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    The Revenant
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    4,2
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    2 143 critiques spectateurs

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    selenie
    selenie

    5 515 abonnés 6 034 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2016
    Pour ce 6ème long métrage, le réalisateur co-scénarise le film d'après le livre éponyme de Michael Plunke sur l'incroyable histoire vraie du trappeur Hugh Glass. Une histoire qui avait déjà inspiré le film "Le convoi sauvage" (1971). Dès le début les mouvements caméras choisis par Inarritu imposent un style et offrent des plans de toute beauté, tout en fluidité, parfois en caméra subjective, parfois au centre de la mêlée, toujours immersive . "The Revenant" est tout bonnement un chef-d'oeuvre magnifique sur tous les tableaux ! Dans la forme comme dans le fond ce film est un pur bijou, du cinéma grandiose comme on en voit que 1 ou 2 par an.
    Danny Wilde
    Danny Wilde

    96 abonnés 502 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 mars 2016
    Le battage médiatique de ce film commençait sérieusement à me saouler, un peu à l'image de celui sur SW7 le Réveil de la Force...j'ai donc fini par mettre un terme à tout ce chambardement et suis non pas tombé à la renverse, mais j'ai été sérieusement accroché par cette démonstration de grand cinéma, c'est comme ça que je conçois le cinéma qui fait vraiment rêver et qui vous donne de sacrées sensations. Le battage autour de Di Caprio aussi m'énervait, je suis content qu'il ait eu enfin son Oscar, même si pour moi sa prestation se révèle surtout physique et n'était pas forcément méritée pour ce film, car pour qu'un acteur s'exprime pleinement et montre un jeu qui vous scotche littéralement à l'écran, il faut que ça passe par des regards, des plans de visage, une vraie émotion qui vous fait chialer et surtout par la puissance d'un dialogue. Or là, je ne vois pas tout ceci , mais peu importe, je n'ai pas envie de polémiquer, il a eu son Oscar tant mieux pour lui...je suis là pour parler avant tout du film et de ses attraits. Alors oui, les images sont sensationnelles, on ressent carrément le froid, la neige, la crudité de la nature, on sent l'eau couler, le feu réchauffer et le sang gicler, de ce côté c'est très immersif. Et que dire de cette séquence avec le grizzly ? incroyablement violente et réaliste, je ne sais pas comment ils ont fait, mais on y croit, on a l'impression carrément d'être à la place de Léo et de se faire labourer le dos et la gorge, un moment très intense d'une totale réussite, qui d'ailleurs fait véritablement démarrer le film dont le début ne m'avait pas trop encore convaincu ; dès ce moment, je suis pris, happé, emporté par l'aventure. Autre atout : Tom Hardy, acteur que je n'avais pas trop vu jouer ailleurs (car dans Mad Max, il est plutôt transparent, c'est Charlize qui tient tout le film), révèle ici un talent énorme dans un rôle de méchant ignoble, sans en faire des tonnes, dans une tonalité même assez surprenante pour un tel rôle de mauvais gars. Je ne reprocherais à ce film qu'un seul détail : des longueurs un peu inutiles qui donnent un côté un peu lent et contemplatif, je m'y attendais un peu, les films se passant dans le Grand Nord allant souvent dans ce sens, rappelez-vous de Jeremiah Johnson par exemple... bon c'est un détail qui m'a un peu agacé, mais dans l'ensemble, le film reste magistral dans son tout, en décrivant la forte volonté d'un homme décidé à survivre pour se venger. Bravo !
    Marceau G.
    Marceau G.

