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    The Revenant
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    2 143 critiques spectateurs

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    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    173 abonnés 1 859 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 mars 2016
    Un scénario linéaire totalement prévisible, pas mal de poncifs, des séquences franchement invraisemblables, ce film est vraiment surcoté ! Certes DiCaprio est bon, dans le registre unique de la souffrance et de la colère, mais on l'a vu tout de même meilleur dans d'autres films. Sur le thème de l'homme face à la nature dans des paysages enneigés, on déjà vu beaucoup mieux. Au bout d'une heure passée à voir la star grimacer, on commence à regarder sa montre, vu que ça dure... 2 h 40. Une heure de moins aurait donné plus de rythme. Certes, The revenant a le mérite de montrer la barbarie des conquérants blancs et de nous faire comprendre que les Indiens ont quelques bonnes raisons de se montrer féroce eux aussi, face à ceux qui leur volent tout : terres, animaux, femmes. Mais, aujourd'hui, ce n'est plus vraiment original. De l'originalité, le film d'Inarritu n'en a guère. Alors deux étoiles et demi tout de même pour les superbes photos de paysages...
    stanley.k 2
    stanley.k 2

    16 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 février 2016
    Quand tu va voir un film comme The Revenant, et que tu connais un peu la carrière du réalisateur , tu peux penser qu'il va gommer tout ces messages extrêmement appuyé qu'il pouvait mettre dans ces 5 précédents longs métrages, pour ce concentrer sur ceux qu'il fait le mieux ...la mise en scènes.
    Il n'en n'ai rien, certes inarritu nous livres de superbes images (merci le directeur de la photographie) mais de beaux paysages ne font pas un grand film et Inarritu nous ressort un message lourdingue ( avec la musique qui va avec) sur le théme cette fois de la vengeance paternel.
    Et Léo dans tout ça me dirais vous?! Et bien il morfle, et il morfle encore...il pousse des cris, bref il veut sont oscar et comme la performance physiques semble le critère numéro 1 à Hollywood pour l'avoir et bien il l’aura surement....
    Autre problème majeur la durée du film....2h35... 1h45 pour un film de survit c'est largement suffisant, mais non ce bon vieux inarritu ce fait plaisir et comme il est certain de sa maitrise et qu'il veut absolument donner un message à son film et bien sa s'en ressent énormément et aux détriment du spectateur.
    on pourrait d'ailleurs faire le parallèle avec un certain Paul Thomas Anderson,qui fait aussi dans le pathos et le prétentieux ( magnolia , there will be blood).
    Une bonne note néanmoins, Tom Hardy qui tire les marrons du feux à son personnages et nous livre une belle perf "D'acteur" à l'inverse de celle de DiCaprio......(difficile d'avoir de l'empathie pour un personnage qui performe physiquement pendant presque la totalité du film....)
    En bref si vous aimez les beaux paysages, une performance oscarisable et du pathos foncé y..... pour les autres passer votre chemin.....
    Guillaume C
    Guillaume C

    12 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 mars 2016
    Un film trop surestimé, le début commençait bien ensuite sa devient plat apres la scene du l'ours. A la fois ennuyant mais qui nous tient tout de même dedans grace à l'histoire. Sa ne vaut pas du tout un deadpool ou un creed pour ma part.
    BubblePlop
    BubblePlop

    9 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 février 2016
    J'étais assez mitigé à la sortie de la séance. Le début du film était jouissif, la scène de l'attaque du début est juste dingue spoiler: (de même que l'affrontement avec l'ours)
    . La prestation de Di Caprio est également excellente dans le rôle d'un survivant contre la nature même si parfois un peu tiré par les cheveux, mais bon, c'est un film après tout.
    En revanche, là où le film me laisse sur ma faim c'est finalement sur certaines longueurs et certains évènements prévisibles. Toutes les scènes avec l'ancienne femme en hallucination/apparition, bon ok, mais elles servent à quoi ? Pareil, certains passages sont pas forcément intéressant à suivre spoiler: comme le moment où Fitzgerald et le gamin traverse le camp détruit des indiens
    .
    De même, la prévisibilité du personnage de Fitzgerald spoiler: (de sa trahison à son vol dans le fort)
    et finalement de la fin qui se contente d'enfoncer le clou en terme de prévisibilité spoiler: (tiens, j'aide une indienne et oh, à la fin elle permet d'éviter que notre bon vieux Glass ne se fasse trucider)
    .

