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    La Désintégration
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    95 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 21 février 2012
    [...] Que toute réflexion se situe dans un mouvement constant, sur lui-même et sur le monde, un flot incessant d'arrivée et de départ qu'il ne faut ni arrêter ni pousser mais laisser libre d'agir et d'interagir dans le cercle le plus vaste possible. En ce sens, la radicalité, lorsqu'il s'agit d'une idée, est un échec, triste constat, de la portée intellectuelle du propos aussi bien qu'un aveu de son vide, ou du moins de son manque de sens. L’ambiguïté n'est-elle pas le secret de toute œuvre d'art ? [...]
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2012
    Efficace, concis, sans fioritures ni manichéisme, ce film de Philippe Faucon aborde un sujet brûlant et sensible : la place et la reconnaissance des fils et des filles d’immigrés dans la société française, à l’instar d’Ali qui, diplôme en main, ne réussira pas à décrocher le stage auquel il aspire tant. Faiblesse de caractère ? Sentiment d’humiliation ? Manque de persévérance ? Le jeune homme succombera au charme vénéneux de l’islamisme intégriste distillé par Djamel (impressionnant et inquiétant Yassine Azzouz), au grand désarroi de ses proches, et poursuivra les conséquences de cet aveuglement idéologique jusque dans l’action terroriste. De par son sujet, l’œuvre est à rapprocher du « Hadewijch » de Bruno Dumont.
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 avril 2012
    Brillamment sous-entendu sur l'affiche, la Désintégration (Dés/intégration) parle avant tout du mal que se donnent les "étrangers" (à savoir les français dont l'origine n'est pas française) pour s'intégrer, pour finalement récolter la déception. Une déception qui est d'ailleurs plus ou moins bien reçue et, comme le montre astucieusement le film, peut être source d'une faiblesse telle que la manipulation est ensuite un jeu d'enfant pour le premier adulte charismatique venu. Un leader probablement trop charismatique, ainsi que des jeunes sûrement trop naïfs. Tels sont les deux principaux défauts du film. En dehors de ça, les acteurs livrent une performance tout à fait remarquable, particulièrement Rashid Debbouze (excellent, et bien moins agaçant que son aîné) et Yassine Azzouz. En abordant, des thèmes d'actualité comme le racisme et la religion, Philippe Faucon semble en profiter pour faire parvenir aux spectateur un appel à l'égalité. Par ailleurs, celui-ci met en scène le récit sous différents points de vue, à savoir celui d'Ali, pour commencer, puis celui de sa famille, et enfin le point de vue de ses camarades. À noter que ce choix, risqué au premier abord, est totalement maîtrisé et de ce fait, assez pertinent puisqu'il permet ainsi au spectateur de faire la nuance entre les différentes "sortes" de musulmans et, par la même occasion, la religion abordée sous différents aspects (ici, l'extremémisme entre en contraste avec le respect initialement enseigné par les proches d'Ali). Tout cela en évitant brillament les clichés, Philippe Faucon réalise alors une oeuvre à la peau neuve, qui parvient à faire rire comme à bluffer. Notamment lors de la scène finale (le dernier quart d'heure), incroyablement réussie. En conclusion, La Désintégration est une bonne comédie dramatique, courte sur la durée mais cependant pleine de bonnes idées. Il y a juste ce petit manque de crédibilité lors de certains passages, qui empêche au long-métrage d'exploiter tout son très bon potentiel.
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    203 abonnés 1 910 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 mars 2013
    Ce film, qui se veut pourtant réaliste et objectif, souffre de son schématisme voire de son manichéisme. Il y a les bons Musulmans (ou d'origine) d'un côté, les faibles et les mauvais de l'autre. Suffit qu'ils se sentent rejetés et ne trouvent de travail au niveau de leur qualification pour se laisser manipuler par un idéologue islamiste chargé de recruter des djihadiste. Pas la moindre nuance, la moindre subtilité dans ce discours à l'emporte-pièce. Les ellipses, la trop grande rapidité de l'évolution de jeunes gens soudain prêts à se faire sauter contribue à nuire à la crédibilité de ce film. Aucun des trois candidats au djihad n'inspire la moindre sympathie, aucun ne semble avoir le goût de vivre ni éprouver le moindre sentiment, sauf l'un d'eux pour sa mère, et encore. Sur le même thème, Paradise now, tout en nuances, qui racontait l'histoire de deux jeunes terroristes palestiniens en montrant leurs contradictions entre désir de vivre et révolte désespérée, était beaucoup plus réussi. On peut enfin se demander si un tel film n'a pas un effet très négatif sur une partie des spectateurs en renforçant l'islamophobie, malgré la présence d'un "bon Arabe" qui a épousé une Française blanche et rompu avec les traditions religieuses.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 septembre 2020
    La Désintégration aurait pu être une bonne histoire. Mais ce ne l'est pas car c'est lent et tout à fait hors de son contexte. Il est conseillé aux personnes nées et élevées en France, éduquées dans la même école achetant de la nourriture dans le même supermarché de s'intégrer dans la société française. D'innombrables heures à la télévision à parler de personnes refusant de s'intégrer. Que signifie s'intégrer ?. Ils parlent la langue et ils ont suivi les mêmes cours d'histoire et de géographie. Ils ont réussi les mêmes examens. Ceux qui refusent de s'intégrer c'est qu'ils ne le peuvent pas. La couleur de la peau et les cheveux noirs bouclés n'ont rien à voir dans tous ça. Certains vont jusqu'à changer de nom légal uniquement dans l'espoir d'être considérés comme égaux. Il s'agit donc de l'inverse du processus, se soumettre à la théorie du complot et aux prédicateurs qui promettent une identité intégrée de l'autre côté du monde réel. Mais cela ne suffit pas pour faire un long métrage...
    Nicolas F
    Nicolas F

