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    The Revenant
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    4,2
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    2 167 critiques spectateurs

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    Xavier D
    Xavier D

    64 abonnés 1 073 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Dicaprio impériale qui a mériter son oscar, des décors fabuleux de montagne, rivière et neige, un film sauvage et bestiale à souhait que demander de mieux malgré quelques longueur on en sort content
    circusstar
    circusstar

    140 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2016
    La réalisation est parfaite. La performance de Di Caprio est excellente. Le décor est fabuleux. Mais le sujet ne m'a pas atteint. En revanche je ne me suis pas ennuyée, mais il n'y a aucun sauvage dans ce film qui rattrape l'autre. La lutte pour la survie au siècle dernier chez les trappeurs ne m'a définitivement pas convaincue. Tom Hardy joue toujours aussi bien.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 février 2016
    Des symboliques à chaque plan, une remise en question sur le but de l'être humain sur terre , un véritable retour aux sources . Une réalisation millimétrique dans un décor gargantuesque. Petit bémol sur la prestation de notre chère et tendre Léo.
    gregoire s.
    gregoire s.

    34 abonnés 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    Il est parfois déconcertant de voir l'aisance avec laquelle un artiste arrive à transmettre tant à travers une seule œuvre. Littérature, peinture, poésie, beaucoup ont essayé, et certains ont réussi avec succès. iñárritu s'inscrit dans cette lignée de légende à travers le cinéma et son The Revenant.
    Hugh Glass est un trappeur américain qui fera tout pour survivre suite à l'attaque d'un ours.
    C'est la qualité visuelle qui frappe. La caméra prend son temps, et cela fait du bien.
    Du bien pour les yeux, car les lieux de tournages et les décors choisis avec soin sont tout simplement époustouflants. La nature filmée sous le génie d'Iñárritu offre de véritables toiles à maintes reprises. Ajouté au fait que les prises de vues ont été réalisées en lumière naturelle, ce qui donne une qualité inégalable au film et témoigne de la maîtrise du réalisateur. La photographie n'en ressort que plus merveilleuse.
    Du bien pour le coeur, car l'histoire prend le temps de se poser, ce qui permet de pleinement transmettre toutes les émotions qu'elle a à offrir. DiCaprio, comme à son habitude offre une performance hors du commun et nous transperce par ses expressions faciales et sa gestuelle pour nous faire ressentir tout ce que son personnage subit. L'Oscar, enfin, est plus que mérité. Tom hardy confirme de son côté qu'il est l'un des plus grands acteurs de sa génération. Son charisme exceptionnel pourrait largement suffire, mais il préfère en plus livrer lui aussi une performance bien au delà de ce qu'il est possible d'imaginer. Will Poulter, Domhnall Gleeson et Paul Anderson n'ont rien à envier à personne.
    La réalisation est aussi exceptionnelle que ses images. Les scènes sont crues, d'une justesse folle et d'un réalisme immersif au possible. Plusieurs plans séquences viennent nous plonger au centre de l'action tant leur maîtrise est grande. La scène de l'ours est mythique, et restera comme l'une des plus grandes du cinéma. Des scènes spirituelles rajoutent une dimension particulière, qui permet de renforcer les liens qui motivent le personnage là où la solitude prime sur tout le reste. Le film prend aussi parti, et expose une Amérique en plein massacre.
    La musique est composée de notes assez simples qui pourtant s'ajuste parfaitement au film pour livrer une B.O. magistrale.
    Tout est à prendre dans cette leçon de cinéma à voir sur grand écran que nous offre Alejandro González Iñárritu, qui vient s'inscrire à tout jamais dans la lignée des plus grands réalisateurs grâce à son chef d'œuvre : 5/5.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 septembre 2016
    Une leçon de vie, une quête extraordinaire, un paysage sauvage menaçant. The Revenant est un film exceptionnel fait par une main de maître et porté par un acteur de génie. Du grand Art.
    videoman29
    videoman29

