Et c'est clairement son film le plus complexe depuis le début de sa filmographie. Andreï Tarkovski réalise ici plus qu'un film, il réalise une oeuvre forte, puissante inoubliable. Dès le début, on comprend que l'ont a pas à faire à quelques chose d'ordinaire, la métaphysique est en route, puis surviens l'un des plans les plus connu du film ... Une femme, assise sur une barrière en bois, filmé de dos regardant au loin ... soutenu par la voix off et c'est alors que "Le miroir" commence réellement.
Mais il ne faut pas y cherché de sens narratif proprement dit, Andreï Tarkovski met en scène son long métrage tel l'authenticité humaine, il se souvient, les souvenirs réapparaîssent, se modifie, évolue sans fil conducteur direct si se n'est sa mémoire. Et pourtant tout prend forme au fil du temps dans l'avancement de son histoire. Ceci est certainement dû au faite que "Le miroir" est son film le plus personnel, un film presque autobiographique mais aussi réalisé en hommage à son père, dont la poésie cité à travers les images apporte quelques chose de grand. Mais plus que la poésie, "Le miroir" est un poème imagé, soutenu part la musique de Jean-Sebastien Bach offrant une beauté rare et touchante.
En somme, il ne faut pas forcément comprendre entièrement une oeuvre pour l'aimer, il suffit juste de regardé, d'admiré, de voir avec le coeur l'amour que Andreï Tarkovski montre, une tendresse qui dépasse le temps, qui dépasse l'entendement à cause ou grâce a une certaine incompréhension de l'Homme face à un artiste, un auteur, un peintre.
Il est vrai cependant que pendant le visionnage, tout ne peut semblé tel, mais "Le miroir" tient sa force de quelques chose de mystique, le cinéaste Russe construit petit à petit son oeuvre, en y ajouté tout au long du film ses ingrédients pour au final nous montré un tableau sublime dans une dernière séquence absolument magnifique, peut-être même d'ailleurs l'une des plus belle fins que j'ai pu voir. Alors même si part moment, il y a quelques irrégularité, en une seconde, Andreï Tarkovski est capable de nous transporté ailleurs, et à ce moment précis, ce n'est pu du talent, nan, c'est bien plus que ça, c'est divin. "Le miroir" est en quelques sorte le corps et l'esprit...