    Malgré cela, j'ai quand même passé un bon moment, des passages vraiment forts dans le film et malheureusement de moins bon moments qui auraient vraiment pu faire la différence entre un bon film et un excellant film.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 février 2016
    The Revenant ? Un voyage abrupt dans l’espace et le temps d’une extravagante beauté . . .

    The Revenant : Après Birdman, Iceman ?

    Au début du film, trois chasseurs remontent la rivière à contre-courant à la poursuite d’un élan. Cette lente avancée à l’envers dans l’eau omniprésente dans le film et symbole cruel du temps qui passe évoque déjà le retour de nulle part du trappeur miraculé Di Caprio. L’eau qui coule, qui fuite, qui galope, qui tombe, qui sauve est la clé de voûte du film. Que d’eau, que d’eau, que d’ eau aurait dit en autre temps un certain maréchal . . . On est frappé par toute cette glorification de l’eau et de toutes ses représentations : neige, glace, rivière, torrent, etc. Iñárritu joue en permanence avec cet élément majeur de l’ histoire , source de bienfaits ou de malheurs. Le héros est accompagné quasiment tout le film par l’eau, elle le guide littéralement ou l’ entrave, lui permet parfois d’accélérer le temps. Le réalisateur joue aussi avec tous les autres éléments pourvoyeurs de vie ou de mort en leur donnant de puissantes fonctions et une importance capitale dans ces milieux naturels extrêmes : tous ont leur place, même la terre avec la scène de l’ enterrement . Iñárritu grand instrumentaliste de la nature a su utiliser tous les éléments pour transformer son film de façon magistrale en une épopée solennelle et tragique. Le point de chute du film sera d’ailleurs la découverte d’une gourde, contenant de la précieuse eau en ces pays difficiles . . .

    Un voyage dans le « paradis » blanc

    Si le blanc évoque la dépression comme un psychiatre l’avait dit à Hergé quand il écrivait Tintin au Tibet, avec Iñárritu , on est bien servi, on est en pleine dépression nerveuse mais hébété devant tant de grâce . Les plans sur les paysages enneigés, sur le soleil naissant à travers les arbres, sur la nature sauvage et meurtrière sont souvent à couper le souffle. La caméra tourne à 360 degrés pour balayer l’ espace et nous en mettre plein la vue. Cela donne une impression de cadavre exquis, la beauté extraordinaire d’ une région pourtant inhospitalière et dangereuse, c’est beau à en crever. D’ailleurs souvent, le réalisateur nous montre un paysage sublime de carte postale mais nous dévoile rapidement en contraste le visage ou le corps de Leonardo en pleine déconfiture. Sans arrêt on passe du plan panoramique de l’espace blanc triomphant à un gros plan sur l’ humain en défaite . La Condition Humaine à son paroxysme filmée avec les grands moyens : certains critiques ont trouvé le procédé grandiloquent mais moi je suis fan : dans Birdman, déjà Keaton était filmé à grande échelle lui aussi. Un nouveau et génial Into The Wild peut-être avec des « gros sabots » mais je suis preneur . . .
    La mise en scène, avant tout, est hyper poignante : chaque plan, chaque image, chaque teinte , chaque mouvement de caméra est homérique, contrastes intenses, horizons doucereux , jeux de lumières et d’ombres, personnages en approche . Des procédés quelque peu tarantinesques avec le bavardage en moins . . .