    251 abonnés 1 836 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 avril 2016
    « The revenant » est une expérience cinématographique étrange et un peu déstabilisante qu'il faut un certain temps à digérer. J'ai vu ce film hier soir, au cinéma, et je ne suis pas encore certain de ce que j'en pense 12 heures après, au moment où j'écris ces quelques lignes. Ce qui est certain, c'est que le réalisateur Alejandro Gonzalez Inarritu (« 21 grammes », « Birdman ») a voulu créer un choc en montrant l'homme face à la nature dans tout ce qu'elle a de plus sauvage et dangereuse mais aussi dans sa majestueuse beauté. Pour parvenir à ses fins, il fait des choix scénaristiques et artistiques extrêmes qui peuvent se révéler rédhibitoires pour le spectateur lambda qui pensait assister à un simple film d'aventure Hollywoodien. Le héros, magistralement interprété par un Léonardo DiCaprio méconnaissable, incarne un trappeur abandonné par ses compagnons alors qu'il agonise suite à une rencontre « virile » avec un grizzli. Contre toute attente, cet homme dur parvient à survivre et déploie une volonté farouche pour assouvir sa soif de vengeance. Les images sont tantôt d'une stupéfiante beauté, tantôt d'une insoutenable violence tant elles paraissent réelles. Il est évident que « The revenant » a été « calibré » pour être présenté victorieusement à la cérémonie des Oscars. De ce côté là, l'objectif est parfaitement rempli. Pour ma part, même si je suis conscient d'avoir assisté à une magistrale leçon de cinéma, je reste légèrement sur ma réserve.
    ardeo
    ardeo

    9 abonnés 178 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 novembre 2023
    Oui, le film de Inarritu est extra-ordinaire !
    Tout en respectant les conventions liées aux films de genre tels le western, le film d'aventures voire le film d'horreur, "The Revenant" est une oeuvre à part entière qui pourra susciter sous la plume des internautes d'Allociné tous les superlatifs ! Pour une fois, nous les belges avons eu la chance de pouvoir visionner ce chef-d'oeuvre en primeur par rapport aux français et je ne peux que conseiller -je ne serai certainement pas le seul- vivement à tous les amateurs de grand cinéma d'aller voir ce film.
    Les références vont du "Convoi sauvage" (Sarafian 1971) bien sûr au "Soldat Ryan" en passant par "Jeremiah Johnson", "Old BOy", "Cheyenne" et tous les grands westerns. Mais on ne peut que référer "The Revenant" à ses autres chefs-d'oeuvre car c'est un film pleinement original avec des qualités exceptionnelles des points de vue : réalisation, images, plans, direction d'acteur, prestations de DiCaprio et Hardy, costumes, musique et bien entendu Le Décor.
    Le scénario a déjà été résumé partout dans les médias : Glass trappeur du XIXe siècle au Canada est littéralement mutilé par une attaque d'ours. Malgré cela, il va survivre pour se venger ...
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 096 abonnés 3 969 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 janvier 2016
    J'ai du mal à cerner Inarritu depuis qu'il s'est brouillé avec son scénariste Guillermo Arriaga. Je veux dire que dans ses trois premiers films, bien qu'on sente une évolution, voire même encore dans Biutiful (ou je sais plus quoi) (bien que pas terrible), on a un cinéma qui me semble assez éloigné de quelque chose comme Birdman (qui vieillit pas forcément super bien dans mon esprit (bien que loin d'être mauvais)) ou maintenant The Revenant. Alors peut-être que ma mémoire me joue des tours, mais je voyais plutôt Inarritu comme un réalisateur assez "dynamique", mais ce dynamisme était induit par le montage, par une caméra assez nerveuse (notamment dans Amours chiennes). Après je ne les reverrai pas pour conforter l'idée que je m'en fais... Mais tout ça pour dire que limite avec Birdman j'ai été très surpris par la tournure du cinéma d'Inarritu, devenant totalement virtuose, voulant faire un exercice de style, très réussi au demeurant.

    Et là avec The Revenant, en voyant certaines affiches, j'attendais un film à la fois posé, viscéral, contemplatif et très austère. Mais sachant que le mec venait de réaliser Birdman qui était tout sauf posé, et que ses autres films ne l'étaient pas forcément, j'avais un peu peur que ça soit juste de l'esbroufe visuelle. Car oui, le film est visuellement magnifique et rien que pour ça j'aime le film...

