je trouve qu'il est plus intéressant d'en débattre, de lire des analyses que de voir le film lui même. à l'inverse de films comme à bout de souffle, pierrot le fou ou même passion. Il y a quelques films chez Godard qui ont des idées (excellentes) mais dont le passage derrière la caméra ne me dit rien.
    Ici je retiendrais surtout l'absurdité du film et son travelling lors de la scène de l'embouteillage. C'est peut-être un des Godard les plus fous. Les moins rationnels. Cette attaque contre tout ce qui fait notre monde petit bourgeois.
    Mais ça reste à voir, surtout si on aime Godard.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 197 abonnés 5 218 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 10 mai 2023
    Les protagonistes aiment la verdure de la campagne mais le spectateur aime-t-il le bruit des Klaxons?
    Il vaut mieux baisser le son pour ne pas être indisposé, puis couper l'image pour ne pas mourir de lassitude. En bref, voilà un film qui ne va pas me réconcilier avec Godard. Tous les goûts..........
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    306 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 15 mai 2008
    Une belle expérimentation de ce qui pourrait être qualifiée de la + longue bande-annoce du monde : Toutefois, Godard semblant " cracher dans la soupe " ; le film peut lasser par sa oisiveté apparente & ses situations quelque peu absurdes mis bout à bout sans lien évident.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    273 abonnés 1 650 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 16 juin 2013
    Critique de la bourgeoisie, de la société de consommation et de loisirs, appel au discours révolutionnaire... Sur le papier, c'est prometteur. Mais Godard ne ménage pas le spectateur : déconstruction narrative, jeux sonores tonitruants, symbolique outrancière... C'est inregardable et inécoutable.
    Gonnard
    Gonnard

    248 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 juillet 2009
    Un délire brouillon et pénible de plus d'1h30. Pourtant le film commence bien. C'est indéniablement innovant, on retrouve Jean Yanne dans son rôle fétiche de brute épaisse et malpolie, enfin humour et sensualité sont au rendez-vous. Mais très vite, cette bonne impression s'étiole, pour finalement laisser place à un ennui mortel voire même à du dégoût. Le raz-le bol est surtout sonore : trop de discours à la con, de bruit de voiture, ... La satire sociale est louable, mais trop confuse. La violence ? Elle ne m'a pas choqué, même la scène lors de laquelle ils zigouillent les animaux (sales bêtes...). Une déception donc.
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 839 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 25 mars 2019
    Sacré Godard va. On peut dire qu'il savait y faire pour ne laisser personne indifférent. La preuve en est avec ce "Week-end", film totalement surréaliste. Surréalisme bien entendu voulu par le cinéaste. Cependant, que ne faut-il pas endurer pour aller jusqu'au bout. Un vrai brouhaha. Godard ayant clairement fait des expérimentations sonores, au détriment de son intrigue. Certes, la maîtrise technique de Godard est bien réelle. En témoignent le long travelling nous montrant l'embouteillage et le balayage à 360° de la cour de la ferme. Mais, en plus de ne pas suffire, tout cela respire quand même la frime. La performance de Jean Yanne, pourtant excellente, ne suffit pas non plus. L'audace, l'expérimentation, le surréalisme, c'est bien joli. Mais rien ne guérit l'ennui.
    scorsesejunior54
    scorsesejunior54