    Un voyage inexorable dans le temps

    Nul ne sait quelle est la durée de la déambulation maudite de ce fichu trappeur . . . Inarritu a fabriqué une semi tragédie classique polaire, on a l’ impression d’ être toujours au même endroit et de piétiner sur place tant les paysages hivernaux même s’ ils sont différents ne nous donnent aucune indication de trajet cohérent. On est perdu avec le héros dans cette immensité glaciale, perdu dans le temps, temps qu’ il reste à faire, à vivre, temps démentiel de la météo. Seules les péripéties et les rencontres avec les autres coupent un peu le rythme de ce lent cheminement voué à l’ impossible. Leonardo maîtrise un peu l’espace parce qu’en temps que trappeur émérite il connaît normalement sa route mais reste tributaire de la dimension temps qui est comme je l’ai dit plus haut figurée à merveille par les représentations diverses de l’eau : torrents déchaînés, fleuves glacés, ruisseaux maigrelets etc etc. D’ailleurs quoi de plus allégorique retrouvé par le trappeur Fitzgerald sur un camp indien dévasté : une montre à gousset ! Le symbole absolu du temps qui passe . . .

    Leonardo un oscar de longue haleine ?

    Difficile d’ apprécier à sa juste valeur la performance de ce monstre d’acteur dans ce monstre de film. Son jeu se résume pour l’ensemble à des grimaces, des halètements, des têtes de déterré . . . Bien sûr comme d’habitude Leonardo est égal à lui-même ce qui n’est déjà pas mal car il frise souvent la perfection. Je l’avais trouvé ahurissant dans Shuttler Island ou encore méga démoniaque dans Le Loup de Wall Street, disons que dans The Revenant, on ne découvre pas Léo, c’ était un rôle géant écrit sur mesure et peut-être que d’autres pointures auraient rivalisé . Léo mérite largement l’ oscar pour l’ensemble de son œuvre sur les écrans et ce n’est pas ce film qui démontre sa grandeur, le film est juste plus fort que les acteurs qui se fondent dans la masse pour réaliser cette puissante tragédie. Très bon travail aussi de Tom Hardy et du jeune Will Poulter que j’avais vu dans le Labyrinthe . . .

    Pour Iñárritu la vie est un voyage initiatique vers la mort

    The Revenant démontre que la vie terrestre est très fragile, que la mort est présente et rode en permanence, prête à terrasser les humains au bord de la rupture. Les Esprits de l’au-delà sont plus puissants et apparaissent dans les rêves ou les hallucinations du héros. De part ses origines mexicaines, Iñárritu insuffle au film cette coloration ésotérique des sociétés primitives, notamment les Indiens . La Nature est là mais le surnaturel est plus fort que la Nature. D’ailleurs, à un moment donné, on croit voir Leonardo marcher sur l’eau, comme une autre icône spirituelle plus proche de nos sociétés occidentales. Ce n’est pas un film sur la Vie mais sur la survie, vivre c’est survivre en attendant la mort, vision pessimiste de notre société pourtant matérialiste en vain . . . On est loin des tristes sires de pacotille de Koh Lanta surtout quand on sait que le film est inspiré de faits réels et que l’ histoire réelle de ce trappeur est encore plus surprenante que celle du film . . . Un peu de spiritualité dans ce monde de consommation.

    Conclusion

    Du grand Iñárritu tout comme Birdman ou encore Babel que j’avais adoré. Une mise en scène grandiose, des moments d’anthologie comme la terrible scène du grizzly, 2h 36 de plaisir visuel, des instants parfois suffocants. A recommander, ma note : 4/5
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 26 février 2016
    Au delà de la beauté de la photographie qui pour moi est d'une beauté rarement vu dans un autre film du fait que tout le film a été réalisé dans de réelles conditions et dans des endroits d'une très grande splendeur, c'est une histoire captivante, chapeau bas à Mr. Iñarritu qui nous livre un très grand film porté par des très grands acteurs Leonardo di Caprio en chef de file et mention spéciale à Tom Hardy qui nous éclabousse une fois de plus de son talent d'acteur. Il prouve encore une fois qu'il peut jouer n'importe quel rôle au cinéma.
    C'est un film que je recommande à tout le monde, un film bien loin des blockbusters habituels fournis ces derniers temps.
    Christoblog
    Christoblog

    751 abonnés 1 621 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 février 2016
    Iñárritu est doué, quand il s'agit d'emballer une scène sur un tempo d'enfer en immergeant le spectateur dans ce qui ressemble vraiment beaucoup à la réalité.

