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    Le Guet-apens
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    135 critiques spectateurs

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    Grouchy
    Grouchy

    126 abonnés 1 033 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 avril 2014
    Le désert à la frontière du Mexique est encore une fois le lieu de l'action du film de Peckinpah, avec une trame proche du western, sur les conséquences d'un braquage de banque qui a mal tourné. Le premier point à retenir est le fait, contrairement aux autres films du cinéaste, est la rareté de dialogues. Le spectateur n'en apprend donc pas vraiment sur les personnages. A vrai dire, tout est dit depuis le début : McQueen est un prisonnier qui a douté de la confiance de sa femme. Les personnages n'agissent que par l'action et non par la parole. La relation de confiance est le thème principal du film, donc si les personnages ne se parlent pas, c'est qu'ils se connaissent très bien et non pas besoin d'établir des conversations très longues, ce qui aurait dénaturé le film. Il n y a pas de changement exceptionnel dans le travail de Peckinpah, le spectateur reconnaîtra sa façon de créer le générique par des arrêts sur images, le montage des fusillades, et l'usage du télé-objectif filmant de loin les personnages, comme si la caméra était elle-même une arme à distance. Malgré quelques longueurs, Peckinpah a tout de même rajouté quelques notes d'humour ( le cocu ligoté ), et toujours une vision misogyne des femmes. Le scénario reste toutefois bancal, le film n'est qu'un exemple parmi les précédents de Peckinpah mais ne définit pas totalement son style cinématographique.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    111 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 août 2018
    Brillamment mis en scène par un Sam Peckinpah au sommet de sa forme, ce film de cavale violent et percutant regorge de séquences absolument géniales qu'on pourrait voir et revoir avec le plus grand plaisir. Steve McQueen y est brillant, entouré de sa compagne Ali MacGraw et de seconds rôles particulièrement inspirés. Un chef-d'œuvre du genre, qui, à n'en pas douter, a inspiré de nombreux cinéastes tels que Quentin Tarantino.
    sword-man
    sword-man

    87 abonnés 1 017 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 octobre 2010
    un grand polar 70's. tout y est: trahison, fusillade, braquage, amour... macho avec des gros flingues !! le tout filmé par peckinpah qui offre encore une grande réalisation. le couple steve mcqueen ali mcgraw fonctionne à merveille, la musique de quincy jones est parfaite et renforce l'immersion, on retrouve également les fameux ralentis de peckinpah qui ont fait sa réputation, mais également son thème de prédilection la cruauté du monde moderne. que du bohneur, j'adore.
    wesleybodin
    wesleybodin

    1 136 abonnés 3 864 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2009
    Un polar tout ce qu'il y a de plus efficace avec son lot de cascades, de fusillades remplissant parfaitement le cahier des charges. A cela s'ajoute des acteurs prestigieux (monsieur McQueen en tête) et une intrigue bien ficellée qui nous tient en haleine jusqu'à la toute dernière seconde. Une belle réussite qui restera encore de nombreuses années gravée dans les mémoires comme une réference en la matière.
    Shephard69
    Shephard69

    342 abonnés 2 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 août 2013
    Sam Peckinpah livre ici un nouveau polar toujours aussi sombre et violent avec une intrigue conventionnelle, quelques très bonnes scènes d'action sans oublier au milieu du film une longue séquence décalée, presque burlesque, qui n'a rien à voir avec le scénario. Steve McQueen, qui forme un très bon duo avec la jolie Ali McGraw, est égal à lui-même. Sympa...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2007
    quelle histoire a couper le souffle,
    le meilleur peckinpah assurement
    on se met tres bien dans la peau de steve mc queen!!
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 13 août 2011
    Très agréable film d'action. Avec un bandit très intelligent, très résolu et pas si méchant. Avec sa femme pas si gentille. Avec une fin inattendue.
    Davidhem
    Davidhem

    114 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 juillet 2007
    Trois ans après avoir réalisé "la horde sauvage", un classique du western qui lui permit d'être considéré comme l'un des meilleurs cinéastes de sa période et qu'on appellera plus tard le peintre de la violence, Sam Peckinpah se lance dans le domaine du thriller où il dirige le couple le plus prestigieux de l'histoire du cinéma de cette époque: Steve McQueen et Ali McGraw. Le film tiré d'un roman de Jim Thompson relate l'histoire tumultueuse d'un couple qui dévalise une banque et qui désire quitter les Etats-Unis avec le butin dans leur valise. Pechinpah veut dans un premier temps laisser la part belle à l'émotion entre les deux époux avant de s'attaquer à l'action proprement dite. Le scénario est extrêmement bien ficelé du début à la fin et offre de multiples rebondissements qui ne permettent pas au spectateur de s'ennuyer tant le film est intense et est composé de nombreuses scènes d'action spectaculaires avec l'utilisation fréquente du ralenti, la touche personnelle de Sam Peckinpah. Peckinpah tient à installer plusieurs intrigues pour qu'elles finissent par déboucher en un point précis et vers la fameuse fusillade d'où le titre Guet-apens. La musique colle bien à l'ambiance de ce film qui ne souffre d'aucun temps mort et qui offre des répliques savoureuses. Steve McQueen campe avec charisme son rôle de braqueur à la gachette facile et Ali McGraw est resplendissante de beauté et impressionnante de courage. Un film devenu culte et qui mérite sa grande notoriété!
    pierrre s.
    pierrre s.

