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Un visiteur
4,0
Publiée le 11 avril 2014
tout est dans le titre, au lieu de s'intégrer, ces jeunes se font enbrigader par un recruteur à la voix lénifiante qui leur bourre le crâne de clichés, même si le propos du réalisateur est juste, le film est un peu complice des ces gens qui mettent tous les tords sur les nons-croyants et donc "énemis de l'Islam", c'est un sujet qui malheureusement reste d'actualité et encore pour bien longtemps, se servir d'une idéologie ou d'une religion à des fins dévastatrices l'histoire de l'humanité en est remplie, les intégristes de tous bords qu'ils soient puisent leur haine dans de veiux manuscrits qui, il faut le reconnaître, sont obsolètes et dangereux quand ils sont détournés de leur idée ou usage premiers, les chrétiens l'ont fait bien avant notemment en Amérique et l'on voit ce que cela a donné: des génocides ces jeunes qui sont pris pour cible par ces fanatiques qui n'ont rien de religieux, sont les premières victimes, ce film est rapproché à un autre film taitant le même sujet "paradise now"
Très bon film dans la mesure on ne sait pas à quel moment les jeunes dérivent réellement, à quel moment ils franchissent la ligne rouge, et à quel moment ils seraient bons qu'ils s'arretent (au début leur "transition délinquance => religion pacifique" parait positive...). Un très bon suspense également sur la fin. Un poil caricatural dans les personnages, d'où le 4/5 et non 5/5.
Après l'intégration prônée par le gouvernement, voici la désintégration qui nous entraine dans une cité lilloise, dont trois des jeunes habitants vont tomber sous la coupe d'un trentenaire qui va les convaincre de devenir les kamikazes d'un attentat terroriste. Le réalisateur Philippe Faucon tente d'expliquer comment l'exclusion et la discrimination associées à un habile endoctrinement peuvent conduire à un islamisme radical. Le cinéaste évite la caricature, le pathos, son sujet explosif illustre parfaitement la manière dont la désillusion et l'abandon peuvent mener au rejet de la société. Cette chute d'une grande valeur humaine est servi par une mise en scène rigoureuse et par une interprétation remarquable d'acteurs amateurs, de laquellel émerge Rashid Debbouze. Un film d'une brulante actualité.
Dommage. Le film est en lui-même un acte fort qui se pose sur un terrain complétemtn miné, le ton est juste, bref on se se croirait dans un bouquin de sociologue genre Dounia BOuzar (« La République ou la burqua »). Sauf qu’aussitôt passée la justesse du ton, on ne comprend pas trop ce que vise Philippe Faucon en montrant la transformation accélérée de trois jeunes beurs entraînés dans le djihad d’un de ces prédicateurs qui sévissent dans les banlieues. Faire une plongée hyper réelle dans un phénomène qui existe au su et au vu de tous depuis une bonne quinzaine d’années ? Why not . Mais peut être alors que ça aurait valu le coup de creuser un peu plus, par exemple en évitant d'en faire des tonnes sur le racisme. Ce n’est pas le racisme qui fait le terreau des prédicateurs (là-dessus, les blacks 'n beurs sont rodés depuis l’âge de deux-trois ans et ils ont eu tout le temps de relativiser), c’est que, quand on appartient au sous prolétariat de ces cités à l’atmosphère enchanteresse, qu’on a appris à sourire plus ou moins aux éducateurs de rue envoyés par la municipalité, et qu’on comprend que sa culture n’est qu’un bricolage entre foulard et télé, alors, oui, l’islam et l’intégrisme apparaissent pour des ados comme d’excellents moyens de se recomposer une identité et de nous dire merde à tous, parents inclus. C’est le marxisme des années 70, à part que le marxisme unifiait les ados des cités et des quartiers chics. Quoi qu’il en soit bravo pour avoir voulu injecter ça en pleine campagne électorale. Là, P. Faucon a raison, il faut absolument sortir de ce merdier .
(…) le film ne donne pas dans la représentation négative et alarmiste des banlieues françaises : le regard humaniste porté sur les personnages (remarquable Rashid Debbouze) s'attache à montrer comment la désintégration sociale isole mais aussi rapproche les individus d'un même milieu.
Un film sur un sujet trop peut traité et qui arrive plus souvent qu'on le pense Rashid joue bien sont rôle mais si je trouve que l'histoire va trop vite on n'a pas le temps de s'attacher au personnage c'est dommage on aurais voulu plus de profondeur
Claude Guéant qui vient nous parler de "civilisations, qui dénonce l'Islam et de lautre côté Philippe Faucon qui réplique en dénonçant l'exclusion sociale et qui nous montre la montée de l'islam fondamentaliste, et pose également plusieurs questions à travers le parcours de 3 jeunes au moment où leur destin va basculer... Toutes les comédiennes et les comédiens du film imposent leurs personnages avec justesse et intensité... Assurément le film engagé du moment à voir au moment où Sarkozy entre en campagne.
Bien que réalisé rapidement et avec des moyens limités, voici un petit chef d'oeuvre. Un sujet hyper-délicat y est traité avec habileté et intelligence, tout en interrogeant le spectateur sur ses propres responsabilités. Comment transforme-t-on un français, musulman, bien intégré, pas religieux pour un sou (Debouze remarquable) en un islamiste radical prêt à devenir "martyr". Un film qui sortait quelques semaines avant Carcassonne/Toulouse ! On imagine aisément que le héros aurait pu être un genre de Anders Behring Breivik (Oslo l'été dernier). Ce que le film montre c'est la cause des causes : les ravages, sur des esprits fragilisés par ailleurs, de l'idéologie du "choc des civilisations".
En sortant au cinéma dans le même temps que l'affaire "Mohamed Merah", le film a a trouvé le timing idéal. Car oui, "La Désintégration" est, à quelques choses près, la destinée de Mohamed Merah. Une jeunesse plutôt heureuse, mais un passage à la vie adulte très compliqué en raison de la discrimination à l'embauche. S'en suit alors une immersion en eaux troubles et une radicalisation de l'individu via la manipulation de réseaux islamistes. Pour sa première, Rashid Debbouze est convainquant dans la peau de ce jeune homme égaré. L'histoire pourrait paraitre assez fidèle à la réalité mais le timing me semble un peu trop rapide. Enfin, le rythme général du film m'a paru vraiment lent et la vie personnelle du personnage principal peu transcendante. C'est donc le sentiment d'ennui qui aura primé sur le tout...
Ce film retrace en très peu de temps et avec peu de moyens le parcours d'une certaine désillusion vers le djihad de jeunes paumés d'origine Maghrébine. Il ne s'embarrasse pas de faire dans la dentelle ni dans l'analyse psychologique fouillée des personnages. Il n'y a pas de gris, mais du noir et du blanc. Les bons et les mauvais. Il montre le désarroi de la famille face aux errances de l'un des leurs en qui ils ne se reconnaissent pas. Ce film a surtout le mérite d'exister. Il est un bon départ pour une réflexion sur ce sujet brûlant et malheureusement de plus en plus d'actualité.