    361 abonnés 365 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 mars 2016
    Après nous avoir offert "Birdman", formidable plan-séquence de deux heures qui avait triomphé aux Oscars l'année dernière, Alejandro González Iñárritu revient avec "The Revenant", son nouveau long-métrage, encore plus attendu. L'histoire de Hugh Glass - un trappeur attaqué et déchiqueté par un grizzly, qui, après avoir été enterré vivant et laissé pour mort par ses compagnons, parvint à survivre et à rejoindre seul la ville la plus proche (300 kilomètres quand même !) - méritait un film, et pas n'importe lequel. La virtuosité du réalisateur mexicain n'est désormais plus à prouver. Mais avec ce "Revenant", il s'est surpassé. Tous les plans sont d'une beauté époustouflante. La mise en scène défie les lois de la physique, nous emmenant d'un protagoniste à l'autre dans les batailles, les courses poursuites ou même les simples randonnées avec la plus grande aisance et la plus grande harmonie. La caméra ultra-fluide semble s'être effacée, ou au contraire, s'être intégrée aux scènes et à l'histoire elle-même : c'est comme si elle incarnait notre œil, attiré et baladé par le mouvement, dans des plans-séquences théâtraux atteignant la perfection scénique. Le casting, littéralement exceptionnel, vient parachever le travail grâce à des acteurs aussi impliqués que talentueux, DiCaprio - enfin oscarisé ! - en tête. Ce-dernier, sombre et majestueux, est incroyable dans un rôle très ardu physiquement pour lequel il s'est une fois de plus dépassé. Mais il est vrai que les autres comédiens (notamment Tom Hardy et Forrest Goodluck) ne sont pas en reste. Outre un long-métrage à la technique irréprochable, "The Revenant" est un profond film d'auteur et d'esthète où chaque plan a sa signification et où la trame est une allégorie métaphysique. Iñárritu montre l'impact tant physique que philosophique de la violence de l'Homme sur la Nature - ou l'inverse lorsque celle-ci reprend ses droits - mais aussi de l'Homme sur l'Homme, en dénonçant le traitement infligé aux Indiens par les colons. De nombreuses scènes symbolisent cette opposition : les batailles entre trappeurs et Arikaras (agissant ici en tant que défenseurs d'une nature menacée) comme les phénomènes naturels que subissent les héros ou plus explicitement le combat entre Leo et le Grizzly. De même, les nombreuses vues de ciel en contre-plongée (avec la lune ou le soleil trônant au centre) semblent souligner une sorte de présence au-dessus de l'Homme (la mort ? le créateur ? l'esprit de la nature ?), et rappeler que quelque chose veille et surveille - les "natifs" étant superstitieux et accordant beaucoup d'importance à la lune et aux astres. Finalement, entre guide de survie, œuvre méta, film halluciné et monstrueux, "The Revenant" nous en met plein les mirettes tout en nous faisant réfléchir sur notre condition, et notre responsabilité vis-à-vis de la nature et de nos prochains. Soit du grand-spectacle au service de l'art.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 23 mars 2016
    The Revenant raconte la nature comme le cinéma la rarement fait .
    Les images sont époustouflantes , chaque plan est une oeuvre d'art,  cest une épopée lyrique sauvage extrême mais d'une telle splendeur qu'on en est ebahi .
    Tom Hardy y est démentiel.
    Quand a ce brave Leo il a livré une performance hallucinante,  sidérante, terriblement énergique de talent qui devrait déboucher sur le dit oscar tant convoité.
    Un chef d'oeuvre percutant et saisissant de par l'exceptionnelle mise en scène en passant par sa prodigieuse immersion affublée d'une violence des plus accrues font de The Revenant une somptueuse déclaration d'amour au Cinéma.
    A film extraordinaire, acteurs  extraordinaires  c'est chose faite avec le tandem Dicaprio /Hardy .
    septembergirl
    septembergirl

