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Acteur shakespearien d'excellence, Sir Laurence Olivier a rèalisè une prècieuse version d'"Henry V" en 1944! Cachez sa couronne dans les replis de vos coeurs, le père Olivier ira l'y dèterrer! A la partie strictement intimiste et dramatique, il ajoute des scènes de bataille spectaculaires! Mais son idèe la plus riche fut de conserver le caractère « thèâtral » du drame shakespearien et de nous faire assister à une « reprèsentation » de "Henry V" dans un thèâtre de l'èpoque èlisabèthaine! Le technicolor contribue à donner aux dècors le style des enluminures du XVe siècle! Dèbutant par la reconstitution d'une reprèsentation au thèâtre du Globe alors que la camèra survole la Tamise dans une scène d'ouverture fascinante, le film, bavard et manquant parfois de rigueur, ne nèglige cependant pas pour autant la rèalitè de l'èpoque puisque "Henry V" comprend aussi (et surtout) la sèquence cèlèbre sur la fameuse bataille d'Azincourt. « Dans la paix, rien ne sied tant à un homme que la modeste douceur et l'humilitè ! » Et rien n'empêchera "Henry V" de tomber amoureux d'une fleur de Lys, la Princesse Katherine, interprètèe avec conviction par Renèe Asherson! D'un roi qui parle assez bien le français pour duper la plus sage demoiselle de France! En somme, un classique du 7ème art considèrè pour beaucoup comme l'une des meilleures adaptations de l'oeuvre de Shakespeare dans le genre du thèâtre filmè...
Dans la perspective de voir un nouveau chef d'oeuvre après avoir adoré "Hamlet" et "Richard III", les deux autres adaptations de Shakespeare que Laurence Olivier a réalisées pour le cinéma, j'ai abordé ce fameux "Henry V". Et je dois avouer que j'ai été déçu de côté-là. La réalisation de Laurence Olivier manque parfois de rigueur en partie à cause d'une certaine surcharge décorative. Bon, je ne doute un instant que les contraintes de la guerre y sont un peu pour quelque chose mais cela n'explique pas totalement que le tournage de certaines scènes laissent un peu à désirer. Mais passons sur les reproches, car si ce film est loin d'être parfait, il reste tout de même un grand moment de cinéma car si Laurence Olivier réalisateur a fait beaucoup mieux par la suite, Laurence Olivier acteur lui est en très grande forme et nous réserve une très grande interprétation tout comme le reste du casting impeccable. Et puis, il y a quelques beaux moments de virtuosité comme le début magistral dans le théâtre élisabéthain, le discours du roi pour encourager ses hommes juste avant le début de la bataille, les scènes à la cour française et les scènes de la bataille qui ne sont pas sans faire penser au cinéma d'Eisenstein. Ce sont ces moments qui explique que j'ai l'âme en peine de n'attribuer que quatre misérables étoiles à ce film.
Littéralement théâtre filmé par la plongée réaliste dans le quotidien d'une représentation au Globe à l'ère shakespearienne, cette adaptation devient ensuite pure transposition de la pièce éponyme; cependant, bien que les acteurs convainquent, les décors de carton pâte réduisent la portée épique attendue d'une oeuvre de propagande visant à aviver le courage nationaliste par le rappel de la victoire d'Azincourt - contre les Français, détail intéressant en temps de conflit contre le nazisme... Malgré la richesse évidente d'un texte mêlant les genres, une certaine lassitude peut s'installer par son caractère parfois artificiel, risque de l'écriture baroque. Un audacieux mélange entre deux arts porté avec aplomb par Laurence Olivier.
Il ne faut pas croire que la propagande a servi uniquement aux "méchants", et que le Cinéma de propagande est soit soviétique, soit allemand (au service du nazisme bien entendu), soit italien (au service du fascisme). Non. Même en Angleterre, le gouvernement décide d'employer le Cinéma pour stimuler le morale des troupes. Henry V apparaît ainsi comme un modèle de "bonne propagande", film de commande réalisé par Laurence Olivier démobilisé pour l'occasion, et avec pour figurants des milliers de véritables militaires. On a supprimé les scènes de traitrise qui auraient pu être démoralisantes pour les troupes : Shakespeare censuré pour les besoins de la guerre.
Superproduction en technicolor, avec Robert Krasker à la photographie, Henry V a tout de même été réalisé en temps de guerre, ce qui se sent dans les costumes modestes. Ce n'est pas William Wyler qui l'a réalisé selon le vœu de Laurence Olivier, qui dût se mettre lui-même à la mise en scène. Les acteurs sont tous formidables, et il est toujours amusant de voir des acteurs anglais jouant des personnages français, et censés parler la langue irréprochablement, alors que leur accent est ridicule.
Il en résulte un film très personnel, où l'on commence non pas par la pièce même mais par la préparation de la pièce dans le Globe Theatre de Londres (très jolie maquette de Londres en introduction). Peu à peu, on se détache des planches pour se plonger dans la pièce même jusqu'à la magnifiques bataille d'Azincourt. Henry V permet à Laurence Olivier de dépasser l'univers du théâtre et de donner à Shakespeare une véritable dimension cinématographique.
Superproduction en technicolor, avec Robert Krasker à la photographie, Henry V a tout de même été réalisé en temps de guerre, ce qui se sent dans les costumes modestes. Ce n'est pas William Wyler qui l'a réalisé selon le vœu de Laurence Olivier, qui dût se mettre lui-même à la mise en scène. Les acteurs sont tous formidables, et il est toujours amusant de voir des acteurs anglais jouant des personnages français, et censés parler la langue irréprochablement, alors que leur accent est ridicule.
