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Alasky
363 abonnés
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2,5
Publiée le 18 avril 2020
Moyen car pas très intéressant ni palpitant à mon goût mais ça reste mon avis personnel. Le duo à l'affiche est bien, rien à redire, ce sont les longueurs qui font que le film paraît durer 4 heures...
Un bon film de truand ou, pour une fois, les voleurs spoiler: partent avec le butin . Fin immorale certes, mais le scénario fait que l'on prend partie pour eux, même s'ils commettent erreur sur erreur. Ce butin, ils l'ont chèrement acquis, mais a y bien réfléchir, ce n'est pas très joli tout de même. Ali Macgraw est vraiment une très jolie femme, et rien que pour cela ce film a un intérêt. Le scénario est bon, les quelques courses poursuites bien orchestrées, sans trop de tape à l’œil. Quelques longueurs, mais inévitables, je pense. A voir par tous les amateurs de film de truands, de Macqueen et Macgraw
Moins connu que la horde sauvage et beaucoup moins violent que ses autres films. Sam Peckinpah signe un film simple. L'histoire d'un braquage qui tourne en eau boudin. Les méchants truants voudront par tout les moyen récupérer les 500 000 dollard qui leur était attribuer. Une histoire vu et revu à la télévison. C'est une histoire simple avec peu de rebondissement mais réalisé avec talent. Film efficasse.
Steve McQueen et Ali MacGraw campe avec brio un couple traqué qui n'est pas sans rappeler celui de "Bonnie and Clyde". La réalisation de Sam Peckinpah propose une grande maîtrise au niveau du suspense et des scènes d'action, il y a également une bonne dose de violence et nous avons le droit à un scénario signé Walter Hill qui est habilement construit. Un grand thriller de la part d'un grand réalisateur !
Polar apre mais aussi romantique avec un couple vedette à la classe folle. Mc Queen braque en costard, sa belle manie sourire et révolver. Un classique ! (Et dire que j'avais d'abord vu le remake...)
Un peu plus d’un an après le fiasco de « Le Mans », Steve McQueen électrise à nouveau la toile, charmant, d’une pierre deux coups, le spectateur et sa jeune partenaire (et future épouse), Ali McGraw. Fidèle à lui-même, Sam Peckinpah ne fait pas dans la dentelle avec ce road-movie bien ancré dans son temps. Un film acéré, soutenu par un montage efficace, qui perd forcément de son punch lors des moments plus doux et intimistes.
Brillamment mis en scène par un Sam Peckinpah au sommet de sa forme, ce film de cavale violent et percutant regorge de séquences absolument géniales qu'on pourrait voir et revoir avec le plus grand plaisir. Steve McQueen y est brillant, entouré de sa compagne Ali MacGraw et de seconds rôles particulièrement inspirés. Un chef-d'œuvre du genre, qui, à n'en pas douter, a inspiré de nombreux cinéastes tels que Quentin Tarantino.
Moins connu mais aussi culte que Bonnye and Clyde auxquel il fait penser. Ce road movie nous transporte à travers le Texas en suspens mais aussi avec rires et émotions. La demoiselle qui paraît frêle au départ se révèle excellente de hardiesse. La musique accompagne toutes les secances avec délectation. Joli temoin de l Amérique des Années 70.
« Guet-apens » n’est pas un film révolutionnaire mais une œuvre avant tout représentative d’une époque et d’un état d’esprit. Ce qu’il y a de plaisant avec ce long-métrage, c’est qu’il pue les années 70 et qu’il ne cherche pas à être ce qu’il n’est pas. On ne regarde pas ce film pour son originalité ni pour la finesse de son scénario mais pour tout ce qu’il évoque. Voir « Guet-apens », c’est se confronter un moment charnière de l’histoire d’un cinéma américain porté alors par des auteurs désabusés qui ne croient plus en leur pays. Si « Guet-apens » emprunte les codes du western, c’est pour mieux exprimer le désarroi d’un peuple en pleine crise existentielle. Certaines séquences comme la fusillade finale ou celle de la décharge sont remarquables et Steve McQueen fait étalage de toute sa classe, montrant qu’il a sa place au panthéon des acteurs mythiques d’Hollywood. Resté dans l’ombre de « Bonnie & Clyde », ce film vaut le détour et se trouve même être un indispensable pour tous les nostalgiques de cette époque phare.
Dans ce film typique des années 70, on reconnaît bien la patte de son réalisateur Sam Peckinpah : images arrêtées lors du générique, rythme languissant, scènes sanglantes (ici à coups de fusil à pompe). Une fois de plus, j'aime beaucoup la photographie en Technicolor des films de cette époque bien plus belle que de nos jours. Pour le reste, je regrette le manque d'émotion que dégage le couple Steve McQueen/Ali MacGraw. D’ailleurs les motivations qui animent cette dernière me paraissent assez floues. Enfin, il faut bien reconnaître que face aux films de gangsters actuels signés Tarantino et consorts, « Guet-apens » ne fait plus le poids pour ce qui est de sa réalisation (basique), de son scénario (linéaire), et de ses dialogues (plats).
« Guet-apens » est un bon thriller policier doté d’une histoire engageante, d’une intrigue familière et d’un développement nerveux. Sam Peckinpah impose son style épuré, violent et limite misogyne, là où Walter Hill peine à offrir une histoire sachant rester dynamique durant l’intégralité des 120 minutes du film. Quincy Jones signe une bande originale offrant des sonorités assez pénibles, à se demander s’il était sous l’effet de produits stupéfiants lorsqu’il l’a composée. La photographie orchestrée par Lucien Ballard est plaisante. La distribution offre de bonnes prestations. L’ensemble reste agréable malgré le poids des années.
Le cinéma de Sam Peckinpah n'est décidément pas le mien. Avec The Getaway nouvel essai et nouvel échec. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un mauvais film, loin de là, je n'en ressort pas emballé. Mis à part quelques scènes j'ai trouvé l'ensemble plutôt lent et pas super original.
Voilà du cinéma comme je l'aime : de l'action sans se prendre au sérieux, de l'humour, des scènes d'anthologie, un couple glamour, Steve MacQueen et sa future femme Ali MacGraw, une maestria dans la façon de filmer, une fin heureuse, bref, deux heures qu'on ne voit pas passer. Et cette merveille de spectacle qui ne visait qu'à divertir date de 1972...Je pense que beaucoup de réalisateurs actuels devraient en prendre de la graine.
Tous ses films ont une touche années 70 que je trouve assez irrésistible. Ici c’est encore plus vrai surtout avec les nombreux moments de grâce et de charme. Comme une respiration dans leur cavale. Et à côté il y a cette fuite et cette action sans relâche. Vraiment bien.
Ok, c'est Sam Peckinpah. Mais pourquoi avoir dénaturé à 90% l'oeuvre de Jim Thompson ? Grand auteur de romans noirs, Jim Thompson a écrit plusieurs succès ensuite adaptés au cinéma. Si Peckinpah reprend de manière très générale la trame de cette cavale brutale en l'adaptant des années 50 aux années 70, il ne n'en retire qu'une histoire purement d'action, purment technique. Car l'objet principal du film est la personnalité singulière de Doc McCoy et le doute (car cela reste un doute !) insinué entre lui et son épouse sur son implication dans la libération de McCoy. Ainsi, tout l'absolue entièreté de la psychologie du personnage est balayée d'un revers de main. Il n'y a donc plus non plus aucune progression psychologique. IL en reste un de ces films typiques des années 70 pleins de cris, de bruits, d'outrance sonore, une histoire de cavale banale., un simple produit commercial.