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    Hi Diddle Diddle
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    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    593 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 février 2017
    Un seul mot vient à l'esprit en sortant de la salle: intéressant. C'est le mot le plus adapté concernant ce premier film de ce cinéaste étrange qu'est Albert Lewin. On sent chez lui une passion terrible pour les arts, les artistes et la peinture en particulier mais avec ici une application bien trop grande pour nous la faire partager. Ce film est trop inégal, il commence comme un chef d’œuvre, se perd un peu, se reprend bien puis finit épouvantablement dans un infâme sépia et une mise en scène qui devient si ratée qu'on peut se demander si cette partie est de lui. C'est évidemment de Gaughin dont il est question mais Lewin a si peu d'estime pour l'homme qu'il le noircit à sa guise...Pas question d'homosexualité mais d'un mépris des femmes qui va jusqu'à les priver d'intelligence, de bon sens et même d'âmes. Il est rare de voir un personnage aussi passif mais aussi noir, il ne provoque pas le mal mais le donne à tous ceux et celles qui s'intéressent à lui. Le duo Sanders-Marshall fonctionne à la perfection, ce sont deux excellents comédiens plus vrais que vrais dans les joutes oratoires brillantes et cyniques. ''The moon and sixpences'' est un film pour public intellectuel averti .
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    269 abonnés 1 640 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 novembre 2013
    Ça ressemble à la vie de Paul Gauguin, mais ce n'est pas la vie de Paul Gauguin. Somerset Maugham s'en est toutefois inspiré pour écrire un roman au titre mystérieux, The Moon and Sixpence, dont ce film est l'adaptation. Il est réalisé par un cinéaste rare, Albert Lewin, auteur de six longs-métrages seulement, parmi lesquels Le Portrait de Dorian Gray, Pandora et Bel Ami. The Moon and Sixpence est son premier film ; il donne le ton d'une oeuvre raffinée, très littéraire, très esthétique, faisant la part belle aux arts en général.
    Le film commence et se conclut par un encart établissant une distance avec la "moralité" du personnage principal. Histoire d'adoucir la réception de ce film audacieux... À l'époque de sa sortie, en pleine guerre, il n'a pas dû être évident de "vendre" une telle histoire autour d'un homme misanthrope (et notamment misogyne), égoïste, cynique, cruel... Le personnage de Charles Strickland ne se soucie en effet que de lui et de son art, faisant globalement le malheur de son entourage. Albert Lewin a toujours été fasciné par ces êtres "noirs" et orgueilleux, par le rapport entre la création et la destruction, le beau et le laid (voir Le Portrait de Dorian Gray, entre autres). Il cerne ici un homme méprisable et génial, avec un petit décalage ironique et une gourmandise très classe : réalisation soignée, joli noir et blanc, intrusion étonnante de la couleur à la fin, pour mieux capter l'éclat des tableaux comme l'éclat de la flamme qui va les dévorer. La structure narrative est quant à elle assez classique (en flash-back). On regrettera une baisse de rythme et d'intensité dans la dernière partie, lorsque Strickland arrive sur l'île. Heureusement, George Sanders porte ce film avec une constante élégance, un détachement magnifique, dans un rôle qui lui va bien. Lui qui se suicidera trente ans après ce film, en laissant ce mot : "Cher monde, je pars car je m'ennuie. Je sens que j'ai vécu assez longtemps. Je vous laisse avec vos soucis dans ce doux cloaque. Bonne chance."
    tomPSGcinema
    tomPSGcinema

    754 abonnés 3 323 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 31 août 2012
    Sans être entièrement convaincant, ce premier film d’Albert Lewin possède tout de même suffisamment de qualités pour nous faire passer un bon moment de cinéma. La mise en scène est plutôt réussit dans l’ensemble, mais ce que l’on retiendra le plus c’est l’excellent interprétation de Georges Sanders qui campe le rôle principal avec tout le charisme et le talent qu’on lui connaît. Dommage ceci-dit que l’histoire ne soit pas plus emballante durant la première partie et que le photographie ait prît un sérieux coup de vieux, mais bon cela est sans doute dû aussi à la qualité de la copie.