    154 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 janvier 2009
    Pour être spécial, c'est un film spécial... Jean-Luc Godard n'a jamais et ce n'est pas peu dire cherché le consensus. Tout au long de sa carrière, il s'est violemment attaché à détruire tous les codes qui avaient pu être établis jusqu'à son époque. Pleins de rage, ses films respirent la nouveauté et la création mais également parfois l'abstraction et l'absurde. "Week-end" fait partie de ceux-là : il s'agit en effet très certainement du long-métrage le plus déjanté que j'ai pu voir de son auteur. Sans réel scénario, avec une seule idée en tête (celle d'un week-end particulier), il aspire à remettre en cause, mieux à passer à l'abattoir la société Occidentale dans laquelle nous vivons. La crudité de l'existence d'une population aux sentiments inhumains est passée au crible : obsédée par le sexe et sa pratique dans des conditions bestiales, dominée par des pulsions mortelles incontrôlables, celle-ci connaît finalement une décadence des plus totales. L'itinéraire sanglant d'un couple de petits bourgeois servira à illustrer la thèse de Godard, la route étant peuplée d'êtres décérébrés, tous plus fous les uns que les autres. Le cinéaste n'a de plus jamais caché ses affinités avec un marxisme radical, ici développé et argumenté par l'intermédiaire de longs et violents discours. L'auteur de "Week-end" a toujours considéré qu'un réalisateur ne réussissait que deux ou trois bons films au maximum dans sa carrière et que le reste comportait de belles scènes, de bonnes idées mais était nécessairement inabouti : c'est un peu l'impression que l'on a ici, tant les libertés prises sur la forme comme sur le fond offrent de purs moments d'anthologie mais également d'autres séquences nettement moins inspirées, hachant ainsi le rythme d'un film passionnant, seulement ô combien inégal. Une fois cette expérience conclue, on se dit qu'un tel décalage entre les jeunes idéalistes de ce type et la France très conservatrice de l'époque ne pouvait que déboucher sur les événements de Mai 68...
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    147 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 8 octobre 2011
    A chaud j’avais écrit une critique bien sanglante envers ce film et Godard mais avec le recul je me calme un peu, même si mon opinion sur Week-end reste intacte : J’ai vraiment passé un des moments cinématographiques les plus désagréables de ma vie.
    En fait mon opinion de Godard a toujours été spéciale chez moi. J’avais adoré Vivre sa vie mais par la suite j’ai vu A bout de souffle que j’ai trouvé vain et Le Mépris qui selon moi avait gâché un excellent potentiel de départ à cause d’expérimentations chiantes et d’une Brigitte Bardot absolument irritante. Week-end est, je dirais, dans l’expérimentation plutôt que dans la fiction. Qu’est-ce que raconte ce film ? A vrai dire j’en sais rien et je m’en fous, pour moi c’est de la branlette intellectuelle de premier plan qui ne m’a strictement rien apporté si ce n’est de la souffrance. Bon Dieu que c’est long… Et pénible à souhait, forcément Godard modifie toutes les règles cinématographiques à sa guise dans une tentative vaine et prétentieuse de se démarquer de l’académisme primaire sauf que c’est chiant. J’ai beau me retourner dix mille fois la question dans la tête, à quoi bon foutre de la musique assourdissante pendant un dialogue intéressant à la base ? Je veux bien qu’on me dise que ça a une symbolique, que ça marque la déconnection du dialogue de l’autre protagoniste sauf que là c’est hors-sujet, je ne vois toujours pas comment on pourrait décrocher de la conversation à ce moment-là. Ou alors c’est une critique incroyablement subtile (Ironie bien sûr) de la censure. Quoi qu’il en soit c’est à chier.
    Bon après le film a selon moi une bonne qualité, il est très bien mis en scène. Le travelling sur l’embouteillage est visuellement impeccable mais, héhé, une fois n’est pas coutume, Godard qu’est-ce qu’il fait ? IL TE CASSE LES OREILLES POUR MONTRER LE CRI DE REVOLTE, OLOL KOM C SUBTIL ! Pour moi c’est pas de la recherche cinématographique, c’est du sabotage, je me demande sérieusement où est le génie là-dedans. Ce film me donne franchement l’impression que Godard n’est juste qu’un imposteur, enfin j’attends de voir ses films les plus réputés (Pierrot le fou, Le petit soldat notamment) avant de me fixer sur cette idée car pour moi ce film n’a aucun intérêt. Entre les dialogues à s’arracher les cheveux (Les camionneurs et le pianiste dans la ferme… OMG), les sons assourdissants, les acteurs qui font semblant de mal jouer, j’ai vite décroché… Au point que vers la fin je hurlais sur mon écran tout en me frappant la tête. Week-end m’aura poussé dans mes derniers retranchements, allez suivant, et tâchons d’oublier cette grotesque mascarade.
    Parkko
    Parkko

    162 abonnés 2 020 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Mouais, bon alors y a une scène qui est très bien c'est celle de l'embouteillage. Ce très long travelling sur un embouteillage (faut arriver à intéresser le spectateur pendant environ 3 minutes sur un bouchon quand même quoi !) est le meilleur moment du film (même si je ne vois pas le côté "affaire morale" là dedans, mais passons). Bref, après ça m'a pas passionné plus que ça. J'ai des idées d'interprétations quant au film (mais faut-il vouloir à tout prix comprendre Godard ?) mais ça m'a laissé un peu de marbre.
    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2013
    De tous les "films" de Godard, c'est celui que je trouve le moins épouvantable. Du point de vue artistique, c'est toujours aussi mauvais, mais Godard a tout de même rajouté quelques touches humoristiques qui aident le spectateur à tenir le choc. Sa vision des embouteillages en campagne est originale : de vastes champs de bataille où les voitures brisées et en feu jalonnent les routes et prés. Saluons aussi le long travelling de bouchon qui devait nécessiter un temps fou de préparation. Parlons de l'histoire ( ah bon ? il y en a une ? ) Godard reprend l'idée d'un départ en week end d'un couple parisien. Après, il s'en fiche de savoir quoi raconter pendant ce périple et de quelle manière il se finira. L'important est d'accumuler délires et bordels de mise en scène et de montage, insérant des inter-titres inutiles. On se demande encore quel rapport y a t-il entre un embouteillage et un révolutionnaire hurlant la Constitution en plein champ, ce que fichent des hurluberlus déguisés et un joueur de batterie en plein bois, comment des voitures rouillées se transforment en moutons, et pourquoi, mais grands dieux pourquoi Godard écrit-il des dialogues longs si ce n'est pour les recouvrir de musique surmixée ??! ( et en parlant de surmixage, le son chez Godard aura toujours été une abomination) Le spectateur se souviendra encore de ces pénibles séquences inaudibles, donc inutiles, de conversations où les acteurs ne font que citer des poèmes et définitions philosophiques. D'ailleurs le spectateur, tout au long des visionnages des fil... des trucs de Godard, se posera toujours la même question : pourquoi me faites-vous tant souffrir ?!
    benoitparis
    benoitparis