    13 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 janvier 2014
    Très bon film sur un sujet délicat. Bonne histoire, bien documentée et très bien interprétée.
    Gody G.
    Gody G.

    21 abonnés 326 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2013
    sujet pas très habituel au cinéma. ça me rappelle l'histoire de Mohamed Mera. J' aurais aimé que le film soit sous-titré. La bonne dame parlait arabe, les répliques de ses gamins ne permettaient pas de tout comprendre. j'ai trouvé tous les comédiens convaincants dans leur rôle sauf Yasine Azzouz, qui pour moi devrait plutôt jouer des rôles de séducteur ou d'amant. ça lui conviendrait mieux vu qu'il chuchote tout le temps.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 février 2012
    La désintégration, c'est l'histoire de trois jeunes des cités de Lille qui ne se connaissaient pas au départ mais qui vont pourtant vivre la même expérience ensemble. Tous les trois déçus de la société française et notamment de la politique aux méthodes peu scrupuleuses de recrutement de certains patrons envers les candidatures aux profils typés maghrébins, ils vont se tourner vers l'un de leurs aînés qui, lui, sait les comprendre et sait comment les aider (à sa manière...).
    Eviter les raccourcis au sujet de l'Islam était le principal défi de Philippe Faucon et il est assez réussi grâce entre autre au développement, succinct certes, mais efficace des personnages secondaires qui dépeigne un Islam modéré voir éclairé comparé à l'Islam aux valeurs rétrogrades (mais tellement plus efficace auprès des adolescents en manque de repères...) incarnées par le personnage de Djamel.
    Le film est court (1h18) et Faucon a surement bien fait afin de ne pas tomber dans les clichés que l'on connaît tous à propos de la religion.
    Pour que son film soit tout de même assez dense et qu'il puisse raconter la descente en enfer inconsciente des trois jeunes, le réalisateur a eut recours à beaucoup d'ellipse qu'il maîtrise, il faut le dire, à la perfection. Il nous fait avancer ainsi dans le temps et dans la peur sans que l'on s'en aperçoivent. Il fallait en effet "montrer comment l'accumulation des blessures, des déceptions liées au sentiment de mise à l'écart ou d'empêchement (réel ou fantasmé), va se transformer en aigreur, en intolérance, en violence".
    Malgré une mise en scène qui manque de pêche et de musique à mon goût, Philippe Faucon livre ici un film coup de poing contre le repli religieux et la sectarisation. Un film dans lequel on peut voir un enjeu éducatif profond.