Il en résulte un film très personnel, où l'on commence non pas par la pièce même mais par la préparation de la pièce dans le Globe Theatre de Londres (très jolie maquette de Londres en introduction). Peu à peu, on se détache des planches pour se plonger dans la pièce même jusqu'à la magnifiques bataille d'Azincourt. Henry V permet à Laurence Olivier de dépasser l'univers du théâtre et de donner à Shakespeare une véritable dimension cinématographique.
L'une des plus belles adaptations de vous savez qui. Ce film révolutionnaire en son temps est considéré encore de nos jours, comme l'un des plus grands films historiques . Extraordinaire pour l'époque les décors magnifient littéralement une histoire grandiose. Qui mieux que laurence olivier pouvait adapter une telle hisoire , lui acteur shakespearien s'il en est ?
Il y a évidemment une grande différence entre le film de Branagh et celui de Olivier. Ici, Olivier renoue avec l'esprit théâtral : le film est une pièce à propement parler au début, le spectateur se resitue dans le théâtre du Globe avec tous les incovénients de l'époque, et entre dans l'univers de Shakespeare et l'époque médiéval. Le réalisateur a apporté un très grand soin aux décors ( très inspirés des miniatures et qui restent très issus du théâtre, et qui nous font penser aux illustrations animées dans Sacré Graal ), des lumières et des costumes très colorés. Les plans séquences sont nombreux et certains plans d'ensemble sont très beaux. Le seul point négatif est que Olivier n'a fait aucune coupe dans le texte, donc après la bataille ( impressionnante ), le bavardage ralentit la fin du dénouement.
Un film à effet tunnel le sujet traite de la bataille d'azincourt 1415 sous la forme d'une pièce de théâtre cencé se dérouler en 1600 avec une réalisation qui approche maintenant les 70 ans, bref un mélange plutôt instable. Finalement dans l'ensemble cela passe plutôt bien même si le texte n'est pas extraordinaire. Sinon si on est mauvaise langue vu le propos et la date de réalisation on peut se demander si le film ne préparait pas l'amgot pour nous.
"Thus comes the English with full power upon us."
Prenant au pied de la lettre, dans le premier acte, le parti du théâtre filmé, décors en trompe-l'oeil, tentures peintes, coulisses, public et pluie envahissant la reconstitution du Théâtre du Globe, Laurence Olivier propose un spectacle haut en couleurs (rares à l'époque pour un film européen) et une mise en abyme convaincante, adaptant au cinéma la trame et le texte du Henry V de Shakespeare, exercice auxquels se livreront, chacun y appportant son interprétation personnelle, Kenneth Branagh en 1989 (Henry V) et David Michôd (Le Roi) 30 ans plus tard, le premier plus fidèle à l'auteur de Stratford-upon-Avon, le second beaucoup plus librement mais non sans talent.
Poursuivant en décros théâtraux, l'acte deux quitte l'enceinte du Globe pour poursuivre la narration. La transition est ainsi intelligemment menée qui permet à l'imaginaire de prendre son envol, selon les souhaits du Choeur, au-delà de la Manche, de Southampton à Harfleur puis, débordant toujours le cadre précédent, d'Harfleur à Paris, et encore une fois vers Azincourt.
Au fur et à mesure que l'histoire avance, les décors se font de moins en moins théâtraux, de plus en plus vrais jusqu'à la bataille d'Azincourt partiellement réalisée en décors naturels jusqu'à un retour inverse, de Paris au Théâtre du Globe.
Oeuvre de propagande patriotique lors de sa création pour célébrer une Angleterre prête à dominer le monde après avoir écrasé l'Invincible Armada espagnole, oeuvre de propagande patriotique encore lorsque Laurence Olivier l'adapta en 1944 au tournant de la seconde guerre mondiale, avec une scène coupée, Henry V est avant tout un remarquable moment de maestria inventive et technique, un merveilleux hommage au théâtre.
Prenant au pied de la lettre, dans le premier acte, le parti du théâtre filmé, décors en trompe-l'oeil, tentures peintes, coulisses, public et pluie envahissant la reconstitution du Théâtre du Globe, Laurence Olivier propose un spectacle haut en couleurs (rares à l'époque pour un film européen) et une mise en abyme convaincante, adaptant au cinéma la trame et le texte du Henry V de Shakespeare, exercice auxquels se livreront, chacun y appportant son interprétation personnelle, Kenneth Branagh en 1989 (Henry V) et David Michôd (Le Roi) 30 ans plus tard, le premier plus fidèle à l'auteur de Stratford-upon-Avon, le second beaucoup plus librement mais non sans talent.
Poursuivant en décros théâtraux, l'acte deux quitte l'enceinte du Globe pour poursuivre la narration. La transition est ainsi intelligemment menée qui permet à l'imaginaire de prendre son envol, selon les souhaits du Choeur, au-delà de la Manche, de Southampton à Harfleur puis, débordant toujours le cadre précédent, d'Harfleur à Paris, et encore une fois vers Azincourt.
Au fur et à mesure que l'histoire avance, les décors se font de moins en moins théâtraux, de plus en plus vrais jusqu'à la bataille d'Azincourt partiellement réalisée en décors naturels jusqu'à un retour inverse, de Paris au Théâtre du Globe.
Oeuvre de propagande patriotique lors de sa création pour célébrer une Angleterre prête à dominer le monde après avoir écrasé l'Invincible Armada espagnole, oeuvre de propagande patriotique encore lorsque Laurence Olivier l'adapta en 1944 au tournant de la seconde guerre mondiale, avec une scène coupée, Henry V est avant tout un remarquable moment de maestria inventive et technique, un merveilleux hommage au théâtre.
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