    570 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 mars 2016
    Un film d’aventure d’Alejandro González Iñárritu qui nous plonge dans l’Amérique hostile et sauvage du 19ème siècle au côté des trappeurs qui luttent pour survivre. Une réalisation qui s’appuie sur des paysages grandioses, des plans à couper le souffle et une très belle contemplation de la nature et des animaux. Les interprétations sont toutes à saluer, en particulier celles des trois acteurs principaux, Leonardo DiCaprio, Tom Hardy et Domhnall Gleeson. Les personnages auraient cependant mérité d’être plus approfondis. On regrette également certains défauts de rythme, les nombreuses invraisemblances et les scènes ésotériques sans intérêt. Au final, il s'agit d'un western intéressant dans sa forme mais quelque peu décevant au niveau de son scénario banal et prévisible !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 février 2016
    Enfin. Après 14 ans d'attente, l'adaptation du roman de Michael Punke voit enfin le jour avec le grand, très grand Alejandro Gonzalez Inarritu. L'encensement de ce film est amplement justifié. Ayant fait face à de grandes difficultés financières et météorologiques, son tournage semble, tout comme son scénario, avoir été une question de survie. Un calvaire climatique, et pourtant le résultat est là. Que ce soit Leonardo DiCaprio, Tom Hardy, Will Poulter ou encore Domhnall Gleeson, il faut reconnaître que l'investissement des acteurs est remarquable. Que Leonardo DiCaprio désigne ce film comme le plus difficile de sa carrière ? Après quelques minutes les yeux rivés sur l'écran, on comprend pourquoi. Au delà de l'interprétation des acteurs, The Revenant est surtout l'expérience cinématographique incomparable d'une communauté humaine, unie pour quelques mois, qui nous fait réaliser avec un certain pincement au coeur le haut degré de difficulté et de souffrance que chacun a pu endurer, et surtout surmonter. Bluffant. Tourné dans les contrées sauvages canadiennes et patagoniennes, refusant les éclairages artificiels au profit de la lumière naturelle, la chorégraphie des plans d'Inarritu et des photographies d'Emmanuel Lubezki est époustouflante. Authenticité garantie, qui nous fait voyager à la fois dans la crainte et l'émerveillement. Source du western, l'utilisation de la caméra en plan séquence nous permet d'être aux cotés des protagonistes. Comme eux : vivre, ressentir et survivre. Les respirations nous effleurent, le vent nous porte, la pluie nous frappe et le soleil nous caresse. Des scènes naturelles, mais aussi oniriques. Le film est avant tout la mise en scène de la transcendance d'un homme qui s'acharne et se dépasse pour venger la mort de son fils. Un film qui nous invite à nous demander si la volonté d'un homme peut triompher de son infirmité. Un film qui nous demande jusqu'où nous serions prêt à aller, pour nous répondre instinctivement qu'il n'y a pas de limites relative à la survie. D'ailleurs, choqué par la monstruosité de certaines scènes. Actuellement, Inarritu est sans doute le plus grand réalisateur du XXIe siècle. Il se dit même que son plus grand défaut, c'est d'être un perfectionniste. Vrai, car ce film est une perfection. Courez en salle voir ce film, admirez et appréciez. Tout simplement.
    JimBo Lebowski
    JimBo Lebowski

    365 abonnés 1 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 février 2016
    Tout juste un an après la sortie de son survolté Birdman le réalisateur mexicain le plus hype d’Hollywood Alejandro González Iñárritu revient avec un projet prometteur et démesuré, des coulisses aux grands espaces, emportant dans ses valises un casting incluant les valeurs sures (Leonardo DiCaprio, Tom Hardy) et montantes (Domhnall Gleeson, Will Poulter) du cinéma US. Les bandes annonces nous vendaient un film brut et esthétisé, sorte de croisade sauvage et sensorielle dans les steppes originelles de l’Amérique profonde, le long parcours d’un homme laissé pour mort par ses comparses trappeurs suite à l’attaque d’un grizzly, une histoire de vengeance viscérale et mystique librement inspirée des péripéties de Hugo Glass, déjà adaptée à l’écran en 1971 par Richard C. Sarafian avec Le Convoi Sauvage.

    Depuis son précédent film on connait désormais l’ambition de Iñárritu pour filmer l’infilmable, de sortir des sentiers battus de la standardisation des productions, laissant loin derrière lui l’idée de s’assoupir entre les quatre murs d’un studio, le principe étant de nous emporter dans des décors en dur pour une expédition qui restera sans doute gravée dans la mémoire du réalisateur et de son équipe de tournage comme en leur temps des Coppola ou Herzog s’y sont rongé les ongles. Qu’à cela ne tienne, c’est aussi ça qu’on veut, une expérience au plus près des éléments et de leur animosité, vivre quelque chose, s’émanciper des codes calibrés désormais par divers fonds verts, pas de factice, que du factuel. Et c’est cet aspect naturaliste qui frappe d’entrée, avec un petit côté Terrence Malick pour figer en quelque sorte le degré spirituel qui en découle, laisser couler l’eau de cette paisible rivière pour introduire ses protagonistes, le calme avant la tempête, puis les flèches sifflantes des autochtones Arikaras viennent troubler l’entreprise de cette bande de trappeurs, la réalisation régale complètement avec des plans séquences juste exceptionnels pour nous immerger au cœur de cette bataille sauvage, ça m’a d’ailleurs rappelé l’introduction de Il faut sauver le Soldat Ryan de Spielberg, littéralement plongé dans l’horreur.

