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Sloughi
14 abonnés
76 critiques
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5,0
Publiée le 15 juillet 2010
On retrouve dans ce nouvel opus tout le charme et l'humour qui nous avaient déjà enchanté lors de la sortie du premier. La débrouillardise sous la dictature communiste fait toujours mouche, et les trois contes ici présentés nous offre aussi une réelle poésie. Celui consacré aux 'bouteilles d'air' est tout simplement un petit chef d'oeuvre d'humour et d'émotion. Une des perles de l'été cinématographique.
Après les 4 moyen-métrages de l'an dernier, voici la suite, avec 3 moyens-métrages. C'est un peu mieux que le premier opus : le premier film est plutôt réussi et le troisième tient la route; Par contre, on ne dira pas grand bien du second. Mais enfin, globalement, ce film qui parle d'un dindon et de poules, ne casse pas 3 pattes à un canard !
Le cinéma roumain avec des films comme "la mort de dante lazarescu" "4 mois 3 semaines 2 jours", et d'autres, avec aux commandes des réalisateurs différents nous offrent une unité de ton, avec des histoires et des talents pourtant différents, qui justifie toute seule de l'appellation cinéma roumain. Ce n'est pas donné à tous les pays d'avoir 1 cinéma, même si beaucoup de nations européennes produisent leurs propres films. Le cinéma roumain est pour mois merveilleux d'intelligence et de simplicité, loin de la surenchère en étant plus proche d'une qualité plutôt classique, mais pourtant tellement moderne. C'est plus proche de ce qui se passe dans mon quartier, avec le manque d'argent et les petits arrangements quotidiens, d'argent ou d'amour, que les paillettes du cinéma en général, que ce soit comique ou dramatique, même l'esbroufe des policiers. Comme dans le premier volet des contes de l'âge d'or du communisme, plusieurs réalisateurs se collent à trois histoires courtes. J'ai aimé, de manière durable, avec la confirmation d'une pépinière de talents. Je ne vous cacherais pas que pendant la séance, quelques spectateurs, égarés, ont quitté la salle. Une évidence: on aime ou pas. Une autre évidence: aimer cela c'est être fan d'un cinéma rare et puissant, plein de fraîcheur en travaillant sur les ombres poussiéreuses du passé, plein d'actualité car l'homme nouveau ultra technologique des années 2000 n'est jamais advenu, et s'il l'est un jour, ce sera pour une minorité, les personnages de ce "vieux" film roumain seront plus proche de nous, et eux ne font pas semblant du contraire.
La suite du premier opus Amintiri din epoca de aur, la nouvelle vague du cinéma roumain nous offre ici une nouvelle série de petites histoires, d'anecdotes, des scènes de vies sous la Roumanie communiste. C'est toujours aussi bon. À voir !
Trois petites histoires qui témoignent de la débrouille du peuple roumain sous l'ère de CEAUCESCU ("l'âge d'or"!!): un peu inégal mais intéressant surtout la 3ème histoire (le voleur d'air).