Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
weihnachtsmann
1 198 abonnés
5 222 critiques
Suivre son activité
4,0
Publiée le 11 juin 2018
Tous ses films ont une touche années 70 que je trouve assez irrésistible. Ici c’est encore plus vrai surtout avec les nombreux moments de grâce et de charme. Comme une respiration dans leur cavale. Et à côté il y a cette fuite et cette action sans relâche. Vraiment bien.
Un thriller violent et palpitant, du grand Sam Peckinpah, mené par le duo magistral McQueen/MacGraw, qui sont tombés amoureux sur le tournage. Mythique.
Moyen car pas très intéressant ni palpitant à mon goût mais ça reste mon avis personnel. Le duo à l'affiche est bien, rien à redire, ce sont les longueurs qui font que le film paraît durer 4 heures...
Sam Peckinpah continue la réalisation de films très violents avec « The Getaway », l’histoire d’un braquage qui tourne mal, d’une cavale à la Bonnie ans Clyde d’un couple formé du grand Steve McQueen et de sa dulcinée Ali McGraw (les deux seront d’ailleurs en couple dans la vie après leur rencontre lors ce tournage). Tout est classe dans ce Peckinpah: les paysages désertiques, la Bo seventies de Quincy Jones, le fusil à pompe ravageur de Mac Avoy, la violence très marquée, les courses poursuites et autres gunfights très bien faits. Ce couple tentent d’échapper à un monde hostile coûte que coûte, dans cette tentative de survie fort haletante. Du bon cinéma et un plaisir de voir à l’écran l’immense Steve McQueen.
Le "Guet-apens" de Sam Peckinpah est une adaptation du romancier Américain Jim Thompson. N'ayant pas lu le livre, je ne pourrai le comparer avec le film. Néanmoins, du point de vue cinématographique, c'est une réussite qui fait partie de mes favoris du réalisateur. Ce road-movie violent et quelque peu désabusé est le décor d'une romance entre le personnage principal interprété par l'inimitable Steve McQueen alias "Doc", marié à "Carol", jouée par la belle Ali McGraw. Cette romance tumultueuse, débute avec la sortie de prison de son mari après que celui-ci ait mandaté sa femme, qui l'attend dans la vie civile, d'aller rencontrer un mafieux notoire pour proposer sa force de travail en contrepartie d'un coup de pouce pour sortir de prison. Une fois dehors, le spectateur se demande si Carol a dû fauter pour sa libération. Ce doute insidieusement mis dans l'esprit, on suit les pérégrinations des deux héros en se demandant jusqu’où une femme peut-elle aller par amour ? Sûrement loin, d'après Peckinpah. Le film suit son cours à travers le Texas dans cette folle épopée (je ne peux m'empêcher de penser à « Bonnie and Clyde »), ce road-movie à deux (à noter qu'ils se mettent ensemble à l'issue du tournage) où la relation oscille entre moments de bonheur et désillusions. L'autre relation du long-métrage entre, le truand aux trousses de Doc - interprété par le charismatique Al Lettieri et son visage patibulaire - (après le braquage raté) et une blonde un peu perdue, sous les yeux de son mari prisonnier, se révèle l'antithèse de la relation de nos deux héros et est d'une violence psychologique et morale à toute épreuve. Pas encore débarrassés de leurs poursuivants, nos deux héros finissent dans une décharge au milieu des déchets et cela sonne comme une image de la renaissance de leur idylle après être tombé au plus bas. Cette même violence a son penchant "physique" lors des fusillades très réalistes toujours accompagnées de ralentis, chers à Peckinpah, et notamment dans la scène de fin de l'hôtel. Mais cette violence n'est pas gratuite, elle a un but : c'est mettre en lumière la violence dans le couple : sexualité, violence conjugale, tromperie, machisme et on peut voir d'autres facettes encore. La fin étonnante ne se termine pas mal et c'est une manière de relativiser le ton très désabusé que l'on retrouve dans de nombreux autres films du metteur en scène : il a réussi ici à réaliser un grand film d'action sentimental engagé. Pour conclure, je dirai qu'il s'inscrit dans la plus pure tradition des polars / « action movie » américains des « seventies », musclé et brut. Un vrai régal.
Steve McQueen à l'affiche, un bon scénario, et pourtant on s'ennuie. Et pas qu'un peu. La réalisation est fade, la musique oubliable, les dialogues passe-partout. Le duo blondasse bavarde et big moustache est en revanche bien trouvé. Avec en plus le cocu qui tient la chandelle.
Le Guet-apens ou "the getaway" est un film intéressant on pense au début bien à Bonnie & Clyde...mais on va ailleurs que ce dernier..l'Alchimie entre Steve McQueen et Ali MacGraw est très apparente sur l'écran..elle a d'ailleurs quitter son mari Robert Evans (célèbre président de Paramount et producteur du Godfather et Lovestory) pour Steve McQueen pendant le tournage de ce film.. Al Lettieri est excellent en complice gangster qui se retourne contre son boss et McQueen qui essaie de doubler tout le monde..on voit ou Michael Mann s'est inspirer pour son "Heat"..Ben Johnson dit Jack Benyon est aussi le méchant pourri à souhait..l'action va vite et on ne s'ennuie pas pour un film sorti le 20 Septembre 1972 plus de 50 ans...Quentin Tarantino en parle dans son dernièr livre "cinéma spéculation" en le citant comme une référence dans le genre.. À voir donc..