    Le récit prend soin de présenter ses enjeux, surtout en ce qui concerne l’inimitié entre les personnages de Glass (DiCaprio) et Fitzgerald (Hardy), on comprend cette dualité idéologique entre d’un côté le suiveur-guide philanthrope et de l’autre le dominant cupide, c’est déjà synonyme d’un rapport de force qui ne demande qu’à exploser, mais c’est ce grizzly sorti de l’enfer vert qui tranchera. Alors évidemment l’ours numérique on le remarque, ça mise sur le spectaculaire, mais Iñárritu pouvait-il en faire autrement ? Impossible vu sa mise en scène atypique, jouer des champs-contrechamps avec un animal réel n’était pas pensable, donc oui c’est assez criard au début mais la brutalité en temps réel et quelques choix de cadres font que ça fonctionne, DiCaprio donne de lui pour rendre la séquence très crue et oppressante. S’en suit cette machination machiavélique de Fitzgerald pour se débarrasser de l’obstacle que représente ce corps scarifié retenant son dernier souffle, obnubilé par l’or promis pour sa garde jusqu’à trépas, nous avons donc clairement identifié le méchant de l’histoire, si ce n’était pas déjà fait, la cruauté explicitée se suffit à elle même.

    Vient alors ce retour à la vie de Glass, poussé par son instinct de survie et son désir de vengeance, la mise en scène va bien insister sur l’aspect vital, DiCaprio va ramper de tout son long en bavant et serrant des dents, quitte même à apporter des longueurs apparentes, mais ça ne m’a pas gêné dans le sens ou ça reste une vraie lutte face aux éléments, on le voit souffrir, peiner à se tenir debout malgré la douleur, c’est communicatif, j’ai aimé suivre sa randonnée éprouvante. C’est parfois même frigorifique, d’ailleurs il y a un réel investissement de l’acteur, notamment pour cette scène dans les torrents gelés où il réalise lui même la cascade, tout comme bouffer des poissons crus ou autres foies de bison (faux ou non on y croit), c’est du Bear Grylls, et quand on connait le sens de l’acteur studio de Léo possible qu’il ai tout donné pour le film et son réalisme (?). D’ailleurs le rythme volontairement lancinant saupoudré d’impacts choc fait que cette croisade tient sur des rails pour le spectateur ayant validé le ton de Iñárritu, surtout par l’image qui sait se placer à l’échelle humaine face à la grandiosité des décors, c’est d’ailleurs je pense la grande qualité du film : placer l’homme face à l’immensité de la nature, de sa confrontation, jusqu’à sa propre nature humaine.

    Après il y a des choses qui me posent problème, notamment tout ce qui tourne autour de la réminiscence de Glass envers sa femme, je trouve que ça manque un peu de substance pour vraiment impacter sur nos émotions, jouer le symbolisme quasi religieux n’était pas véritablement nécessaire, ça en devient excluant, tout comme la relation avec son fils qui je trouve est quelque peu tronquée par l’absence de moments pré-déterminants. De même pour certaines ellipses temporelles franchement tirées par les cheveux, surtout dans la dernière partie, on nous vend des espaces insondables mais ça se résume à des retrouvailles fortuites, c’est fort du café, tout comme une astuce scénaristique pour le duel final que je trouve vraiment limite. Enfin on a du sanglant et de la mise en scène, ça reste toujours prenant, mais l’analogie divine de la rédemption est un peu basse du front, limite expédiée avec une facilité presque gênante, je trouve que Iñárritu manque pour le coup de subtilité pour avancer une vengeance froide et sous calculée. Qu’importe la nature de cette rédemption, elle semble user les sentiments que nous ne pouvons partager tellement ils paraissent lointains, le quatrième mur de glace ne restera que fissuré, appelant le spectateur à rester dans une sorte d’introspection par rapport au message promptement (et assez maladroitement) délivré.

    The Revenant n’en reste pas moins un film réussi de par tout ce qu’il tente d’entreprendre : le cadre, le décor, l’investissement, le ton, l’ambiance, etc, la narration est au service des acteurs et inversement, j’ai vraiment apprécié cette idée de nous immerger dans un contexte brut voire hardcore (même si il n’y a pas non plus de flots de sang à outrance), l’expérience cinéma est là, je n’ai pas décroché une seconde malgré les défauts précédemment énoncés, j’ai pris mon pied. Enfin j’ai surtout envie de récompenser la prise de risque et l’ambition de Iñárritu, qui nous aura délivré quelque chose de sensitif et plus ou moins brut, ne serait ce que des décors et une mise en scène profondément époustouflants, le genre de truc que je redemande sans rechigner au cinéma.
    scarface666
    scarface666