    A ce titre, l'attaque initiale du camp, la rencontre avec l'ours et quelques autres scènes sont de véritables morceaux de bravoure.

    Si le film s'était cantonné à un manuel de survie en milieu hostile, sec et précis, il aurait probablement plus captivé. L'ajout inutile du personnage du fils (qui n'existe pas dans le livre) et le salmigondis pseudo mystique que constituent les visions du héros tendent à dévaloriser le film, qui ne sait plus trop où se situer : à mi-chemin entre un documentaire aux belles images type National Geographic et une errance spirituelle à la Malick des mauvais jours.

    Du coup, l'épreuve est beaucoup trop longue (2h40 qui durent, qui durent), d'autant plus que The revenant se résume à son contenu programmatique, qu'on connaît en entrant dans la salle : un homme survit et se venge.

    DiCaprio ne m'a pas fait forte impression : porter un maquillage de scarifié et rouler des yeux en mangeant du foie cru ne fait pas un grand acteur. J'ai trouvé par contre les autres personnages de trappeurs excellents, notamment le méchant, parfaitement joué par Tom Hardy.

    Le cinéma d'Iñárritu ne se réalise au final peut-être que dans la performance ébouriffante, comme c'était le cas dans Birdman. La demi-mesure semble lui être interdite.
    Catherine V.
    Catherine V.

    50 abonnés 610 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 25 février 2016
    Je me garderais bien de poster une critique de 10 pages comme certains l'ont fait (tous sites confondus) en essayant d'avoir l'observation très aiguisée du "professionnel" (que je ne suis pas) lequel analyserait, et en plus avec une admiration sans borne, le plus petit éclairage, l'angle de la caméra, les "plans-séquence" et j'en passe....

    Je fais partie de ceux (qu'on pourrait, de façon réductrice, résumer à "spectateurs lambda") qui, tout simplement, ont été déçus, surtout ayant vu le film après son battage médiatique (comment y échapper ?..), la campagne-franchise "pro-DiCaprio" pour qu'il décroche (enfin) l'oscar tant attendu et tous les détails sur le tournage qui m'ont paru, comme d'autres l'ont écrit, plus méritoires ou presque que le résultat final.

    J'avais vu en 1971 "Le convoi sauvage" avec Richard Harris dont "The Revenant" n'est autre que le remake, mais je m'attendais nettement à une autre réalisation aujourd'hui qu'un film dont je ne retiens, comme ceux qui l'ont vu avec moi, que l'éprouvante longueur....

    Je ne fais pas partie de ceux qui sont "Pour ce qui est Contre et Contre ce qui est Pour", mais je vais au cinéma pour me distraire, pour être transportée avant tout par une histoire. Si je veux admirer des paysages subliment photographiées (filmés), je regarde les documentaires Nature de la BBC (ou autres) et je suis merveilleusement servie.

    En plus, crier au génie sur le talent d'un comédien, dans ce film, qui rampe et qui grogne, certes, mais ne prononce pas trois lignes de texte, j'avoue que ça me dépasse tout de même un peu...
    Ufuk K
    Ufuk K

    472 abonnés 1 408 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 février 2016
    "the revenant" grand favoris des oscars avec un Di Caprio adule par la critique ce que je peux dire c'est que cette histoire de vengeance est bien terne comparé à celle de kill Bill par exemple hormis la scène avec l'ours et le fïnal il ne se passe quasi rien je me suis ennuie. il est grand temps que les oscar revoient leurs critères c'est une grosse déception.
    Requiemovies
    Requiemovies

    188 abonnés 1 153 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 février 2016
    (...

