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    Le Miroir
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    65 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 novembre 2011
    Magnifique sur tous les plans. Les dialogues, la mise en scène, le scénario sont de très grande qualité.
    this is my movies
    this is my movies

    633 abonnés 3 087 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2017
    on peut légitimement dire que la relation que chacun pourrait avoir avec « Le Miroir » est particulière à chaque spectateur. Évidemment, quand on parle d'un film aussi célébré, considéré par une large frange de la critique comme un chef d'oeuvre intemporel, il est difficile d'arriver à un jugement juste voire définitif. Pour vous épater, on pourrait vous parler durant des lignes et des lignes de l'origine de la conception du film, des diverses résonances entre les scènes du film et la vraie vie de son auteur, du fantasme des scènes coupées de cette œuvre qui connut beaucoup de montages, de sa poésie immédiate qui touche en plein cœur n'importe quel être humain, de son côté délicieusement fantastique, vanter le génie de donner le rôle de la mère et de la femme de l'auteur à une seule actrice, de la signification des symboles, de la puissance de son montage d'images d'archives qui lui donnent un sens politique et bien d'autres choses encore. Pour se la raconter pas mal, on pourrait aussi évoquer la beauté des cadres, des lumières, des mouvements de caméra. On pourrait disserter durant des heures sur l'incroyable façon qu'a Tarkovski pour mêler l'eau, le feu et l'air au sein d'un même plan. On pourrait souligner à grands traits le courage, la subversion d'une œuvre qui ne se laisse pas apprivoiser à la 1ère vision. Il y a tout ça et bien plus dans ce film. En fait, on pourrait dire qu'il est presque impossible de vous parler du film car « Le Miroir » est d'abord et avant tout une expérience. Une expérience sensitive, émotionnelle, brutale. On pourrait vous parler du film mais après l'avoir visionné (et apprécié ce dernier d'une manière toute personnelle), tout ce que je pourrais vous dire, c'est qu'il faut le voir. Il faut le voir en ayant les chakras bien ouvert pour se laisser emporter dans ce tourbillon de la vie, qui raconte quelque chose tout en ne collant pas à une structure classique et en refusant de livrer tout ses secrets. Je pourrais vous donner mon avis mais il compte bien peu face à ce que le film propose. Bonne séance !
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    2 843 abonnés 3 958 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 novembre 2011
    Bon je ne sais toujours pas si le cinéma de Tarkovski me plaît ou non, parce que Andrei Rublev, l'enfance d'ivan m'ont bien fait chier, malgré des qualités formelles (et pas que) indéniables, mais Stalker et Solaris m'avaient fascinés. Que penser donc de ce réalisateur ? je pensais trancher en voyant le miroir, et malheureusement, je vais le placer à côté de Andrei Rublev. Avant de voir le film en fait il faudrait savoir qu'il n'y a pas vraiment d'histoire avec une intrigue, juste des séquences de flash back qui vont jaillir du passé. Alors le concept n'est pas mauvais, au contraire, surtout qu'il y a des partis pris intéressants, comme le fait que la mère et la femme du héros soient jouées par la même personne : Oleg Yankovsky qui est absolument magnifique, ou bien le passage de la couleur au noir et blanc, donnant ainsi une sorte de rythme tacite au film. Mais ça ne m'a pas suffit. J'ai beaucoup aimé le début, et j'adore certaines scènes, mais globalement j'aime pour parler franchement où ils ferment leur gueule, et dès qu'ils parlent je m'ennuie à mourir, j'ai cru que je n'allais pas réussir à finir le film.
    Voir un plan très long, sur une femme ou autre, ça ne me gène pas surtout avec la maîtrise virtuose de la caméra de Tarkovski, une composition des plans magnifiques, mais si ça cause de trucs qui ne m'intéressent pas des masses je décroche très vite parce que justement ça ne m'intéresse plus du tout. Ainsi la scène que l'on doit voir trois fois dans le film où le vent souffle sur des buissons au ralenti, je trouve ça sublime, ou bien la fin, cette maison dans les bois (qui rappelle Antichrist de LVT, pas étonnant que ce dernier ait dédié (dédicace wesh) à Tarkovski).