    Cependant tout le début du film (alors j'ai pas trop regardé ma montre, mais disons les 40 premières minutes), je les ai trouvées trop virtuoses pour ce que ça veut montrer. Alors qu'on ne se méprenne pas c'est très très bien fait, les plans séquences qui s'enchaînent, les batailles où l'on passe d'un personnage à l'autre d'un seul mouvement de caméra. C'est assez violent également et ça rend vraiment bien. Cependant, pour moi ça ne colle pas avec l'atmosphère que le film devrait avoir, c'est trop chaleureux, c'est trop. Là où par exemple on a une lumière magnifique qui fait sentir l'austérité du monde, avoir un réalisateur qui s'éclate avec sa mise en scène, à faire des plans séquences, je trouve ça assez contradictoire. Disons que j'aurai plus vu quelque chose comme Valhalla Rising. Quelque chose de bien plus viscéral, où tu sens les tripes. Alors le sommet du "mauvais goût" pour moi reste un combat avec un ours sans doute numérique, où la caméra tourne autour de cet ours, le filmant de très près comme pour dire "t'as vu comme il est beau mon ours", ça me sort du film.

    Encore une fois, heureusement que le climat, que l'atmosphère du film tiennent à cette neige et à ce froid omniprésents. Et puis il faut également dire que la mise en scène se calme, qu'on a même des plans fixes... et que là le film gagne une réelle force.

    J'aimerai peut-être quand même citer un plan assez réussi où la caméra ne cesse de bouger, on a DiCaprio qui est mal-en-point, on le filme avec une caméra virevoltante entrain de souffrir, puis elle filme le ciel, et les arbres juste au-dessus de lui, et se calme... J'ai trouvé ça assez bien pensé.

    Tout ce qui vient ensuite j'ai plutôt aimé, j'ai vraiment été pris par certaines scènes, notamment celles où il se passe rien, où il est juste à se traîner dans la neige.
    Cependant là surviennent quelques facilités, ce que j'aime dans un survival, c'est me dire : c'est possible, ce qu'il faut c'est de la volonté. Mais lorsqu'on voit que DiCaprio patauge dans de l'eau et qu'ensuite sa tunique est sèche alors qu'il devrait être mort de froid en sortant... qu'il tombe de 100m sans une égratignure... ça passe difficilement, surtout que le reste du film ne pardonne pas le moindre faux pas, ben ça fait tâche.

    J'ai l'impression qu'en écrivant ce film ils ont oublié la simplicité et c'est ce qui fait que ce film aussi beau qu'il puisse être ne sera jamais au niveau d'un Essential Killing (en terme de survival nordique).

    Je n'ai pas aimé non plus la toute fin, qui me fait un peu trop : nihilisme pour les nuls. C'est trop facile et un peu trop artificiel. Le duel final d'un John McCabe d'Altman me semble bien plus pertinent (c'est peu le même reproche que je ferai au dernier Tarantino).

    Alors qu'on ne se méprenne pas, j'aime beaucoup ce que peut faire Inarritu (à part Biutiful) et j'aime ce film, mais j'en attendais tellement que forcément je suis un peu déçu, déçu parce qu'effectivement c'est poseur, ça se veut virtuose, au lieu d'être juste simple et viscéral. Parce qu'il faut avouer que les péripéties que vit DiCaprio sont pas très intéressantes, rendant le film assez long... Alors que franchement lorsqu'il se passe rien, qu'il est juste là à greloter, je trouve ça génial...

    Le problème du film c'est le spectacle, il tente trop d'être spectaculaire, il veut trop en faire et c'est ce qui le dessert. Le mieux est l'ennemi du bien.

    Après faut pas bouder son plaisir non plus, parce que voilà, voir ces paysages, cette neige, cette rivière couler entre deux montagnes bordées par des forêts... ben ça me donne envie...

    Bref c'est bien, mais vaut mieux aller voir Essential Killing (ou le grand silence...).
    PaulGe G
    PaulGe G

    112 abonnés 607 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2016
    la fureur des éléments, de la nature et des hommes a rarement été filmé de la sorte, c'est un hymne aux grands espaces, un hymne a l'homme dans tout de qu'il a de plus noble et de plus laid . la force de la mise en scène le tout presque sans dialogue et une musique qui sème ses quelques notes envoutantes . les comédiens dégagent une puissance presque animal les cadrages admirables font de ce film d'aventure une pure merveille , un étincelant voyage au bout de l'humain . c'est magnifique et grandiose
    Jonathan M
    Jonathan M