    114 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2011
    Bien dans la manière de Godard dans la forme : du cinéma distancié, déconstruit, truffé de morceaux rapportés culturels (Mozart, Bataille, Lautréamont…). C’est par moment drôle, plus ennuyeux quand le réalisateur se lance vers l’agit-prop tiers-mondiste. Ce qui distingue vraiment le film c’est la violence virulente du fond. Le couple J. Yanne-M. Darc est un couple de bourgeois arrivés, de beaufs au dernier degré de l’ignominie. Ils déambulent sur des routes de campagne livrées au grotesque cauchemardesque, pleines d’épaves de véhicules accidentées et de cadavres, où la violence individualiste insensée est partout. Un croquis poussé à la caricature de la barbarie moderne. On pourrait dire que ce tableau de société est plus dans l’air de temps actuel que dans celui de la fin des années 60. Le film a vraiment quelque chose de prémonitoire. Le fond rejoint la forme dans l’aspect apocalyptique, et c’est là que le film touche au grand art.
    max6m
    max6m

    74 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 août 2007
    Voici un film qui divisera sûrement les spectateurs en deux catégories: ceux qui adorent et ceux qui détestent. Film charnière dans la filmographie de son auteur, film de la rupture, "Week-end" est sûrement, en effet, l'un des films les plus expérimentaux et les plus radicaux de Godard qui affirme ici toute sa liberté de créateur. C'est pour moi un chef d'oeuvre, bien que je n'accroche pas toujours forcément aux films de Godard dont l'hermétisme, la froideur, et l'incessant flot de paroles qui noient certains d'entre eux ont le dont de m'agacer. Réalisé à la veille de mai 68, "Week-end" est une violente fresque anticapitaliste, une caricature cynique de la société moderne, apogée de la consommation à outrance et de l'individualisme. Discours qui n'a rien de nouveau chez Godard mais qui est ici traité avec une folie totale(aussi bien dans le fond que sur la forme). Chef d'oeuvre surréaliste exposant la fin absurde de notre civilisation, le film brille d'abord pour son audace et sa virtuosité formelle (travellings interminables, panoramique à 360° de la ferme). On y trouvera notamment le travelling "le plus long de l'histoire du cinéma". "Week-end" est sûrement aussi le film le plus violent de Godard qui y cultive une esthétique de l'horrible à l'immoralité sadienne (nombreuses citations et références à "Histoire de l'oeil" de Bataille et "Les chants de Maldoror" de Lautréamont). Le film, de part sa totale absurdité, n'est pas pour autant dépourvu d'humour. Un humour certes grinçant, mais l'on rit beaucoup à la vision du film. Bref, malgré certaines scènes pénibles, une omniprésence épuisante du son, des torrents de paroles interminables, "Week-end" reste à mon sens un chef d'oeuvre, sans compromis, dont la folie et l'extravagance, évitant tout didactisme, sert à merveille le propos. A vous d'en juger.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 21 octobre 2011
    Un Godard parfois fragile mais un ensemble toujours aussi interessant et pertinent.
    TCovert
    TCovert

    83 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 juin 2011
    On le sentait venir dans ses précédents films mais c’est avec Jean-Luc Godard semble s’être complètement radicalisé, en effet l’aspect expérimental atteint ici des sommets. Ce film divise probablement beaucoup, pour moi Weekend est mauvais et ennuyeux même si on peut saluer l’intention de l’auteur de vouloir aller encore plus loin dans la recherche cinématographique. La mise en scène est constituée majoritairement de plans séquences (dont le célèbre travelling de l’embouteillage) et de plans fixes longs, on retrouve également les longues tirades littéraires, les multiples références culturelles et historiques, l’utilisation très atypique de la musique et du son que l’on a l’habitude de trouver chez Godard mais qui sont ici poussés à l’extrême. La question est de savoir où le cinéaste veut en venir avec ce road trip. Description des excès du monde moderne ? Vision Apocalyptique ? Tableau de la lutte des classes ? On ne sait pas vraiment et de ce fait l’œuvre manque considérablement d’interêt.
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