    Pour la composition des plans j'ai pu observer ce que mettait en exergue Marker dans son documentaire sur Tarkovski avec les plans où il essaye de mettre les différents éléments, le feu, l'eau, la terre, l'air, ce qui rend la scène de l'incendie de la cabane au début du film encore plus sublime.
    C'est pour toutes ces raisons que je ne peux pas être aussi méchant avec ce film que je le voudrai, et pourtant dieu sait que ça m'a ennuyé.
    ygor parizel
    ygor parizel

    207 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2012
    Décevant film du cinéaste, évidemment c'est très bien réalisé avec le panel des plans et mouvements de Tarkovski. Les décors et paysages que je trouve marquants mais le récit manque de clarté et rien n'accroche le spectateur dans son scénario.
    Kloden
    Kloden

    114 abonnés 997 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Andreï Roublev déployait une portée poïétique et métaphysique, Solaris était si imposant qu'il possédait des embranchements autant psychologiques que cosmogoniques (mais les deux sont sans doute très liés, après tout). L'Oeuvre de Tarkovski est si vaste, si ambitieuse et si raffinée qu'elle traite à chaque long-métrage de questions d'une profondeur dont on ne saisit sans doute même pas la portée. C'est même l'une des caractéristiques de son travail qui me marquent le plus que cette capacité à s'engouffrer dans des abîmes intellectuels et sensoriels vertigineux, de tirer sa force de ce qui nous dépasse en tentant de nous hisser à sa hauteur. Le Miroir, quant à lui, s'essaye à une recherche ontologique sur la mémoire, le temps, l'amour. Rien que ça. Dans les faits, c'est une forme d'autobiographie à la chronologie éclatée, où le noir et le blanc se confondent au gré des époques, ou un même panoramique peut dévoiler tour à tour un instant présent et passé. C'est un voyage complètement vertigineux dans toutes les ramifications d'un être qui se construit sur son passé, sur son futur, forme incertaine dont on pourrait presque douter de l'individualité. Il est vrai que c'est à nouveau dense, prenant, souvent impressionnant quand on en saisit la portée. Le problème, c'est que Le Miroir m'a beaucoup moins parlé que les autres long-métrages de son auteur. Je l'ai trouvé trop austère, et je suis clairement passé à côté de certaines scènes, de certains arcs d'écriture. C'est sans doute très personnel, mais rares ont été les scènes qui m'ont cette fois subjugué. C'est dommage, parce que le sujet s'y prêtait à nouveau vraiment bien, comme me l'a montré ce passage où l'enfant feuillette les pages d'un livre d'Histoire et où l'impression de vertige et de siphon temporel m'a vraiment pris à la gorge. Des moments où Tarkovski touche vraiment à quelque chose de mystique, ces passages qui en font, bien plus qu'un réalisateur élitiste, un artiste universel. Là où Le Miroir redevient fascinant, c'est en revanche quand on prend du recul et qu'on sait le mal qu'à eu Tarkovski à se décider pour le montage final, à trancher sur ce que devait être cette oeuvre, qui ne raconte quand même rien de moins que sa propre vie. Sans doute le génie russe était-il quelque part aussi dépassé par Le Miroir que le sont ses spectateurs, sans doute contemplait-il lui aussi sans tout y comprendre l'entrelacs des années passées et futures qui l'avaient amené là. Son cinéma, lorsqu'on lui laisse le temps et la chance de se révéler progressivement au regard, a quand même une force inégalée et fascinante, trou noir dont on sent la grandeur sans bien pouvoir se la représenter. Malgré tout, je préfère largement au Miroir la poésie du Rouleau-compresseur et du Violon, moyen-métrage de Tarkosvki qui lui aussi traitait de la survivance de l'enfance avec moins d'ésotérisme et aussi un peu plus de légèreté. Il n'en reste pas moins, au final, que Tarkovski m'impressionnera toujours.