    135 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2016
    Par un froid dés plus givrant, Leonardo s'en va dans la bataille. Roulé dans la boue, le sang, nu dans un cheval vidé de ses tripes, donné pour mort et ressuscité, attaqué par une maman ours bien veillante, une armée de peaux rouges et venge un fils tué par un trappeur solitaire. On peut effectivement voir tout çà dans un seul film. Inarritu a fait un film sauvage. Amoureux de la nature, l'expérience est parfois très glaçante. Un goût prononcé pour le chacun pour soi, Hugh Glass passe pour le héros à qui la vie ne donne rien, si ce n'est que chaque personnes qu'il estime trébuchent dans l'au-delà. Une malédiction morbide qui se veut presque un brin trop excessif sur la fin. Mais le cinéaste mexicain nous offre une très belle expérience de cinéma.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2016
    Adapté d'un roman de Michael Punke lui-même inspiré d'une histoire vraie, et ayant déjà été traité au cinéma par Richard Sarafian en 1971 (« Le Convoi sauvage »), ce film, à présent qu'il est sorti sur les écrans, suscite autant de réactions de rejet que de réactions élogieuses. Pour les uns, ce n'est qu'une coquille vide ou une sorte de long pensum qu'on a hâte de voir s'achever. Pour les autres, c'est, au contraire, une œuvre fascinante qui, malgré sa durée, paraît bien courte tant on en savoure tous les instants. Pour ce qui me concerne, si je me suis rendu à une projection de ce film en me préparant mentalement à faire partie du premier de ces groupes, je me suis vite rendu compte, dès les premières scènes, que ce serait le deuxième groupe qui me compterait parmi ses membres les plus résolus et les plus enthousiastes.
    « The Revenant » est en effet un film superbe et passionnant, un grand film d'aventures et une œuvre qui ouvre ou qui peut ouvrir (chez celui qui est réceptif) de multiples champs de réflexion. Je n'ai pas besoin de souligner la performance d'acteur de Leonardo Di Caprio : elle a été suffisamment relayée par les médias. Mais ce qu'il convient d'ajouter, c'est que ce film ne repose pas seulement sur les qualités d'un acteur, aussi doué soit-il, il est mis en scène et réalisé de très belle manière et, parfois même, de manière grandiose. Cela saute littéralement aux yeux dès l'ouverture, dès les premières scènes qui nous mettent en présence d'un groupe de trappeurs qui, en 1823, isolés dans une nature sauvage du Dakota, est attaqué par des Indiens Arikaras. Séquence classique de tant de westerns, dira-t-on, mais elle est filmée ici avec une telle invention, avec des angles de caméra si innovants qu'on a presque l'impression de la voir pour la première fois. Cette inventivité de la mise en scène et ces subtilités dans les prises de vue et les mouvements de caméra sont présentes tout au long du film. Certains plans, c'est vrai (et il n'a pas manqué de critiques pour le reprocher à Iñárritu, comme s'il était une sorte de plagiaire), sont directement inspirés de films d'un géant du cinéma, le russe Andréi Tarkovski : rien n'interdit cependant de les considérer non pas comme de pâles imitations, mais comme de beaux et révérencieux hommages à l'un des plus grands cinéastes du monde !
    Cela étant dit, il me paraît également important et nécessaire de contredire ceux qui ont cru bon d'éreinter « The Revenant » en en soulignant la prétendue inanité. Ce film est-il vraiment la « coquille vide » que dénoncent quelques critiques ? Ses qualités ne sont-elles que formelles ? N'a-t-il rien d'autre à offrir que de belles images, que des paysages impressionnants ? Nullement. Et il n'est pas juste, me semble-t-il, de le limiter au seul thème de la vengeance, thème ô combien éculé quand il s'agit de western !
    S'il est exact d'affirmer qu'un désir forcené de vengeance anime la plus grande partie du film, il est faux cependant de le circonscrire à ce seul thème. spoiler: Le héros du film, le trappeur Hugh Glass, brutalement attaqué et lacéré par une ourse grizzli, d'abord recueilli et soigné par ses compagnons, doit ensuite être laissé à la seule garde de trois d'entre eux (dont son fils métis prénommé Hawk), les autres, toujours pourchassé par les Indiens, essayant de rejoindre un fort. Mais la tension ne tarde pas à monter entre les trois qui se sont proposés pour assurer la surveillance de Glass. L'un d'eux, nommé Fitzgerald, menteur, fourbe et détestant les Indiens, en vient à tuer Hawk sous les yeux de son père, en l'absence du troisième garde, le jeune Bridger (dont on a pu déjà constater, lors d'une scène précédente, que c'est un homme compatissant). Fitzgerald, à force de ruse et de mensonge, réussit néanmoins à l'entraîner à sa suite et à abandonner Glass à une mort quasi certaine. Commence alors pour Glass une lutte inouïe pour vaincre tous les dangers, surmonter les épreuves, survivre, retrouver Fitzgerald et se venger. Je me garderais bien sûr de raconter toutes les péripéties du film, mais ce qu'il me paraît important de noter, c'est que, si Glass parvient à s'en sortir et à vivre, c'est, en partie, parce que sa route croise celle de Hikuc, un Indien Pawnee qui fait preuve de miséricorde envers lui et le sauve de la mort.
    Je le souligne pour indiquer que, s'il est vrai que le thème central du film est celui de la vengeance, il n'y en a pas moins place dans le scénario pour son opposé, le thème de la miséricorde. Il convient également de remarquer que le traitement réservé aux Indiens dans ce film n'a rien de caricatural : ceux-ci ne sont pas uniquement présentés comme des tueurs sanguinaires.
    Il ne faut pas se fier aux apparences ni se contenter de la simple trame du film. Sous ses airs simplistes se dissimulent mille richesses. Le thème lui-même de la vengeance n'est pas traité d'une manière trop rudimentaire. Fitzgerald (peut-être est-ce par dérision) énonce au cours du film que « la vengeance appartient à Dieu seul. » Pour les lecteurs de la Bible, impossible de ne pas songer aussitôt à Isaïe 35,4 pour qui « la vengeance qui vient, la revanche de Dieu », c'est d'apporter le salut aux hommes. 8,5/10
    Romain J.
    Romain J.