    CBTR : http://comebackfrommovietoreality.blogspot.com/2012/02/critique-la-desintegration-philippe.html

    Pierre E.

    Titre original : La désintégration
    Date de sortie en salle : 15 février 2012
    Réalisé par : Philippe Faucon
    Avec : Rachid Debbouze, Yassine Azzouz, Ymanol Perset...
    Genre : Drame
    Nationalité : Français

    Synopsis :
    Une cité dans l'agglomération lilloise, aujourd'hui. Ali, Nasser et Hamza, âgés d'une vingtaine d'années, font la connaissance de Djamel, dix ans de plus qu'eux. Au yeux d'Ali et ses amis, Djamel apparaît comme un aîné aux propos acérés et au charisme certain. Habile manipulateur, il endoctrine peu à peu les trois garçons, connaissant mieux que quiconque leurs déceptions, leurs failles et leurs révoltes face à une société dans laquelle ils sont nés, mais dont aucun des trois ne pense plus désormais faire partie.
    Septième Sens
    Septième Sens

    84 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 mai 2013
    Au lendemain des élections présidentielles où le thème de l'immigration a souvent fait polémique, La Désintégration arrive au très bon moment pour faire un constat de la société française actuelle. Oui nous faisons, encore en 2012, des différences entre blacks blancs et beurs. Mais non, il ne faut pas être défaitiste et croire que cela n'évoluera pas. Ali est un jeune lillois qui tente désespérément d'obtenir un stage pour son bac pro, mais enchainant les refus, il va se tourner vers Djamel, un extrémiste qui va lui ouvrir une autre voie. Le film suit son parcours progressif, et nous sommes étonnés de voir la rapidité à laquelle Ali rejoint la cause islamiste. En effet, alors que le jeune est bon élève et a de solides bases familiales, cela ne l'empêche pas de tout plaquer du jour au lendemain. Ce comportement nous fait froid dans le dos et nous interroge : Qu'est ce qui se passe dans la tête d'un homme à ce moment précis et comment peut-il passer de « l'autre côté » avec une telle facilité ? En outre, Faucon dépeint avec réalisme une France qui n'intègre pas les étrangers comme il faudrait. Au lieu de leur donner leurs chances, elle les met à l'écart et les laisse « entre eux ». Cet aspect, les extrémistes s'en servent pour intégrer ces jeunes dans leur mouvement, les voyant faibles psychologiquement et sans port d'attache. Mais on le voit bien, ce dernier n'est que folie en promouvant seulement la violence et non la paix. En utilisant une mise en scène sobre et neutre, le cinéaste arrive à nous faire passer son message tout sauf didactique, mais d'une justesse implacable. La conclusion est grave, sans appel et profondément pessimiste, car aucune solution n'est apportée. Seule la triste réalité, dérangeante, demeure.
    Kana57
    Kana57

    39 abonnés 936 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2012
    Ce Film est en plein dans l'actu Phillippe Faucon traite son sujet plutot éfficacement le rejet de jeunes Francais de Banlieue qui Bascule dans l'extremisme
    j'ai trouvé le film beaucoup trop facile et trop court passant de scene a une autre
    Sa manque de Finition et de consitance se laissant juste porter sur son sujet initial,les Personnages joue juste mais j'aurais aimer qu'il soit nettement plus décortiqué en apprendre plus
    De mon point de vue ce film s'apparenterais plus a un docu avec a chacun sa conclusion propre sur le sujet A voir tout de meme sa evite de se coucher con le soir et de voter UMP mdr
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 22 janvier 2017
    Je m'attendais à bien pire, c'est-à-dire à l'angélisme et la victimisation systématique colportés par nombre d'autres films qui déversent par devers eux la propagande de l'auto-flagellation, du #vivre_ensemble et du #pas_d'amalgame. Notez que le #pas_d'amalgame remplit parfaitement son contrat pour sa part, ce qui permet d'éviter tout procès et poursuite éventuels pour #stigmatisation et #incitation etc, etc.