Le seul policier de Sam Peckinpah mais quel polar ! La cavale classique… mais avec la grande classe! L’immense maîtrise de Peckinpah et deux acteurs d’exception, un rythme d’enfer, de l’action sobre et efficace. La meilleure preuve de sa qualité est qu’il ne vieillit même pas dans un genre battu et rebattu. À revoir sans modération !
Polar apre mais aussi romantique avec un couple vedette à la classe folle. Mc Queen braque en costard, sa belle manie sourire et révolver. Un classique ! (Et dire que j'avais d'abord vu le remake...)
Voilà du cinéma comme je l'aime : de l'action sans se prendre au sérieux, de l'humour, des scènes d'anthologie, un couple glamour, Steve MacQueen et sa future femme Ali MacGraw, une maestria dans la façon de filmer, une fin heureuse, bref, deux heures qu'on ne voit pas passer. Et cette merveille de spectacle qui ne visait qu'à divertir date de 1972...Je pense que beaucoup de réalisateurs actuels devraient en prendre de la graine.
Dans ce film typique des années 70, on reconnaît bien la patte de son réalisateur Sam Peckinpah : images arrêtées lors du générique, rythme languissant, scènes sanglantes (ici à coups de fusil à pompe). Une fois de plus, j'aime beaucoup la photographie en Technicolor des films de cette époque bien plus belle que de nos jours. Pour le reste, je regrette le manque d'émotion que dégage le couple Steve McQueen/Ali MacGraw. D’ailleurs les motivations qui animent cette dernière me paraissent assez floues. Enfin, il faut bien reconnaître que face aux films de gangsters actuels signés Tarantino et consorts, « Guet-apens » ne fait plus le poids pour ce qui est de sa réalisation (basique), de son scénario (linéaire), et de ses dialogues (plats).
Dans le genre, je préfère Bonnie and Clyde, même si Steve Mcqueen est toujours aussi solide avec la belle Ali McGraw, on dirait un film d'action aventure de serie z, dans le plus style des années 70, le grand Sam Peckinpah, m'avait habitué à mieux. On retrouve, Al Lettieri du Parrain, jouant le mafieu Sollozzo et qui joue encore les truants. Quelques scènes agréables, mais bon. Je n'ait pas frissonner pour autant.
Sur un scénario de ce bourrin de Walter Hill, qui a tout de même pas mal édulcoré le roman original de Jim Thompson, Sam Peckinpah nous réalise en 1972 un western urbain où un ancien taulard, incarné par le charismatique Steve McQueen star de l'époque, court après une mallette noire remplie de billets de banque lui-même pourchassé par une bande de truands qui l'a trahi. On y retrouve les marques habituelles du cinéma de Peckinpah : les fameux ralentis lors des scènes de fusillade qui inspirèrent John Woo, l'otage féminine petit à petit consentante face à son ravisseur et le déchaînement de violence à la fin à travers la longue séquence de l'hôtel. Le début est assez étrange, on y voit Doc McCoy en prison en train de se remémorer les bons moments avec sa femme Carol qui l'accompagnera dans sa cavale. Mais comme dans Apportez moi la tête d'Alfredo Garcia ou Les chiens de paille, on sait que ce n'est que le calme avant la tempête.
Cest la deuxième fois que je vois ce film de Sam Peckinpah et je le connais par coeur à cause de son remake presque honteux de Roger Donaldson avec Alec Baldwin et Kim Basinger qui a copié plan par plan l'original que je trouvais pas mal lorsque je l'ai découvert dans les années 90 et dont mon avis a bien changé depuis. Sur un scénario de Walter Hill, Sam Peckinpah brosse un film violent et distrayant sur un couple dont le mari sort de prison contre un contrat de braquage de banque qui ne va pas se passer convivialement. Courses poursuites, fusillades et trahisons vont se succeder. "Guet-apens" est un chef d'oeuvre pour tout les amateurs de films d'actions parfaitement réalisé, notamment les ralentis réussits cher au réalisateur Sam Peckinpah. Steve Mc Queen et Ali Mc Graw forment un couple de choc dans ce film et meme dans la vie car ils étaient ensemble. A noter aussi la magnifique musique du compositeur Quincy Jones. Un régal.
Un peu plus d’un an après le fiasco de « Le Mans », Steve McQueen électrise à nouveau la toile, charmant, d’une pierre deux coups, le spectateur et sa jeune partenaire (et future épouse), Ali McGraw. Fidèle à lui-même, Sam Peckinpah ne fait pas dans la dentelle avec ce road-movie bien ancré dans son temps. Un film acéré, soutenu par un montage efficace, qui perd forcément de son punch lors des moments plus doux et intimistes.