    64 abonnés 224 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2016
    THE REVENANT c'est une expérience qui perdra probablement de sa force à la télévision. Il est impératif de le voir au cinéma, de vivre cette pression pendant prés de trois heures, de vivre tout simplement un grand moment. Et de regarder notre belle nature avec ces images rapportées qui pourraient compter dans vingt ans.

    Critique complète ici.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 21 janvier 2016
    The Revenant, le nouveau projet d'Alejandro Gonzalez Inárritu, réalisateur que j'ai découvert grâce au fabuleux Birdman ! Avec The Revenant,Inárritu nous réalise un film complètement différent que Birdman mais il semble vouloir une petite statuette pour la deuxième année consécutives
    ! Et je dois dire que c'est bien parti, même si je n'ai pas vu les autres films qui seront potentiellement nominés comme Joy, The Big Short !
    Le film se déroulant en 1822 raconte l'histoire de Hugh Glass un trappeur qui a été délaissé par ses camarades dont John Fitzgerald ( campé par le très bon Tom Hardy) alors qu'il venait de se faire gravement attaquer ! Il réussit à s'en sortir mais avec de nombreuses et douloureuses blessures !
    Nous sommes alors transportés dans un western froid et survival dans lequel nous n'avons que très peu de dialogue comme nous avions pu voir au visionnage de la première bande annonce !
    Mais justement le manque de dialogue nous permet notamment de visualiser les nombreux et magnifiques paysages ! Alejandro Gonzalez nous offre une qualité visuelle irréprochable dans tous ses plans !
    Avec un casting efficace dont Leonardo Di Caprio qu'on acclame! Il nous a délivré une prestation digne des plus grands acteurs ! Toutes ses scènes sont jouées de façon juste, nous voyons dans son visage toutes les émotions qui lui traverse l'esprit avec la peine, la douleur mais aussi la rage de revenir et de se venger des personnes qui l'ont délaissé dans un état plus que défavorable . Mais aussi celui qui a