    Après tout, les différents cas de figure sont tous montrés avec une certaine neutralité, un choix diplomatique étant donné un sujet aussi brûlant. Ainsi, le racisme anti-arabe, le chômage endémique de cette communauté mais également justement, le communautarisme et la paranoïa dont fait preuve cette même communauté, sa religiosité à tout crin et son rejet de la France, rejet plus ou moins larvé.

    On a même le discours de l'Imam, merveilleusement tolérant, qui déconseille aux jeunes de brûler les bagnoles parce que c'est pas halal. On a même le jeune Français fraîchement converti à l'Islam, un classique.

    On a aussi l'Arabe très bien intégré qui a épousé une Française et qui n'est pas barbu non plus. Nous avons donc là notre petite portion du #vivre_ensemble (tout de même), portion non négociable. Nous avons par ailleurs une certaine dose d'auto-flagellation (il en faut), notamment les propos sur les parents qui ont trimé et perdu la santé pour faire les sales boulots de ces "maudits Français".

    Enfin, le plat de résistance, la radicalisation et le passage à l'acte terroriste. Sur ce point et comme l'ensemble du film, le réalisme prévaut -ou ça y ressemble- et le côté documentaire qui va de pair, froid, détaché. Il manque le commentaire.

    Car, l'autre défaut du film, outre ses petits moyens, est de contenter tout le monde et de ne pas s'engager. Cela dit, l'avantage évident est précisément de rester assez lisse et de ne fâcher personne, ni le Mollah, ni Jean-Marie. Moi non plus, je ne veux fâcher personne, ce sera donc 5, ni bon ni mauvais.
    Craoux
    Craoux

    30 abonnés 288 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 avril 2013
    Que dire ? ... rien c'est finalement presque mieux. Ce pseudo film n'examine pas les raisons de ces chemins personnels confusants ouvrant la voie à cette forme de lâche, très lâche radicalité. Dommage qu'il n'y ait pas de contrepoids à ce genre d'entreprise cinématographique visant à alerter sur le risque que ces névrosés du djihad font peser sur l'ensemble de la communauté musulmane .... la haine de "l'autre" se renforcera tôt ou tard.
    Paul F.
    Paul F.

    12 abonnés 246 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 février 2012
    Si ce film avait voulu être crédible il eut été capital de développer la psychologie de chacun des personnages, l’essence même du film étant justement le processus d’endoctrinement qui mène ici aux attentats suicides. Si l’on considère donc le cœur du sujet, de deux choses l’une, ou bien le film a été bâclé en se disant que le message délivré suffira amplement, ou bien la réalisation n’a pas été capable de traiter réellement ce sujet sur le fond. Et si il n’est question que de délivrer le message, louable évidemment, il ne nous apprend rien que l’on ne sache déjà. Pour ceux qui ont voulu voir dans ce film l’explication de cette dérive communautaire, ce n’est pas ici le sujet. Mais il faut saluer l’engagement du réalisateur Philippe Faucon. La chute est poignante. Pour ces deux dernières raisons je mettrais 2 étoiles.
    domido60
    domido60

    11 abonnés 206 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 février 2012
    Comment transformer un gentil, jeune étudiant en moudjahidin, machine de haine et de mort! La démonstration de Philippe Faucon est terrifiante de simplicité et d'efficacité! le scénario et le jeu des acteurs dépouillés de toutes fioritures nous renvoient à une douloureuse actualité . À voir absolument si vous avez une salle qui le projette
    labadens
    labadens

    12 abonnés 242 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2017
    Une montée lente mais inexorable : le réalisateur part du quotidien, puis ajoute progressivement des éléments qui étaye son propos. La construction est bien conçue, et ce film est lucide, voire visionnaire. Avec le recul tenant compte de sa date de sortie en salle, je m'en aperçois et les temps qui viennent ne feront qu'en souligner la pertinence...
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