    176 abonnés 155 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Impressionnant est le maitre mot et pas juste l’interprétation de Leonardo Dicaprio et Tom Hardy. Je pense qu'Inarritu a franchi un cap, dans la mise en scène. The Revenant risque de faire date dans l'histoire du cinema, ni plus ni moins. Dans une Amérique profondément sauvage, Hugh Glass, un trappeur, est attaqué par un ours et grièvement blessé. Abandonné par ses équipiers, il est laissé pour mort. Mais Glass refuse de mourir. Seul, armé de sa volonté et porté par l’amour qu’il voue à sa femme et à leur fils, Glass entreprend un voyage de plus de 300 km dans un environnement hostile, sur la piste de l’homme qui l’a trahi. Sa soif de vengeance va se transformer en une lutte héroïque pour braver tous les obstacles, revenir chez lui et trouver la rédemption. A chacun de ses films c'est une expérience différente. Expérience Émotionnelle avec BABEL où il n'arrive rien de bon a ces personnages de ce film choral. Expérience Visuel avec BIRDMAN, qui met a l'honneur le vrai (faux) plan séquence parfait (souvenez vous de La Corde, de Hitchcock), en le faisant passer a un niveau supérieur. Expérience Sensorielle avec THE REVENANT. Jamais vous n’aurez aussi froid en regardant un film, jamais vous ne vous sentirez aussi sale, et jamais vous ne souffrirez autant devant la la violence d'un autre film. D'une certaine manière, je n'ai pas pu m’empêcher de le comparer a GRAVITY par exemple (dans le fond bien sur et surtout pas dans la forme), qui n'avait pour autre but que de vous faire vivre une expérience de cinema jusque là inégalé, où vos 5 sens sont mis a rude épreuve. La photographie aussi, comment peux t'on faire mieux ? Ça sera quasiment impossible. Bien que le film possède un montage plus classique que Birdman, il a lui aussi sont lots de plan séquence, si pas plus complexe encore. Tout ce qui est chorégraphier devant la camera au même instant ne peux que forcer le respect envers ce grand réalisateur. Dans The Revenant, vous allez passer par presque toute les émotions (sauf le rire parce que c'est très loin d’être drôle). Film ultra violent, dur, cruel. Je me perd dans mes mots, tant The Revenant, de Alejandro Gonzales Inarritu va devenir une futur référence. A vivre absolument au cinéma !
    legend13
    legend13

    221 abonnés 1 021 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 mars 2016
    Alejandro Gonzalez Inarritu réalise ici un grand film remplit d'excellents plans séquences et de paysages somptueux. Le tout en déroulant une histoire "vraie" (bien que modifié sur certains points) passionnante et haletante d'un bout à l'autre. Une histoire porté par l'excellent Leonardo Dicaprio qui à enfin décroché un oscar qu'il méritait depuis très longtemps. Et, même si "Hugh Glass" n'est pas le meilleur rôle de sa large filmographie, je pense que l'oscar est tout de même globalement mérité. Parlons aussi de Tom Hardy lui aussi une nouvelle fois excellent dans le rôle du salaud, cupide et menteur de service. En bref, "The Revenant" est une passionnante histoire de survie et de vengeance porté par de formidables acteurs et superbement mis en scène par un cinéaste minutieux et talentueux dont je vais m'intéresser de très près à sa filmographie ! (D'ailleurs Bravo pour son second Oscar du meilleur réalisateur d'affilé). Du grand cinéma !
    dejihem
    dejihem

