Sam Peckinpah, cinéaste de l'ultra-violence, signe avec "The getaway" une référence du film de braquage, et y fait preuve de ses grandes qualités de réalisateur. Le rythme est soutenu du début à la fin, il y a de l'humour, de l'action, le film est bourré de séquences très intenses (excellent montage), et la fin est un véritable soulagement. Quand Peckinpah se met à faire de l'émotion autour du couple central (Ali McGraw n'est pas très crédible), il s'embrouille un peu, mais le reste du film n'échappe pas à la verve caractéristique de son cinéaste, entre vulgarité coup de poing, violence extrême, et efficacité. La fusillade de fin est un modèle du genre. Une œuvre mémorable.
Lorsque Sam Peckinpah dirige Steve McQueen dans un thriller, cela nous donne un très bon film qui a plutôt bien vieilli, comparé à d’autres films du même genre. Steve McQueen incarne Doc Holiday, un ex-taulard dont le dernier casse a foiré. Ce qu’il ne sait pas, c’est qu’un de ses complices le poursuit pour récupérer la mallette remplie d’argent. J’avais peur de m’ennuyer comme ce fut le cas avec Bullitt, mais il n’en est rien. Je me suis régalé devant ce long-métrage. Steve McQueen est une des pointures de l’époque. Des acteurs comme ça, on n’en a plus autant à notre époque. Néanmoins, le début du film prend du temps avant de réellement décoller. Heureusement, la suite est plus que géniale. Il y a pas mal de suspense et les scènes sont prenantes. Le final du film est aussi la meilleure partie. Rarement une scène de fusillade ne m’a tant convaincu. Je vous conseille fortement ce film.
Un super film. Des acteurs excellents (Steve McQueen, Ali McGraw). Un rythme sans temps morts sauf peut être le début du film qui est un peu long à se lancer. Si non, les fusillades sont plutôt bien faite et le suspense est au rendez vous.
Road movie de Peckinpah, il est son plus grand succès au box office, Steeve Mc Queen oblige... Film le plus réussi des deux collaborations entre Peckinpah et Mc Queen (Junior Bonner est pas trop mal...), thriller sur fond de musique stridente assez expérimentale (French Connection, proche en âge, dispose d'une bande originale toute aussi particulière...). Rythmé et efficace!
Film macho dans lequel les femmes se font ridiculiser, intrigue poussive, musique stridente, longueurs et un steve mac queen se demandant ce qu'il fait la. Un excellent film de Steve Mc Queen ? L'affaire Thomas Crown, un chef-d'oeuvre...
Superbe classique. Si on devait en rester uniquement à cette course poursuite à travers le Texas, se serait seulement excitant, pas mal, mais juste excitant. Heureusement, il y a un couple de stars glamour comme il n’est pas possible de l’être, et qui transcende le film. Et oui,c’est une histoire d’amour très bien insérée dans un film d’action, mélo sans larmes, ni scènes inutiles, spectacle hauts en couleurs et western moderne. Histoire comme écrite pour le cinéma, rebondissements aussi savoureux que le montage respire la santé, le film d’action le plus décontracté que je connaisse. Mc Queen viril, Mc Graw femme moderne et amoureuse, Al Lettieri qui passe de « méchant » classique à faire-valoir presque comique. Tout cela donne au film un charme presque désuet et nostalgique. Réalisme poussé de certaines scènes (préparation du braquage, la prison), réflexion sur un style, (violence décuplée par les ralentis, le spectaculaire des scènes d’action, l'humour grinçant), sans jamais oublier de nous donner à voir des choses qui en vaille la peine, (la scène de la benne à ordures m’a marquée à jamais) . Une vision de l’Amérique comme elle aime à se voir, libre et sans entraves, on en redemande encore.
Sam Peckinpah nous offre un super film policier sans temps mort, avec un parfait Steve McQueen qui trouve un rôle à sa hauteur. Un film culte dont le remake (avec Alec Baldwin et Kim Basinger) n'est pas mal non plus.
S'il n'est pas aussi précis dans ses intentions qu'a pu l'être la Horde sauvage, le film reste un bon moment, car servi par de bons acteurs. Aussi, l'intrigue simple mais efficace permet de poursuivre l'étude de Peckinpah sur la violence en Amérique, en lui prêtant cette fois ci des traits séduisants sans omettre d'en montrer le danger. Moral ou Immoral ? Amoral ? Difficile à dire, plus que des incohérences psychologiques, le film est celui de la coïncidence, un film anti-destin, une œuvre détachée, et forcément féroce par la même. Sauvage mais propre.
Guet-Apens est un remarquable road-movie campé par l'excellent Steve Mac Queen, film à travers lequel le style de l'auteur de Straw Dogs transpire de chaque instant : l'esthétisme, le découpage, l'aplat des images et l'atmosphère étouffante nous signalent d'emblée la présence de Sam Peckinpah derrière la caméra. Il s'agit probablement du sommet scénaristique de toute l'oeuvre du réalisateur : remercions par conséquent Walter Hill et - a fortiori - l'écrivain Jim Thompson pour cette démonstration implacable de virtuosité narrative. Rien à redire sur l'agencement du métrage, sur son équilibre étonnant, sur la maîtrise formelle des scènes d'action... Rien à redire non plus sur l'ouverture anthologique de ce Guet-Apens, plongée assourdissante dans les ateliers mécaniques d'un pénitencier. Précis, typique de Sam Peckinpah, ce film d'action d'une grande efficacité n'est rien de moins qu'une valeur sûre. La fusillade dans l'hôtel a visiblement inspiré Martin Scorsese pour son incontournable Taxi Driver... Un classique.
Avec "Guet-apens", adapté d'un roman de Jim Thompson par Walter Hill (le scénario est très solide), Sam Peckinpah signe l'un de ses films les plus accessibles. Tout y est réuni pour que le divertissement soit complet : un couple vedette bourré de charisme (qui dit mieux que Steve McQueen et Ali MacGraw ?), un braquage de banque, un brin de romantisme (à la Thompson et à la Peckinpah), une fusillade dans un hôtel (d'anthologie forcément avec le cinéaste) et des courses-poursuites. Ce qui n'empêche évidemment pas le réalisateur de profiter du film pour poser un regard acerbe sur la société dans laquelle il vit où la libération d'un homme se monnaye par le sexe et où l'argent est toujours l'objet de tueries sans nom. On est cependant dans un ton plus léger que ses chefs-d’œuvre ("La Horde sauvage", "Pat Garrett et Billy the Kid", "Croix de fer") et cela est dû au charisme et au flegme de McQueen dans le rôle principal, bouffant l'écran même quand il ne fait pas grand chose.