Deux ans après Bienvenue à Zombieland, Ruben Fleischer signe, avec ce 30 Minutes Maximum, un nouveau film fun et déjanté... Un peu moins que le premier quand même.
Livreur de pizzas, Nick est kidnappé par deux apprentis criminels. Ceux-ci fixent sur sa poitrine une bombe qu’ils menacent de faire exploser s’il refuse de cambrioler une banque. Nick n’a que quelques heures pour accomplir sa mission impossible. Affolé, il demande l’aide de son ex-meilleur ami, Chet. L’heure tourne, et voilà les deux complices obligés d’échapper à la police, à un tueur à gages, à un lance-flammes. Mais le plus difficile pour eux dans tout ça, c’est encore d’arriver à s’entendre. Tel est le synopsis improbable de 30 Minutes Maximum, qui l'est presque autant que celui de Bienvenue à Zombieland. Tout d'abord, ce qui est assez bien trouvé, c'est que quasiment tout les personnages sont de véritables loosers en puissance et qu'ils vont tous tenter de commettre des choses illégales. On imagine bien le genre de situations très drôle que cela peux donner (La scène du braquage de banque, par exemple, est hilarante.)
Au niveau du scénario, ce dernier vaut ce qu'il vaut et n'est surtout que prétexte au gros délire qu'il y a derrière. On remarque également quelques bonnes scènes d'action et des dialogues bien acérés même si, malheureusement, ces derniers sont souvent inutilement vulgaires. Enfin, et c'est un des gros morceau du film, il y a des tonnes et des tonnes de références à la musique, au cinéma d'action, de science-fiction, d'horreur et même aux précédents films de Jesse Eisenberg (The Social Network), toutes plus juteuses les unes que les autres.
Mais, au final, 30 Minutes Maximum n'est qu'un bon moment pas inoubliable, une comédie sympatoche sans être bien exceptionnelle. Bienvenue à Zombieland, c'était quand même vachement mieux.