    119 abonnés 660 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 25 février 2016
    Comme le dit si bien le magazine Première, ce film ressemble à l'adaptation de Requiem pour un massacre (1985) d'Elem Klimov, cinéaste russe. Mais il y a aussi du Ridley Scott, tendance Gladiator. Et pas de Malick comme j'ai pu le lire. La nature prend ici toute sa place, et l'une des scènes les plus "choc" avec un mammifère a quatre pattes cloue littéralement le spectateur. Je n'avais jamais autant été secoué depuis Fight Club !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 8 mars 2016
    Je suis allé voir ce truc avec ma sheila. Heureusement parce que c'était insupportable et interminable.
    Ce n'était pas censé être drôle mais entre deux assoupissements, certains passages nous ont beaucoup fait rire. J'aurais du me méfier mais j'avais oublié que Inarritu était l'immortel réalisateur de Birdman, la baudruche surcotée et pleine de vide qui l'avait fait passer ce michael Bay de seconde zone pour un intellectuel.
    Di Caprio doit être vert. Obtenir un oscar pour ce magma informe dépourvu de dialogues dans un rôle où il passe la moitié du temps immobile sur une civière et l'autre à rouler des gros yeux, c'est un peu comme s'il l'avait obtenu dans un film muet sur l'homme invisible.
    En parlant de muet, la bande son joue un rôle crucial. Toute ébauche d'action est ponctuée d'une musique atroce destinée à souligner que là, il va se passer quelque chose ou que Di Caprio va énoncer un mot définitif à travers ses dents serrées. On avait compris, merci.
    L'histoire : honnêtement je n'ai toujours rien compris au scénario. spoiler: Une histoire de gentils trappeurs américains qui énervent de méchants indiens qui cherchent une gisquette comme n'importe quel Liam Neeson dans Taken, laquelle sheila s'est fait gauler par de méchants français, fourbes et aussi lubriques que DSK. Là dessus il y a un ours qui s'en prend au gentil Di Caprio parce qu'il en a marre de jouer dans un navet. Il y a aussi un méchant qui est très vilain mais aussi très bête car il a tout le temps d'éliminer le gentil mais il préfère juste l'énerver en butant son fiston. Il y a aussi un gentil qui se laisse berner par le méchant mais qui a bon fond et redevient gentil parce que tout ça est très évangélique, sauf les français qui ne pensent qu'à ça et donc c'est bien fait pour eux de s'être fait virer par les américains. Je remets ça sur le sujet car dans la rubrique "je réécris l'histoire", très tendance, on oublie vite avec inarritu que les grands fossoyeurs d'indiens ont été les américains et les espagnols, pas les français. On est à des années lumières d'Aguirre.

    La psychologie des personnages : je la cherche encore. Tout est caricatural et grossier. Le seul acteur crédible n'est pas humain, ni animal, c'est l'ours de synthèse. La moindre intention est assénée avec la légèreté d'un mammouth comme le titre du film qui ôte tout commencement de suspens puisqu’il résume le synopsis en deux mots.
    Le succès de cette série Z, dépourvue de tout intérêt et réalisé avec les pieds, est confondant. Il démontre les ravages d'un bon marketing lessive sur les masses.
    The revenant et Birdman sont de la même veine, allant jusqu'à égarer la plupart des critiques professionnels mis à part Critikat à qui il faut rendre hommage.
    Nul doute que ce film n'obtiendra qu'un succès mitigé lorsqu'il passera plus tard sur une chaine télé. Nul doute aussi qu'il tombera rapidement dans les oubliettes du 7ème art sauf à la rubrique Nanars trop drôles.
    Florian Malnoe
    Florian Malnoe

    106 abonnés 557 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 mars 2016
    Un survival intense, éprouvant, viscéral et réaliste. L'aspect formel et technique du film tutoie la perfection,
    les musiques d'ambiance sont géniales et très bien trouvées. On est en pleine immersion dans cette histoire de vengeance et dans ce vrai film de survie âpre, austère et pessimiste. Iñárritu a vraiment réussi à tirer le meilleure d'un scénario conventionnel pour en dresser cette dualité Homme/Nature et Homme/Nature Humaine vraiment saisissante et frémissante. Certaine séquences sont à couper le souffle de part la puissance et la justesse qu'elles renvoient. Le jeu de la distribution mériterait quant à lui tous les superlatifs. Avec ce "The Revenant" j'ai d'ailleurs une nouvelle confirmation de ce que je pense maintenant depuis un certain temps : DiCaprio est l'un des meilleurs acteurs de tous les temps. Il prouve aux détracteurs qui lui reprochait le manque de variété de ses rôles et de sa filmographie qu'il peut aussi égratigner son côté sex-symbol avec cette prestation exceptionnelle. Tom Hardy tire aussi et évidemment son épingle du jeu dans ce rôle de pourriture. Je lis des critiques qui parlent du manque de caractérisation des personnages mais il ne faut pas oublier que cette oeuvre est une oeuvre qui restitue un vrai fait réel à un instant T de son histoire ; dès lors tout est basé sur la spontanéité des émotions et sur les péripéties en elles mêmes. ça laisse logiquement peu de place à la contextualisation et je peux comprendre que ça gêne certains. Dommage que des longueurs viennent ternir un peu le rythme et le suspense du métrage, même si c'est dans un style très contemplatif à la Malick cela donne un aspect un poil trop redondant à la mécanique de la narration. Ce qui fait que je commençais à m'ennuyé un peu à la longue et que ce n'est pas non plus un coup de coeur. Sinon c'est abouti et maitrisé sur tous les plans.
    fandecaoch
    fandecaoch