    Plume231
    Plume231

    3 530 abonnés 4 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 août 2011
    Autant il y avait une cohérence narrative dans "Andrei Roublev" (mais si, mais si...!!!) et "Solaris" ses deux précédents films, autant Andrei Tarkovski en insuffle aucune si ce n'est celle incohérente des souvenirs d'un mourant. Bon alors en cinéaste exigeant, on peut même dire perfectionniste, qu'il était Tarkovski, il ne filme pas une seule scène, une seule image, qui ne soit parfaitement mise en scène (pas un cadre qui bave d'un millimètre en trop de côté !!!). Résultat comme dans tous les films du cinéaste, visuellement c'est splendide. Pour l'histoire, ce sont une succession de souvenirs pour le personnage en quelque sorte principal, pour moi ça m'a fait l'impression d'une succession de "rêves". Comme certains "rêves", il y en a qu'on oublie totalement, pour d'autres, on arrive à retenir quelques détails significatifs, et enfin pour certains, c'est rare mais ça peut arriver, on les retient entièrement. Bien sûr, un "rêve" est une scène du film. Pour les scènes mémorables, il y en a en particulier deux qui sont impossibles à oublier : celle d'introduction où un bègue est guéri par l'hypnose et la séquence qui se déroule dans l'imprimerie où l'on ressent bien l'angoisse atroce d'être un citoyen russe sous la dictature stalinienne. Seul défaut à ce magnifique tableau : la voix-off récitant des poémes du père du cinéaste qui alourdit inutilement l'ensemble. Quoi qu'il en soit "Le Miroir" est une oeuvre magistrale.
    Trelkovsky
    Trelkovsky

    57 abonnés 264 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 juillet 2011
    Il existe parfois des œuvres qu'il faut accepter de ne pas totalement comprendre, tant elles sont personnelles, rattachées à leur auteur. Cela vaut particulièrement pour Andreï Tarkovski et son superbe "Miroir". Il est vrai qu'une bonne connaissance de la vie et de l'œuvre du cinéaste permettra de mieux saisir le film. Mais pas forcément de mieux l'apprécier ... car, qu'on analyse ou non, il est impossible de ne pas sentir à quel point Tarkovski (dont la qualité d'artiste fait ici plus que jamais partie intégrante de sa qualité d'être humain) s'est livré de tout son être dans ce véritable poème cinématographique. Le réalisateur y fait figurer son propre personnage, mais le filme rarement : le point de vue reste la plupart du temps subjectif. Cependant, ce n'est jamais le point de vue du personnage à l'instant narré : il y a un décalage spatiotemporel. Ce décalage, c'est le recul qu'a pris l'homme sur son passé ; il le revoit d'une autre manière, beaucoup plus douce, beaucoup plus réfléchie, beaucoup plus spirituelle. Tous les sentiments du grand Tarkovski habitent cette œuvre de pure poésie ; avant même d'être un film, c'est un voyage dans l'âme d'un homme, dans ses souvenirs, ses regrets et ses tourments ...
    bidulle3
    bidulle3

    51 abonnés 335 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 mars 2012
    Et c'est clairement son film le plus complexe depuis le début de sa filmographie. Andreï Tarkovski réalise ici plus qu'un film, il réalise une oeuvre forte, puissante inoubliable. Dès le début, on comprend que l'ont a pas à faire à quelques chose d'ordinaire, la métaphysique est en route, puis surviens l'un des plans les plus connu du film ... Une femme, assise sur une barrière en bois, filmé de dos regardant au loin ... soutenu par la voix off et c'est alors que "Le miroir" commence réellement.
    Mais il ne faut pas y cherché de sens narratif proprement dit, Andreï Tarkovski met en scène son long métrage tel l'authenticité humaine, il se souvient, les souvenirs réapparaîssent, se modifie, évolue sans fil conducteur direct si se n'est sa mémoire. Et pourtant tout prend forme au fil du temps dans l'avancement de son histoire. Ceci est certainement dû au faite que "Le miroir" est son film le plus personnel, un film presque autobiographique mais aussi réalisé en hommage à son père, dont la poésie cité à travers les images apporte quelques chose de grand. Mais plus que la poésie, "Le miroir" est un poème imagé, soutenu part la musique de Jean-Sebastien Bach offrant une beauté rare et touchante.