    L’année passée « Birdman » confirmait le « la » de cette nouvelle direction. En plus de l’exploit technique de son film, un faux plan séquence de près de 2 heures, le cinéaste s’attachait à une technicité qu’on ne lui connaissait pas encore, du moins de manière aussi marquée.

    Empruntant le pas de son comparse Alfonso Cuaron (« Gravity »), Alejandro González Iñárritu livre avec « The Revenant » un film phare dans une filmographie déjà jalonnée d’œuvres puissantes dont aucune ne peut laisser indifférent, mais avec « The Revenant », un cap immense vient d’être franchit, pour lui comme pour le spectateur avide de son cinéma.

    Le film s’avance déjà avec une réputation folle, de celles qui façonnent certains des plus beaux chefs-d’œuvre du 7ème art, dépassement de budget (et de soi pour les comédiens), tournage dans des conditions naturelles intenses, voire insupportables etc. Et le résultat s’avère probant dès les premières minutes par une séquence monstrueuse d’intensité et de technicité. Dans un même mouvement et en très peu de temps les principaux personnages sont introduits, tout comme le contexte historique, et la démesure du projet qui semble déjà pointer son nez.

    La proposition de voyage artistique vient de commencer. Si « The Revenant » réussi autant à absorber le spectateur c’est par son intensité, sa véracité et ce réalisme qu’Alejandro González Iñárritu met en place. Un ensemble dans lequel les détails participent à un tout, du réalisme du maquillage, à la précision des costumes et la saleté ambiante, le tout ramène le spectateur aux premières heures de l’époque des pionniers. Une fois ce décor posé, tout est en place pour que la démonstration se fasse.

    Démonstration de mise en scène, certains plans frôlent le génie, quand d’autres plus ludiques nous éblouissent et se rendent presque nécessaires à l’évolution de l’histoire par leur forme (travellings incessants, cadres plongeants et/ou panoramiques). Démonstration de jeu également, puisque Leonardo DiCaprio toujours très affuté dans la peau de chacun des personnages qu’il interprète, dépasse ici encore les frontières du jeu. Une double démonstration donc qui l’une avec l’autre semblent être nécessaires pour arriver au bout du voyage proposé.

    En misant sur la face élégiaque de son cinéma, Alejandro González Iñárritu change donc un peu de cap en déstructurant moins sa mise en scène, et renforce cette linéarité par une onde de choc esthétisante et technique. Si le spectateur cherche une expérience cinématographique, « The Revenant » est le rendez-vous idéal.

    Certes le fait de filmer l’homme confronté à la nature n’est pas nouveau, mais le filmer comme tel, est en plus d’un exploit, la proposition de confronter dans un même film, violence et poésie comme rarement un drame a su le faire. Bardé de symboles, historiques et culturelles, l’ensemble de cette composition est ramenée à la combinaison de plans tous plus beaux et originaux les uns que les autres. Evidemment la lumière d’Emmanuel Lubezki, encore lui, n’y est pas étrange ; la plupart de ses éclairages étant artificiels, le travail ainsi fournit n’en est que plus fabuleux quant au résultat naturel de l’œuvre.

    Dans cette brillance de mise en scène, découpage et cadres compris, l’accent se porte évidemment sur Leonardo DiCaprio fulgurant dans le don de soi, dans la transfiguration de ce qu’un acteur peut et doit parfois donner sur écran. Un jeu parfait, une fois de plus. Sans oublier Tom Hardy, encore une fois magnétique en salopard de service sans jamais tomber dans le cliché d’une interprétation convenu.