    964 abonnés 2 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 février 2016
    The Revenant : Un film brut, sanglant, chargé en émotion, réaliste et prenant malgré sa longueur. Car oui, il dure quand même un bon 2H30, on sent les longueurs car c’est un film qui se déroule sur plusieurs jours, donc on sent le temps qui passe, un contrario d’un film comme les 8 salopards qui se passe en quelque heurs donc le rythme est différent, mais attention, c’est pas un défaut ce que j’annonce, c’est qu’il se regarde différemment, on sent le temps qui passe pour le personnage mais c’est jamais chiant, c’est même immersif à souhait. Puisque on peut dire que c’est une véritable expérience de cinéma, on ne plonge dans un film de survit pousser à l’ extrême. On va suive les pas d’un homme laisse pour mort qui va d’une manière surhumain survivre dans un environnement glacé des plus hostile et c’est assez incroyable de voir cela, comme un homme peut combattre tout ça, cette nature impitoyable et sauvage, mais la vengeance pourrait le réchauffé. Donc voila, certains dirons que l’histoire peut s’écrire sur trois lignes, mais il y a pas besoin de plus, le personnage a un but, on suit avec intérêt son parcourt, pas mal de rebondissement et de moment fort, dur qui renforce le coté survit, quelque scène d’action vraiment intense, surtout au début avec la la fameuse scène de l’ourse qui est spectaculaire et incroyable mais je vous laisse découvrir. Car après c’est plus calme, plus survit. Après, il y a très peu de dialogue, surtout pour Dicaprio mais quand il y a rien à dire, il faut mieux rien dire donc ça colle parfaitement. Donc voila, malgré le rythme, on est toujours captivé. Ensuite, le point qui a fait beaucoup parlé, la réalisation qui est juste grandiose et assez impressionnante, il y a eu un travail colossale sur la photographie, les paysages qui sont sublimes, le montage avec de nombreux plans séquences qui sont formidables, un mise en scène très rapproché des personnages pour rendre la chose intense, non vraiment, c’est du grand art. Les musiques sont discrets mais accentues l’ambiance. Pour ce qui est des acteurs et la question à 1 millions, Dicaprio mérite t'il un oscar ? Moi je dis oui sans hésité, on n’a pas l’habitude de le voir dans ce genre de rôle sans parole, que dans la brutalité, l’émotion de la souffrance avec les expressions faciales… Et il faut dire qui est toujours aussi admirable, c’est un acteur, un vrai, pareil pour les autres, ils jouent tous très bien. Donc voila, tout est dit, une vrai expérience à vivre au cinéma, ça plaira pas a tout le monde car il faut aimer ce genre de film, ce genre de rythme… Mais franchement, c’est du grand art.
    Alice025
    Alice025

    1 530 abonnés 1 309 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2016
    Je n'ai pas simplement vu un film, j'ai vécu une expérience cinématographique unique ! Moi qui attendait beaucoup de Birdman et qui a finalement été un peu déçue, ici c'est le contraire. Peur de la déception, je suis ressortie littéralement conquise par la qualité de « The Revenant ».
    Tout d'abord, la réalisation est maîtrisée du début à la fin, les paysages et les images sont magnifiques, c'est tourné de façon à ce que l'on ressente ce qui se passe et non à ce que l'on reste passif. Le scénario en soi peut paraître assez banal (une histoire de vengeance), mais le réalisateur arrive à en faire un film de survie à en couper le souffle, porté bien sûr par un des meilleurs acteurs qui existent, j'ai nommé DiCaprio. Epoustouflant, sidérant, l'Oscar lui sera obligatoirement dédié ! (réponse bientôt...) Quand on sait à quel point il s'est investi dans ce rôle afin d'être le plus crédible possible, Mr DiCaprio vous avez surpassé la crédibilité !
    Il traverse monts et marées afin d'exercer sa vengeance, mais ne croyez pas tout deviner dans la bande-annonce, ce qu'il va vivre est dix fois pire. Ce qui m'a encore le plus surprise, c'est que tout est d'un réalisme affolant. De plus, la violence est très présente dans certaines scènes instaurant un climat d'angoisse et de dureté.
    Il ne faut pas oublier Tom Hardy nous livrant ici une prestation plus qu'admirable, bourré de talent, on a trouvé notre rôle de pourriture de l'année 2016.
    Je me suis donc prise une véritable claque, « The Revenant » est un film qui doit absolument être vu, j'insiste !
    Dark Maul 05
    Dark Maul 05