    En somme, il ne faut pas forcément comprendre entièrement une oeuvre pour l'aimer, il suffit juste de regardé, d'admiré, de voir avec le coeur l'amour que Andreï Tarkovski montre, une tendresse qui dépasse le temps, qui dépasse l'entendement à cause ou grâce a une certaine incompréhension de l'Homme face à un artiste, un auteur, un peintre.
    Il est vrai cependant que pendant le visionnage, tout ne peut semblé tel, mais "Le miroir" tient sa force de quelques chose de mystique, le cinéaste Russe construit petit à petit son oeuvre, en y ajouté tout au long du film ses ingrédients pour au final nous montré un tableau sublime dans une dernière séquence absolument magnifique, peut-être même d'ailleurs l'une des plus belle fins que j'ai pu voir. Alors même si part moment, il y a quelques irrégularité, en une seconde, Andreï Tarkovski est capable de nous transporté ailleurs, et à ce moment précis, ce n'est pu du talent, nan, c'est bien plus que ça, c'est divin. "Le miroir" est en quelques sorte le corps et l'esprit...
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    187 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 janvier 2011
    Incroyable... Andreï Tarkovski est sacrément talentueux, il le montre une fois de plus avec "Le Miroir", ce chef d'oeuvre intensément poétique et a la mise en scène d'une telle beauté qu'il serait vraiment futile de tenter de la décrire... En utilisant avec beaucoup de justesse les poèmes de son père, Arseni Tarkovski, qui sont un élément du film d'une importance primordiale, le cinéaste soviétique insuffle a son œuvre quelque chose d'unique, d'impressionnant... De la nostalgie, de l'amour, du regret... Un voyage envoutant a travers le temps, on se perd alors entre le passé et le présent, on découvre, on observe. Chaque plan est d'une beauté émouvante, d'une force qui laisse sans voix. "Le Miroir" est une œuvre exceptionnellement forte et intrigante, qui marque et qui émeut énormément, tout cela accentué encore plus grâce a une utilisation virtuose de la musique.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    945 abonnés 4 864 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juillet 2023
    Il faut considérer ce film comme une expérience.
    Mais ce n'est une aussi pour le spectateur. J'avais déjà vu trois de ses films intellectuels et énigmatiques et cela fait un certain temps. J'avais aimé. Aujourd'hui le temps passe et je suis lassé de ces considérations psychanalytiques. Soit il fait un film personnel, et cela peut intéresser ceux qui aiment l'auteur, soit il prend de la distance. Et là il est trop abscons. Ennuyeux c'est sûr et incompréhensible. Il vit dans les méandres du cerveau. On s'égare comme un Resnais obscur mais le fil se perd vite.
    kibruk
    kibruk

    114 abonnés 2 402 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 8 avril 2024
    On sait que les films d'Andreï Tarkovsky sont des œuvres exigeantes et qu'il est facile de s'y perdre et d'y rester étranger, mais il y a toujours quelque chose de fascinant à y trouver. Alors comme le film est court pour un Tarkovsky (seulement 1h48) je me suis lancé et j'ai vu ce à quoi je m'attendais. Formellement c'est magnifique et l'œuvre est traversée de quelques moments de grâce, c'est forcément très lent, mais qu'est-ce que c'est confus et difficile à comprendre. Donc globalement "Le miroir" n'a pas été pour moi une expérience satisfaisante.