    spoiler: Tué son fils Hawk


    Ou bien la douceur quand Glass est en train de dormir et essayer de se reposer avec tout les petits rêves qu'il fait de sa femme
    John Fitzgerald qui est campé par Tom Hardy est aussi très admirable, celui qu'on avait retrouvé dans le fameux et excellent Mad Max Fury Road ne joue plus du tout le même rôle et ne se trouve plus avec le statut du Héro ! Tout comme dans Mad Max, Hardy nous délivre une très belle prestation comme à son habitude !
    Le reste du casting comme Will Poulter et Domhnall Gleeson que nous avons pu voir dans Ex_Machina font eux aussi des prestations honorables !
    En effet, The Revenant est un film long avec un peu plus de deux heures et demis et une absence flagrante de dialogue, certaines personnes diront que ce film est long et particulièrement chiant . Mais je trouve que c'est surtout ce qui fait le charme du film quand je le disais les moments où il ne se passe pas grand chose où nous voyons souvent les personnages marchaient dans la neige, on regarde tout autour et nous apercevons des superbes paysages !
    Mais avec cette beauté de la nature, nous nous concentrons aussi dans une bataille qu'il fait fasse avec les Français et Indiens dont ils échappent à quelques reprises de justesse de la mort ! C'est donc nous le voyons bien un film qui est tout de même violent avec notamment de nombreux morts notamment au début du film avec des flèches, des coups de carabine qui sont lancés un peu partout . Je dirai que cela se calme avec l'avancée du film car nous nous consacrons plus à la survie de Glass qui sera tout de même chamboulée à certains moments ! Le point que j'aimerai cité où j'ai un peu de mal c'est notamment la violence sur les animaux qui quand nous voyons l'atmosphère du film et l'ambiance ne peut qu'être que celle là mais je trouve que certains plans où nous voyons les carcasses d'animaux ou bien des personnages qui vident de l'intérieur les animaux pour pouvoir se couvrir ou bien tout simplement manger, je pense que certains de ces plans n'auraient pas du être pris ou bien filmés d'une autre façon car c'est à se demander si ce film ne va pas voir les défenseurs d'animaux criés à la maltraitance . Je pense que c'est le seul point "négatif" en quelque sorte car je savais que ce film allait proposer ce genre de plan que je peux reprocher à The Revenant
    Car après ça, nous avons une bande originale très belle avec des instruments comme le violon qui donne une certaine douceur au film après certaines atrocités !
    Un des moments forts du film est se passe au début avec l'attaque de l'ours qui est assez prévisible quand on voit le plan précédent avec Glass, la seule chose que tu te dis c'est qu'il devrait partir parce que ça va très mal se finir !
    Nous voyons bien aussi que ce film se base sur la vigilance envers certaines personnes et que certains n'hésitent pas à montrer l'ancienneté et le pouvoir qu'ils ont pour retomber sur leurs pieds et que finalement il ne soit accusé de rien ! Un personnage a encore une conscience et veut tout de même bien faire les choses mais ils se rend compte qu'il ne sera en aucun cas aidé et que si il aide Glass, son sort ne sera pas favorable .

    En Bref The Revenant est un film spectaculaire qui est à la limite du chef-d'oeuvre, il nous transporte dans un western froid et survival. Un blockbuster qui a coûté plus de 135 millions mais qui n'est en aucun cas fait grâce à des fonds verts ! Alejandro nous parle d'un tournage cauchemardesque à cause de la météo et des conditions de tournage, mais à l'écran ce film est une pure merveille à regarder !
    C'est donc avec un grand plaisir que je regarderai à nouveau ce film quand il sortira dans les salles de cinéma enfin si il vient à sortir dans mon cinéma ...
    Yo Happy H
    Yo Happy H

    23 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 26 février 2016
    Magnifique films, un jeux d'acteur de DiCaprio et Hardy. Des plans,des vues génialissimes. 9 mois de tournages difficiles pour réaliser ce chef d'oeuvre. L'un des films de cette année 2016!
    3aptiste
    3aptiste

    21 abonnés 13 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mars 2016
    Pendant 2h30, on retourne à l'état sauvage pour accompagner Leonardo Dicaprio dans son périple de souffrance, de vengeance et de survie ! Pendant 2h30, on quitte notre confort, nos repas bien chauds, notre lit bien douillet pour se plonger dans une forêt où la vie ne tient qu'à un fil. Les paysages sont magnifiques, filmés avec une précision et un cadrage parfait, on ressent tout ce que ressent le trappeur, en particulier les vertiges et le froid. La violence est omniprésente, ce qui crée une tension permanente (mieux qu'une heure de fitness). Le retour à la réalité n'est pas facile, mais on garde en mémoire des scènes spectaculaires spoiler: (l'assaut des indiens, l'ours, le cheval dans la falaise, le bison, la rivière, le duel final...)
    et des photos du paysage hivernal canadien et argentin. Merci Leo, merci Alejandro, merci Tom et toute l'équipe du film !
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