    « The Revenant » est donc un tout, un film sur les origines, sur la nature, la confrontation de l’homme face à ce qu’il a de plus beau, comme de plus « sale ». Faire fondre cet ensemble dans une maestria viscérale et enneigée, violente et spirituelle, relevait de l’impossible réussite. Et quant à ce petit jeu le spectateur est en plus convoqué physiquement au sein de cette histoire pendant plus de 2h30 sans temps mort, le spectacle cinématographique semble être au rendez-vous pour une expérience qui semble déjà faire date. En ce début d’année nous tenons déjà un des 10 meilleurs films de 2016. A l’image de dernier plan, hypnotisant et impressionnant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 27 février 2016
    Après l'excellent "Birdman" (2014), Alejandro Gonzalez Inarritu se lance sur un film reprenant des éléments d'une histoire vraie. Pour cela, il n'hésite pas à prendre Leonardo DiCaprio pour incarner Hugh Glass et Tom Hardy dans le rôle de John Fitzgerald. Cette histoire est tirée du roman "Le Revenant" de Michael Punke.

    Dans une Amérique encore sauvage, des trappeurs se retrouvent piégés par un groupe d'indiens. spoiler: Parmi les quelques survivants qui parviennent à s'enfuir se trouve Hugh Glass qui est gravement blessé. Attaché sur une civière de fortune, entre la vie et la mort, il ralenti énormément le groupe qui est poursuivi par les indiens. John Fitzgerald veut l'abandonner pour pouvoir se déplacer plus vite, mais le fils de Hugh s'y oppose. John finit par le tuer et laisser Hugh pour mort avant de s'enfuir. Hugh refuse de mourir et veut à tout prix se venger, quitte à y laisser sa vie.


    Prestation bluffante de Leonardo DiCaprio spoiler: qui dévoile toute la haine mêlée à la douleur physique et mentale de son personnage. Tom Hardy incarne lui aussi très bien son rôle de méchant prêt à tout pour rester en vie, même si cela implique la mort de ses amis
    . Baignés d'une lumière et de décors naturels, les nombreux plans séquences et rapprochés sur les personnages nous font entrer dans l'action comme si nous y participions, et les autres plans plus éloignés nous dévoilent l'environnement dans lequel les personnages évoluent. D'un style très western, l'histoire se déroule avec quelques petites longueurs spoiler: pour mieux marquer le temps pour Hugh de se remettre de ses profondes blessures
    .

    Pour tous ceux qui veulent se regarder un bon western différent des autres, qui veulent voir un film fait de plans tous aussi beaux les uns que les autres et pour ceux qui veulent voir DiCaprio jouer à merveille le rôle d'un homme torturé spoiler: qui n'a plus qu'en tête la vengeance
    , ce film est pour vous. Oscar pour Leonardo, car cela fait bien longtemps qu'il le mérite, et sa nouvelle prestation ne fait que confirmer son talent, espérons qu'il l'obtienne enfin!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 13 mars 2016
    Un scénario lent, sans réelle suspens... Une histoire beaucoup trop tirée en longueur (plus de 2h) avec des scènes très répétitives, alors oui le film est trés trés bien réalisé visuellement, d'ailleurs si je donne 2,5 étoiles c'est pour les paysages! c'est triste, personnellement ce n'est pas ce que j'attends d'un film.

    Des scènes de combats et d'action superbe.... ( spoiler: d'ailleurs toutes les scénes d'actions/combats sont dans la bande annonce!
    ) Un combat entre un Ours et DiCaprio extremement réaliste (vu dans la BA) qui paradoxalement spoiler: manque de réalisme par la suite, puisque malgres des blessures quand même trés grave il survie miraculeusement (une gorge entre-ouverte, sans nourritures , sans boire pendant des jours, dans un froid à -30
    .......)
    une histoire vrai parait-il? on nous le vend comme ça en tout cas, donc oui "c'est un film" mais ma remarque est légitime.