    446 abonnés 3 314 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 juin 2018
    Le cinéma de Sam Peckinpah n'est décidément pas le mien. Avec The Getaway nouvel essai et nouvel échec. Bien qu'il ne s'agisse pas d'un mauvais film, loin de là, je n'en ressort pas emballé. Mis à part quelques scènes j'ai trouvé l'ensemble plutôt lent et pas super original.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 9 mars 2011
    j'ai trouvé ce film mou du genou pas forcement intérressant et le rythme est vraiment lent de plus je trouve que ça à vieillit
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 7 janvier 2010
    Les éléments du film sont très mal exploités sauf le fusil à pompe.
    Kubrick's Club
    Kubrick's Club

    41 abonnés 694 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 septembre 2008
    Film moyen, toutes les scènes ne se valent pas en intensité, ce qui en fait un film un peu longuet.
    Bruno TEF
    Bruno TEF

    6 abonnés 123 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 avril 2022
    guet-apens est un film de 1972 qui réunit Steve McQueen et Ali McGraw, sa femme dans le film, mais aussi dans la vie (pour meilleur, mais aussi pour le pire parait-il).
    Le scenario de base est l'histoire de Doc McCoy, braqueur de génie, qui purge 10 ans de prison dans un pénitencier du Texas. Sa demande de liberté anticipée étant rejetée et vivant très mal sa détention et les conditions abrutissantes de la vie carcérale, le Doc demande à sa femme de contacter un banquier véreux pour l'aider à obtenir sa libération en l'échange d'un marché : organiser le braquage d'une banque pour le compte de ce dernier.
    Finalement libéré, McCoy organise le coup, mais Benyon, le banquier, lui impose des coéquipiers, dont l'un deux se révélera un tueur sans pitié.
    Le braquage se passe mal, un des membres du commando abat le gardien de la banque, mais néanmoins McCoy parvient à s'emparer du butin et à prendre la fuite. Un de ses équipiers se débarrasse de son comparse et tente d'assassiner McCoy à son tour. Cependant, ce dernier est plus rapide et le laisse pour mort, il s'enfuit avec sa femme et le butin pour retrouver Benyon, procéder au partage et remplir ainsi sa part du marché.
    L'entrevue avec Benyon tourne rapidement au drame quand McCoy se rend compte que sa femme l'a trahi et que le banquier cherche à l'éliminer. Au dernier moment la femme de McCoy se ravise et abat le banquier.
    Le couple s'enfuit alors au travers du Texas pour regagner le Mexique, traqué d'une part par les comparses de Benyon et par le tueur laissé pour mort par McCoy, bien décidé à prendre sa revanche et s'emparer du butin et par la police d'autre part, qui recherche les auteurs du hold-up.
    Guet-apens est un film qui tient à la fois du polar, du road movie et du western moderne. C'est un film d'action nerveux où la violence est omniprésente. Certaines fusillades sont dignes des plus grands westerns, comme celle de la fusillade avec les policiers texans ou la scène finale dans l'hôtel.
    La relation entre McCoy et sa femme tout au long de l'intrigue intéressante. McCoy est violent avec elle et lui reproche son infidélité, refusant d'admettre que c'est lui-même qui l'a placée entre les griffes du banquier et qu'elle n'a accepté cette relation avec lui que pour sauver McCoy de la prison. De même, elle finit par assassiner Benyon de sang froid pour prouver son amour et sa fidélité à McCoy. Il faudra de nombreuses épreuves pour rapprocher les deux amants.
    Tout au long de leur folle cavale, le couple s'enfonce dans une situation de plus en plus inextricable. Traqués de toutes parts, leurs têtes mises à prix, ils sont conduits aux pires extrémités pour ne pas être reconnus durant leur fuite éperdue sur les routes texanes.
    Finalement après une fusillade mémorable dans un hôtel proche de la frontière mexicaine, le couple se débarrassera de ses poursuivants et finira par passer la frontière, fuyant encore et toujours la police, pour débuter une nouvelle vie avec le butin du hold-up.
    Guet-apens, cinquante ans après sa réalisation, reste une œuvre marquante, intense, violente et complaisante vis-à-vis de cette violence. Si le décor est indubitablement celui des années 70, le film reste très moderne et son rythme ne faiblit pour ainsi dire jamais. C'est un film incontournable qu'il faut voir au moins une fois. C'est probablement un des meilleurs rôles de Steve McQueen ... peut-être aussi un des rôles qui reflète le mieux la vraie personnalité de cet acteur disparu trop tôt.
    Pour résumer, guet-apens est une belle mécanique bien huilée qui ne devrait laisser personne indifférent. Il me parait difficile, sinon impossible, de faire mieux. 50 ans après ce film a gardé toute sa puissance et restera probablement inégalé pendant encore quelques décennies.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 208 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 février 2024
