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Ykarpathakis157
4 546 abonnés
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1,0
Publiée le 1 juillet 2021
L'histoire porte bien plus sur le choc des cultures bavaroises et de l'hindouisme malheureusement Mon été orange essaie d'être un mélange de drame et la plupart des parties plus sérieuses ne semblent pas authentiques comme les luttes du personnage principal qui tente de prouver à ses camarades de classe qu'elle est normale et qu'elle ne fait pas partie d'un culte hippie bizarre ce qu'ils pensaient peut-être. J'aurais donc pu apprécier davantage ce film si l'accent avait été mis exclusivement sur la comédie...
C'est bien la Bavière des années 80, les communautés Bagwan, et les traditions... sauf que les Bavarois n'étaient pas aussi étriqués que ça... mais bon il fallait bien un peu forcer le trait, pour enjoliver la fin... Un film amusant, qui néanmoins n'est pas dénué de sens...
Je ne suis pas du tout sensible à ce type d'humour, qui me paraît vraiment facile, grossier et finalement très prévisible. Par ailleurs, ne vous attendez surtout pas à ce que votre réflexion soit stimulée, hein ? Le message passé est extrêmement simpliste et mille fois entendu.
Magnifique film, léger et profond à la fois. Une bouffée d'air frais, diffusée en première partie de soirée sur Arte. Baigné par des couleurs chaleureuses teintées d'une couleur à dominante orangée, ce film allemand nous propose, une réflexion au 1er comme au 2e degré, sur la différence, les difficultés de l'intégration, de la quête d'identité à la quête de soi, le paradoxe des mondes et des cultures, avec une bonne dose d'humour dans un camp comme dans l'autre.
On prend plaisir à découvrir la vie de ces 2 microcosmes essayant de cohabiter l'un avec l'autre. Le cinéaste nous invite à dépasser l'aspect caricatural de certaines situations afin de nous interroger sur nous-même. Il ne cherche pas d'ailleurs à revendiquer tel ou tel système comme modèle idéal, bien au contraire, il s'intéresse plutôt à notre universalité dépendant étroitement de notre singularité.
La campagne bavaroise est littéralement transcendée par l'oeil du cinéaste et possède des accents américains emprunts au Far-West. La forêt, elle, évoque les cornouailles britanniques, remplies de magie et de secret.
On sent que le cinéaste a de la tendresse pour tous ces personnages qu'ils soient villageois ou hippies et que parfois, il met en exergue une vérité brute de brute et au 1er degré, de leur quotidien.