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 juillet 2012
    Profond ennui avec cette histoire d'un peintre imbuvable. Le film est pas foncièrement mauvais mais c'est d'un barbant, les dialogues plats, des acteurs sans envergures et une mise en scène sans relief.
    Plume231
    Plume231

    3 893 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 juin 2012
    Je défie n'importe quel réalisateur américain un peu ambitieux et pas complètement stupide d'aujourd'hui de refaire un tel film. L'histoire d'un type qui laisse tomber du jour au lendemain sa vie et sa famille pour exercer sa passion, oh mon dieu !!!, et le "Travail, Famille, Patrie" ??? Appelez Judd Apatow et tous les autres réalisateurs puritains à la rescousse, vite !!! Il vaut mieux avoir une vie chiante et être un frustré jusqu'à la mort plutôt que de vivre libre et d'essayer de trouver une paix intérieure. Non, franchement un tel film aujourd'hui ce ne serait pas possible... C'est juste dommage (la censure peut-être ???) que le discours de fin va à l'encontre de la pensée qui guide le film, le premier des six composant l'oeuvre de cinéaste d'Albert Lewin m'enfin... Adapté d'un roman de Somerset Maugham qui s'est inspiré beaucoup de la vie du peintre Paul Gauguin pour créer celle de son personnage, l'ensemble est porté par la mise en scène esthéte de Lewin (à laquelle la copie pourrie sur laquelle j'ai regardé le film ne rend certainement pas hommage !!!), avec sa marque de fabrique à savoir des plans en couleurs de peintures incrustés dans un ensemble noir et blanc, et par l'interprétation brillante du génial, très élégant et hyper-charismatique George Sanders.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 19 juin 2012
    Très très librement inspiré de la vie de Gauguin, ce film de Albert Lewin, sans doute l'un des réalisateurs les plus originaux de son époque, est d'une mysoginie totalement décomplexée...enfin pas tout-a-fait, un encart à la fin précise bien que le héros est un sale type et une merde humaine, mais un génie artistique, comme si on n'avait pas compris... C'est mignon, c'est d'une autre époque (le code Hayes,,,) et fallait surtout pas laisser croire que l'auteur cautionne le comportement de son personnage central. Aujourd'hui, le message ne trompe plus personne : si un homme veut se réaliser, il doit fuir la société moderne et surtout se détacher de la société, en premier lieu des femmes, qui ne sont là que pour lui mettre des entraves avec leur préoccupations de petite-bourgeoise ou leurs chimères romantiques à deux francs six sous. Une épouse tahitienne qui parle pas trop et qui fait la cuisine, en revanche, ça peut le faire... Pas beaucoup plus politiquement correct en 2012 qu'en 1942 donc... Georges Sanders, apaisé sur la fin du film ou lorsqu'il déclare le feu intérieur qui le brûle ("Je dois peindre") est assez émouvant. Lewin ayant eu une influence énorme sur Mankiewicz, auteur majeur s'il en est, il faut donc redécouvrir son oeuvre.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 735 abonnés 12 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mai 2012
    La destinèe de Gauguin a fait l'objet d'un excellent film d'Albert Lewin en 1942, cinèaste rare et prècieux qui signe ici son tout premier long-mètrage! D'après le roman de Somerset Maugham, "The Moon and Sixpence" est inspirè par la vie du peintre solitaire et mèprisè! Celui-ci est interprètè par un très bon George Sanders, comèdien so british qui marque chacun de ses personnages d'une touche particulière, rèussissant à sauver du naufrage, par sa seule prèsence, bien des oeuvres mèdiocres, et dont la froideur aristocratique faisait merveille! Ici, il est remarquable dans un film mèconnu du raffinè Lewin auquel il faudra rendre justice un jour! Tournè pendant la guerre et diffusè jadis au cinèma de minuit, "The Moon and Sixpence" est une biographie de Gauguin à dècouvrir absolument, avec une impression d’irrèalitè qui donne dèjà la marque de fabrique du grand Lewin...
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