    stanley
    stanley

    57 abonnés 751 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 décembre 2012
    Le miroir est une véritable splendeur qui exalte tous les sens. Une beauté visuelle évidente : les paysages torturés, les maisons qui brûlent, les plans qui magnifient les saisons, le vent qui fait tressaillier les arbres. Beau travail également sur les sons, utilisation non pompeuse de la musique classique (Mozart, Bach magnifié au plus haut point), bref ce film est une oeuvre d'art. Tarkovski se permet des mouvements de caméra des plus astucieux (voir les fameux déplacements des corps féminuns dans des couloirs aseptisés). Le scénario est évidemment des plus obscurs : le narrateur, un cinéaste qu'on voit à peine, confond dans ses délires oniriques, sa mère avec sa femme, son fils avec sa propre personne. Peu importe, ce qui signifie que le film nous hypnotise. Un personnage hautement narcissique mais à qui on pardonne, magnifié par la majesté du propos. Le cinéaste parvient à capter quelque chose d'unique dans les regards des personnages, la tristesse, la solitude ... Il y a un peu de Bergman dans Le miroir (les rapports familiaux, une certaine sécheresse, importance de la musique). Tarkovsky ajoute, avec justesse, des réelles images de la guerre avec les chinois, des soldats embourbés, rompant donc la narration. La nature est magnifiée comme ses rapports avec les êtres humains. Une des plus belles scènes du film : lorsque l'enfant appèle sa mère et que nous découvrons une vieille femme, l'âge de la mère du narrateur. Un chef d'oeuvre à la beauté extatique pure.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    56 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 juillet 2014
    Un film étrange et difficile d'accès qui bénéficie d'une réalisation sublime. Tarkovski réalise ici une sorte de puzzle dégingandé de souvenirs d'une mère. C'est foutraque, chronologiquement ébouriffant et toujours assez neurasthénique, il faut bien le dire. Si l'ennui n'est jamais bien loin, on ne peut qu'être fasciné par certaines scènes totalement bouleversantes ou d'autres absolument glaçantes. Des pics sensoriels qui accélèrent le cœur mais qui restent trop rares au milieu d'un flot d'images sans liens et qui peuvent laisser perplexes. Bref, difficile d'entrer dans ce film même s'il reste un magnifique témoignage des souffrances et boursouflures de la société soviétique.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 mars 2019
    C’est un grand cinéaste russe effectivement au même titre que son homologue américain de « 2001, l’odyssée de l’espace ». Que de poésie lyrique dans la forme de sa mise en scène contemplative et qui se déplace la caméra en avançant vers le temps, ça ne court pas mais marche au rythme de la mélodie, du classique éblouissant. De l’œuvre d’art parsemée de mirage et d’illusion optique, on se serait cru effrayé par l’effet voulu venu de l’immensité silencieuse agissant la nature tout autour. Des oiseaux qui s’envolent évaporés, des traces vaporeux qui s’évanouissent successivement, une maison mystérieusement hantée et son miroir habité. Du spiritualisme universaliste dans ce pays « d’Andrei Roublev » réglementé, le régime ne laisse filtrer aucune fuite dans ce scénario, de la démagogie historique, quelques rares gouttes laissées, ce n’est que du pure souci voué au détail. Après la planète esprit eau de vie « Solaris », voilà l’esprit terrien envoûté à son tour du monde cosmique, la lévitation de la belle au bois dormant, des personnages toujours aussi troublés pour transporter leurs états d’esprit. Les souvenirs du passé jusqu’au présent s’y mêle ou l’ouverture d’un univers parallèle cinématographique en ouvrant simplement la porte. Le thème fantomatique de cette réalisation est intrigant pour le cinéma angoissant, ça m’inspire l’école des métiers du multimédia. On se fraye un passage devant ces cheveux plongées emmêlés, une chambre de cinéma obscur inconfortablement fascinant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 667 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 novembre 2018
    Bon... Voilà si on aime la poésie russe abstraite en voix off, les films sans queue ni tête, le vent qui souffle dans les champs pendant 3 minutes chrono, l'absence totale d'un scénario et des scènes sans liens alors ce film est fait pour vous. Si par contre, malgré tant d'efforts Tarkovski reste pour vous une énigme cinématographique et un véritable bourreaux cinephilique alors comme moi ce film est un supplice. Désolé Andreï mais je crois bien que nous deux ça ne sera jamais possible...
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