    L’écrivain Jim Thompson spécialiste du roman noir peu reconnu de son vivant ne pouvait pas rêver mieux que de se voir adapter au cinéma par Sam Peckinpah qui dès ses débuts à la télévision avait jeté son dévolu sur « The Getaway » (1958) dans l’espoir de pouvoir un jour le porter à l’écran. C’est David Foster un temps agent de Steve McQueen, Shirley MacLaine et Peter Sellers qui finit par acheter les droits. Il soumet immédiatement à Steve McQueen en plein tournage de « Le Mans » le projet d’un film. L’acteur est intéressé alors que Foster pense déjà à Peter Bogdanovich très en vogue depuis « La dernière séance » pour la réalisation. McQueen décide de s’impliquer dans la production via la société First Artists qu’il vient de créer avec Paul Newman, Barbara Streisand et Sidney Poitier. Peu satisfait du script concocté par Jim Thompson lui-même qui a sensiblement modifié la fin du roman, il fait appel sur les conseils de Bogdanovich au jeune Walter Hill, futur réalisateur, qui se charge d’adoucir quelque peu la tonalité générale du roman, notamment le cynisme du couple de brigands qu’il serait bienvenu de teinter d’un brin de romantisme pour marcher dans les pas du couple formé par Warren Beatty et Faye Dunaway dans « Bonnie & Clyde » (1967) d’Arthur Penn qui fait désormais référence dans le genre. Peter Bogdanovich qui doit par ailleurs réaliser « On s’fait la valise docteur ?» est éjecté du projet. McQueen pense alors à Sam Peckinpah avec lequel il vient de tourner « Junior Bonner » qui malgré son insuccès au box-office a convaincu l’acteur de ses qualités. Il reste à trouver l’actrice qui sera Carel McCoy, l’alter-ego féminin de Cater McCoy dit « Doc » (Steve McQueen). Peckinpah pense à Stella Stevens qu’il a déjà dirigée mais aussi à Angie Dickinson ou Dyan Cannon. David Foster de son côté suggère Ali MacGraw qui vient de faire pleurer l’Amérique entière aux côtés de Ryan O’Neal dans « Love Story » d’Arthur Hiller. On connaît la suite qui verra Steve McQueen tombe fou amoureux de la belle Ali. S’ensuit une idylle romantique et passionnée qui va enflammer le plateau mais aussi imprimer de la tension sur l’écran. Une idylle adultérine dont les rumeurs dans les tabloïds seront utiles à la publicité du film avant sa diffusion. Le film sera en effet un énorme succès, le plus gros de la carrière de Peckinpah qui permettra en sus à celle de Steve McQueen de s’extraire du faux plat traversé après les bides du « Mans » et de « Reivers » (Mark Rydell en 1969). Pourtant la critique de l’époque n’a pas épargné « Le Guet-Apens » lui reprochant une intrigue un peu artificielle et sans réel ressort dramatique pour finalement aboutir à pas grand-chose, enfermant l’habituellement très rugueux Peckinpah dans une mise en scène trop lisse et quelque peu mécanique. Le temps a joué son œuvre qui a vu le film nettement réévalué, notamment par la prestation habitée de Steve McQueen, l’alchimie du couple formé avec une Ali McGraw pas si hors sol qu’on l’a écrit à l’époque, l’incongruité malsaine et perverse du couple d’opportunité formé par Al Lettieri et Sally Struthers ou encore quelques scènes remarquables portant la patte du réalisateur spoiler: (le générique comme toujours somptueusement annonciateur chez Peckinpah, la poursuite dans les train et la fusillade finale) compensant d’autres moins réussies ou hors de propos (le casse très loin de la maestria de celui de « La horde sauvage », la baignade dans un parc surexploitée et la conclusion en happy end)
    . Malgré tous les problèmes rencontrés sur le tournage par Peckinpah que le plus souvent il provoquait lui-même, on peut dire que le résultat final relève du miracle. Enfin on ne pourra qu’être d’accord avec l’initiative de McQueen d’imposer Quincy Jones en lieu et place de Jerry Fielding, compositeur habituel de Peckinpah qui ne se gênera pas de faire savoir publiquement son mécontentement. Décidément, une vraie « tête de lard » que ce Peckinpah. Certes mais du lard de premier choix cela va sans dire.
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    771 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2019
    Steve McQueen et Ali MacGraw campe avec brio un couple traqué qui n'est pas sans rappeler celui de "Bonnie and Clyde". La réalisation de Sam Peckinpah propose une grande maîtrise au niveau du suspense et des scènes d'action, il y a également une bonne dose de violence et nous avons le droit à un scénario signé Walter Hill qui est habilement construit. Un grand thriller de la part d'un grand réalisateur !
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