Ce film est surement le navet de l'année, bien que l'année débute on ne pourra pas faire pire... Le jeu d'acteur est trés nul, on croirait regarder un reportage sur zone interdite sur des clichés ressassé à longeur de journée. Le film ne dure qu' 1h10 minute, pas plus long d'un dessin animé, a croire que le réalisateur n'en avait rien à faire de film, le resultat est que c'est un film baclé d'un ennuit pas possible. Ne perdez pas votre temps et passé votre chemin. Et pour info le frere Debbouze n'est pas fait pour le cinéma.
Un point de vue sur la radicalisation religieuse et la dérive vers le terrorisme. Dommage que les 3 jeunes soient totalement passifs et atones face à leur mentor. Ils ne se posent aucune question! Et c'est la le principal défaut de ce film qui n'exploite pas assez les tortures intérieures de ces jeunes recrues et n'apporte pas la contradiction au discours radical du "gourou". Sinon les acteurs sont pas mal.
Film tendu, sans rien de superflu, mais au contraire un peu trop expéditif parfois. Le scénario, convaincant et réaliste, n'évite pas le schématisme par moment mais l'interprétation est excellente.
Six ans après la claque LA TRAHISON, film sur la guerre d'Algérie, Philippe Faucon s'attaque une nouvelle fois à un sujet difficile: l'endoctrinement des jeunes de banlieues dans l'islamisme radical. Franchement, ça fait du bien de voir que des réalisateurs utilisent encore le medium cinématographique pour exposer une idée, alerter l'opinion, tirer la sonnette d'alarme. Sérieusement, rare sont les cinéastes à avoir les couilles d'affronter des sujets de société épineux et encore plus rare sont ceux qui abordent le thème de la religion dans les banlieues. Même Kassovitz ne s'y serait pas frotté LA DESINTEGRATION nous explique de manière désarmante comment des jeunes peuvent facilement basculer dans l'islamisme radical. Avec une mise en scène sèche comme un coup de trique, Philippe Faucon dresse le portrait de jeunes qui perdent pied face à l'illusion de la France "Black Blanc Beur". Ali est en bac pro maintenance de systèmes automatisés et cherche désespérément à obtenir un stage. Après des centaines de CV sans réponses, Ali prend la rage. Nasser se fait virer de chez ses parents et erre sans but dans la cité, son sac de vêtement à bout de bras. Ces deux jeunes sont les proies parfaites pour Djamel, un habile manipulateur qui va les convertir à l'islam radical et leur parler avec passion du mouvement des combattants djihadistes. Aidé d'un scénario implacable et de dialogues certes didactiques mais nécessaire à la compréhension des faits, Philippe Faucon pointe du doigt l'inertie des politiques face aux nombreux problèmes des banlieues. En laissant des millions de gens en dehors du système, il ne faut pas s'étonner que certains d'entre eux puissent avoir la rage. C'est ce qu'un homme comme Djamel a parfaitement compris. Face à l'incapacité du système à prouver à ces jeunes que la France a besoin d'eux, face à la perte de repères sociaux de certains d'entre eux, notre pays, par son seul désinterêt, fabrique une jeunesse dépressive qui peut aisément basculer dans le radicalisme sous l'influence néfaste d'hommes qui se réclament à tort d'être au plus haut sommet de l'Islam. Ces hommes font tout ce que la France oublie de faire: Valoriser, écouter et comprendre ces jeunes. Le problème étant qu'ils le font à leur manière. Philippe Faucon nous montre également que l'on peut réussir en venant de la banlieue et que la mixité est possible. Tout n'est pas noir dans les banlieues grises. LA DESINTEGRATION (excellent titre d'ailleurs) nous parle d'abus de faiblesse, de manipulation mentale très sophistiquée et des dangers que tout cela comporte. La désintégration, c'est le désastreux travail opéré par Djamel sur ses jeunes recrues. Le frère d'Ali (incarné par Kamel Laadaili), inquiet face au changement de comportement de son frère lui dit si justement dans le film: " Tu comprends peut être pas toi même ce qu'il t'arrive. Par contre ces mecs eux ils ont tout compris. Ils savent s'y prendre avec les jeunes comme vous. Ils connaissent parfaitement le fonctionnement de vos têtes. Ils savent mélanger le vrai au faux pour faire passer le faux. Alors moi je te conseille, ne fait pas que les écouter et fait marcher ta cervelle un peu." LA DESINTEGRATION a cependant les défauts de ses qualités. En voulant dresser un constat accabalant sur un phénomène précis en 1H15, Philippe Faucon opère des raccourcis flagrants, ce qui peut nuire parfois à la crédibilté de la psychologie de certains protagonistes. Ali (incarné avec puissance par le frère de Jamel Debbouze) bascule trop vite du côté obscur par exemple. Mais cela n'empêche en rien la grande réussite qu'est LA DESINTEGRATION, film réalisé quelques mois avant l'affaire Mohamed Merah...
Un film prenant sur la méthode de recrutement des mouvements terroristes au nom de la Djihad, à la limite du documentaire, je l'ai trouvé un peu court mais le jeu des acteurs est excellent et le scénario tiens la route.
Désireux de voir ce film essentiellement pour savoir quel était le niveau du petit-frère de Jamel, je suis ressorti déçu de la séance. Non par la performance de Rashid Debbouze, plutôt convaincant, mais par le film lui-même: de trop nombreux raccourcis, de trop nombreux clichés et des acteurs moyens... L'évolution des personnages est bien trop radicale à mon sens.
Moi je dis bravo à ceux qui on fait ce film parceque c courageux de parler de sujet comme ça et les acteurs sont vraiment bien. Je les trouve touchant et le film aussi
Il ne se passe pas grand chose, mais du coup c'est un film sans prise de tête. En plus d'une critique sur l'extrémisme islamique c'est une critique de la république française encore incapable d'intégrer ses enfants de l'émigration. J'aime: le fait que le film ne rentre pas dans l'analytique. J'aime pas: la pauvreté des dialogues
Ce film est fort et intense. Bonne connaissance du sujet.Ce film m'a touché je connais hélas ces situations.J’ai été embarqué dans cette histoire comme le jeune personnage prit dans les filets du manipulateur. C’est raconté simplement et avec force et les acteurs sont touchants et sincères. Ce film est pétrifiant de vérité racontée modestement et avec une grande efficacité, il ne laisse pas indifférent. Pourquoi n'est-il pas dans plus de salles c'est assez compliqué pour le voir?
Un film d'une incroyable efficacité, dommage qu'il est projeté dans peu de salle. Ce film peut être projeté dans les écoles car c'est un moyen de prévention et à tout nos candidats pour ne pas oublier la population des banlieue