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Un visiteur
4,5
Publiée le 12 juillet 2013
"Omar m'a tuer" est un polar particulièrement bien réussi. On a toute une enquête assez émouvante sur un jardinier opprimé par ses origines qui se voit victime d'un plan machiavélique. Le film est maîtrisé sur la réalisation, il ne manque pas de sentiments et montre l'horrifiante perfidie du racisme.
Une affaire policière intéressante, bien qu'on ne nous dit pas tout. On peut juste regretter que le film nous laisse dans le trouble jusqu'à la fin ; chacun doit se faire sa propre réflexion, c'est bien dommage, et à chaque fois que l'innocence d'Omar est démontrée grâce à des preuves évidentes, des dépositions de la cour le suspecte, remettant ainsi en doute son innocence. C'est très flou. Roschdy Zem prend clairement parti pour Omar mais sans en faire trop. Il montre les choses telles qu'elles sont, de manière honnête. C'est une histoire passionnante. Le film montre et dénonce une justice française parfois expéditive, à tort, ainsi que le combat d'un homme pour prouver son innocence, mais son illettrisme et sa difficulté à parler français le ralenti dans cette démarche, dans ce combat. Sami Bouajila est convaincant.
Film biaisé, où comme par hasard les preuves accablantes ne sont ni données ni expliquées. Omar est coupable et a bénéficié de discrimination positive car il est maghrébin.
Suis-je la seule à trouver ce film d'un ennui mortel ? Et à trouver le jeu des acteurs particulièrement minable ? J'ai énormément regretté d'être allée voir ce film au cinéma. Il est pour moi digne d'un film TV. Après il est vrai que je ne suis pas totalement neutre, étant donné que la tête et le jeu de Podalydès ne me reviennent pas du tout, cela a sans doute largement influencé ma notation. Mais c'est l'une des rares fois où j'ai voulu sortir de la salle (avec Berthe, ou l'enterrement de mémé). Bref une très grosse déception !
Un film dur sur les rouages de la justice , trés infecte quand elle perd les pédales , surtout bien souvent du à des hommes non capable et qui profite de leurs pouvoirs avant de penser pourquoi ils ont été nommé
Belle prise en main pour Roschdy Zem qui signe un compte rendu de séance sans pouvoir en dire plus sur cette affaire qui a déjà tournée en boucle sur nos postes. On vit la frustration jusqu'à la tentative de suicide et la peine d'une vie déchirée, enlevée. L'interprétation de Sami Bouajila y est pour beaucoup mais la structure et son montage également.
L'histoire véridique d'Omar Raddad. l'homme qui était accusé d'un crime qu'il n'a visiblement pas commis. Belle interprétation de Roschdy Zem pour un film à thèse.
Une enquête qui se révèle passionnante, bien que la partialité du réalisateur soit trop présente, par rapport à une affaire où de nombreuses zones d'ombre demeurent. La performance de Sami Bouajila est exceptionnelle, d'une crédibilité confondante. La réalisation est très réussie, épurée, ainsi que la direction d'acteurs. Néanmoins, le tout manque un tant soit peu de souffle, on a vraiment affaire à un film engagé, un plaidoyer pour prouver l'innocence de Omar. On en veut pour preuve le point-de-vue qui ne se place que du côté du journaliste engagé dans ce sens.
Flash back, années de prison, contre enquête : L'émouvante reconstitution de l'enquête par Roschdy Zem est réussit : Un scénario extrêmement bien ficelé et un casting 5 étoiles (Bouajila, Podalydès). Défaut ? La durée trop courte du film (1h25) alors que le sujet aurait pu être plus approfondit dans l'espoir de nous faire verser une larme.
Si la forme et le style se révèlent être de bonne facture, le parti pris partisan pour décrire l'innocence d'Omar ne permet pas de juger totalement le fond du sujet ! Et bien évidemment au vu de ce film on ne peut pas imaginer le moindre instant de la culpabilité d'Omar...mais judiciairement le dossier est il aussi simple et scandaleux comme il est décrit dans ce film ? A noter la performance remarquable de Sami Bouajila qui habite son rôle avec une intensité rare !!!
Après « Présumé coupable », voilà « Omar m’a tuer », autre présumé coupable. Roschdy Zem s’est contenté de narrer à plat un fait judiciaire sans trop de relief. Sans doute parce que Omar, le vrai, se bat toujours pour reconnaître officiellement son innocence. Il n’a pas toute latitude pour « romancer » son sujet. Et pourquoi romancer ? Pourquoi ne pas se contenter des faits ? D’aucuns diront que ce n’est pas du cinéma, autant faire un documentaire. Peu importe, le film de Zem est honorable et percutant. Il est bon de nous rappeler ce fait tragique. Que la justice se montre injuste en fonction des pièces qu’on lui rapporte est malheureusement légitime ; mais qu’elle se refuse à perdre la face en ne voulant pas comparer l’ADN au fichier national me paraît non seulement injuste mais terrifiant ! La justice ne juge pas objectivement et ce film comme tant d’autres ne nous donne pas une image consciencieuse et professionnelle de la justice pour tous. Bouajila est remarquable dans son interprétation et Podalydès apporte une pointe de fraîcheur à ce drame que vit encore Omar Raddad. Film à voir ne serait-ce que pour nous renseigner, pour rafraîchir la mémoire.