    Les seconds rôles sont bon, mais sans beaucoup de dialogue /et de scènes. Une histoire secondaire très mal faite, spoiler: un indien cherchant sa fille
    , mais on ne sais pas le pourquoi du comment, on ne sais pas, sa n'as aucune utilité, sa n'apporte rien.
    AVEC 135 millions de dollars de budgets au final, on n’achète surement des bons scénaristes.

    Un film ce n'est pas un concentré de belle images et de prouesses techniques ou alors ce film est un documentaire sur "comment survivre quand on n'est blessé en 1823 dans l'Amérique profonde ." et alors la 5 étoiles!

    Alors oui la solution de facilité serait de dire "c'est super, c'est génial parce-que c'est dicaprio" comme j'ai pu le voir, mais non c'est beaucoup trop facile.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 mars 2016
    A voir: pas du tout d accord que des longueurs c est pas un documentaire sinon il vaut mieux dans tous les cas jerehmia johnson ou danse avec les loups ou encore DERSOU ousala (en siberie). Un film qui ne merite rien du tout! En fait l article explique bien pourquoi il ne faut pas voir ce film 1: Le film s inspire d une histoire vrai d'accord mais pourquoi se faire chier pendant 2h30 dans le grand nord pour cela. Le film les survivants sur les accidentés d'avion dans la cordilliere des andes est ausi une histoire vrai mais pas de vengeance pas de De Caprio pas de marketting et j en passe des films sur des alpinistes accidentés depassant leurs limites sont tout aussi bien. 2° les scenes d action si on suppose que ces pionniers sont en fait des militaires quelle bande de blaireau aussi cons que ceux qui tendent des embuscades a la noix dans une auberge! Et l ours scene impresionnante mais cest pas la premiere fois que l on fait cela au cinema alors bof bof 3: Sublim lol je suis pas aller voir un documentaire ou De Caprio en bave dans la neige surtout pendant des plombes.
    Bref evite à tous prix cette daube et Ocar Cesar meme combat on recompense les fims qui n auront sans cesrecompenses aucun succés au Bx Office ( rappeer vous le film avec Brad Pitt Te tree of life Pers je suis parti avant l fin du film!)
    bolt
    bolt

    95 abonnés 800 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 février 2016
    The revenant est un film tout simplement exceptionnel. Le scénario est vraiment prenant, sans temps mort, chaque secondes de ce film à son importance. Je ne m'attendais pas à un tel niveau de maîtrise. les images sont fabuleuses et marquent les esprits. Ce film est vraiment une oeuvre à part, brutal, directe, froide. La performance de Dicaprio, quand à elle, est tout bonnement magistrale. Dicaprio s'élève à un niveau qu'il n'avait jamais atteint dans aucun autre de ses films.
    BeatJunky
    BeatJunky

    126 abonnés 1 930 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 26 février 2016
    Je crois que cette fois, il va pouvoir le dire: "Je suis le Roi du Monde!!!" Si avec cette performance (on peut pas appeler ça autrement!), il ne décroche pas l'Oscar, j'arrête le cinoche ! Un immense acteur dans un film tout aussi immense! L'un des meilleurs (sinon LE meilleur) des Iñaritu qui collabore pour la deuxième fois avec Lubezki qui lui, a beaucoup travaillé avec T.Malick et le moins que l'on puisse dire, c'est que ça se remarque (pourtant Iñaritu s'en défend et ne veut pas être comparé au réalisateur américain..) ! Quelle photo ! Des plans de la nature absolument magnifiques qui m'ont littéralement scotché ! Sans revenir sur Di Caprio, l'interprétation des seconds rôles, Tom Hardy en tête (Domnhall Gleeson pas loin derrière), est également irréprochable. Avec un scénario aussi captivant que passionnant, la mise en scène est (comme d'habitude chez le réalisateur mexicain) parfaite et fait passer le film à une vitesse folle. Suspense, action, émotion, photo etc.. tout y est! J'ai peur de ne plus rien voir d'aussi bon maintenant ! Que dire de plus??? Allez le voir tout simplement !
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