    21 abonnés 189 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 février 2016
    Un film incroyable et exceptionnel !
    Un petit mot sur le réalisateur de ce film, Alejandro G. Innaritu, qui est vraiment en train de faire parti des tous grands du cinéma. Il a reçu l'an dernier l'oscar du meilleur réalisateur pour "Birdman" est encore nominé (à juste titre) cette année.
    Pour éviter de dévoiler trop de choses sur le film, je ne ferai qu'un bref résumé: Dans une Amérique très sauvage, Hugh Glass se retrouve grièvement blessé et laissé pour mort par ses hommes. Il se retrouve alors seul pour survivre dans cet environnement hostile.
    Vous connaissez déjà mon avis sur le film, j'ai adoré ! Je me suis pris une claque et c'est pour ce genre de chefs d'oeuvre que je suis fan de cinéma. Je suis déjà presque certain que ce sera le film de l'année.
    "The Revenant" est bourré de qualités, je vais essayer d'en citer un maximum.
    D'abord, l'atmosphère tout au long du film est incroyablement pesante, intense, et ça nous prend vraiment par les tripes. C'est comme si on ne pouvait plus bouger. D'ailleurs, quand le générique de fin a commencé, personne ne s'est levé directement de son siège...
    Il y a aussi de formidables qualités en matière d'audio-visuel. Les décors sont sublimes, cela m'a un peu fait pensé à Terrence Malick (réalisateur de "La Ligne Rouge" et "Tree Of Life"). La nature est représentée un peu comme surpuissante par rapport à l'homme. C'est vraiment fascinant pour les yeux. Et aussi le réalisateur a l'habitude des plans séquences dans ses films. Dans celui-ci, il y en a énormément et cela permet d'être complètement dans l'action, de vivre ce que le héros vit. Il y a une telle maîtrise dans ses plans séquences, c'est vraiment magnifique. Et d'un point de vue audio, la bande son est très prenante et bien choisie pour ce film. Quelques moments de silence aussi où l'on entend simplement la nature et le souffle stressant du héros. Tout a été travaillé comme il le fallait, c'est impressionnant.
    Enfin, je suis obligé de parler des acteurs. Dans le rôle principal on retrouve un Leonardo DiCaprio époustouflant. Cet acteur n'a plus rien à prouver et à chaque fois on croit qu'il ne pourra pas faire mieux que ses précédents rôles, et pourtant il parvient toujours à faire du parfait travail. Il est bien sûr nominé pour l'oscar du meilleur acteur et ce serait vraiment incompréhensible qu'il ne le gagne pas. Leo est clairement l'un des meilleurs de sa génération.
    Il y a aussi Tom Hardy ("Mad Max", "The Dark Knight Rises",...) qui avait déjà tourné avec DiCaprio dans Inception. Cet acteur est aussi un tout grand de sa génération. Dans "The Revenant", son personnage est très travaillé et il l'interprète à merveille. Il est aussi nominé pour les oscars (meilleur acteur dans un second rôle) et cela ne m'étonnerait pas non plus qu'il parte avec la statuette.
    Et je termine en citant Domhnall Gleeson ("Harry Potter", "Ex Machina", "Invincible", "Star Wars 7") qui fait vraiment une grande ascension depuis son rôle de Bill Weasley dans les derniers Harry Potter. Son interprétation dans ce film-ci est superbe aussi.
    Pour conclure, je crois que je n'ai pas cité toutes les qualités du film tant elles sont nombreuses. Mais en tout cas, "The Revenant" est une pure merveille, un bijou de cinéma. Attention quand même aux âmes sensibles, le film est interdit aux moins de 16 ans et c'est vrai que c'est parfois assez gore. Mais cela permet d'être encore plus réaliste.
    C'est donc mon grand favori pour les oscars cette année (12 nominations).
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