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Ghibliste
76 abonnés
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3,0
Publiée le 27 juin 2015
Le premier long-métrage de Thomas Ngijol et Fabrice Eboué, "Case Départ" est plutôt une bonne surprise me concernant. Leurs deux personnages, certes caricaturaux, sont très amusants et plutôt bien campés par les deux humoristes. Le point fort du film vient selon moi des dialogues qui, s'ils ne sont pas à mourir de rire, se révèlent être le plus souvent drôles et de bonne qualité, d'autant plus qu'il s'agissait-là de traiter un sujet sensible sans tomber dans quelque chose de trop subjectif... Un pari globalement réussi. On pourra tout de même reprocher le côté répétitif de l'aventure, comme l'invraisemblance du scénario, mais on oubliera vite ce dernier point inévitable. Un bon départ.
Sa faisait plusieurs mois qu'un ami me conseillait ce filme me disant qu'il etait "genial" , au debut du filme tout pourrait encore bien etre traité si le but etait encore de denoncer quoi que ce soit mais la , balancé des clichés que ce soit du coté du jeune de banlieue ou de celui d'un homme bien placé , c'est marrant au début mais sa en devient vite agaçant , pourtant comparer le racisme d'il y a des sciecle a travers l'esclavage et celui de maintenant surtout traduit par des préjugés qu'on nous montre au debut du filme aurait pue être intéressant ... MAIS la c'est scandaleux , les gags sont pour la plupart foireux je ne me souviens pas avoir souris a un seul moment dans ce filme . De plus pour une fois qu'un filme traite d'un sujet aussi delicat qu'est l'esclavage on nous montre les champs de canne comme des camps de vacance , le filme ne suit aucun rythme et s'efforce à peine de maintenir une intrigue .Je me suis forcé a finir ce navet quand meme mais c'est triste de voir une "comedie" française aussi médiocre et simpliste .
A regarder à la limite avec des enfants sinon passez votre chemin , trés déçu pour ma part
Case départ est un film humoristique qui certes ne s'inscrira pas au panthéon des films comique mais qui a le mérite d'exister au milieu de nombreux navets qui se disent drôle mais qui ne le sont pas. Je vous l'accorde l'humour est un peu gamin, ce n'est pas très raffiné, mais ça marche toujours. Eboué est l'un de mes comique préféré c'est peut-être aussi pour cela que l'humour prend toujours avec moi. J'ai un peu plus de mal avec Thomas Ngijol, qui d'après moi surjoue toujours un peu les scènes. Il y a tendance toutefois avoir de gros passage à vide où l'on s’ennuie fortement et le scénario est un peu bateau mais bon on peut dire que c'est un film qui se laisse regarder qui a des points forts et des points très faible.
Joël est un assisté, un fainéant et un petit délinquant. Il squatte chez sa mère avec sa fille, et se déculpabilise de son chômage et de ses mauvaises actions en accusant la France et ses habitants de racisme envers lui. Régis travaille dans une mairie et est tellement intégré qu’il en renie ses origines antillaises. Il se sent même obligé de rigoler aux blagues racistes de son patron. Ces 2 hommes diamétralement opposés sont pourtant frères par leur père, au chevet duquel ils se rendent car ce dernier est mourant. Il leur lègue alors ce qu’il appelle le bien le plus précieux de la famille : l’acte d’affranchissement de leurs ancêtres. Mais les frangins n’ont que faire de ce legs et vont même jusqu’à le déchirer. Furieuse, une tante qui assiste à la scène leur jette un sort, et ils se retrouvent dans les Antilles en 1780, quand l’esclavage est toujours pratique répandue. Bien sûr, Joël et Régis ne comptent pas rester à cette époque et vont tenter de rentrer chez eux par diverses manières. Alors qu’ils sont eux-mêmes esclaves dans une plantation, pourront-ils seulement survivre dans cet environnement hostile ? Fabrice Eboué et Thomas Ngijol, anciens du Jamel Comedy Club, passent au format long avec ce film qu’ils scénarisent et réalisent. Il est très honorable de dénoncer l’absurdité honteuse qu’était l’esclavagisme, pour ceux qui ont oublié (le cas de Régis) ou qui au contraire, en abusent (le cas de Joël). L’utilisation du passé pour ce faire était presqu’essentielle pour faire passer l’humour sur ce sujet. Si certaines scènes sont bien réussies (le débat pour savoir si ce sont les juifs ou les noirs les plus persécutés dans l’absolu), la plupart sont grotesques et cherchent à faire rire de manière trop évidente (quand ils veulent accoupler leurs ancêtres) et dans ce cas-là, ça ne marche pas. Il en ressort même parfois une impression homophobe que la comédie ne fait pas passer. N’est pas réalisateur de long métrage qui veut.
Film qui raconte la vie d'un jeune du quartier et son manque de responsabilité le tout dans un humour irréprochable qui se trouve à la pointe de la perfection avec NGIJOL. Film à voir absolument.
Comédie hardcore à la morale vraiment intéressante. Mais le résultat final est loin d'être parfait. Dommage car le message contre le racisme de Éboué et Njigol avait un potentiel fort intéressant qui n'est jamais exploité à fond.
Un véritable chef-d'oeuvre... En comparaison du Crocodile du Botswanga je veux dire. En fait donc, un film moyen, pas exceptionnel mais assez sympathique qui se laissera regarder un dimanche soir avant de rattaquer la semaine..
Et c'est ainsi que les anciens comiques stars du "Jamel Comedy Club" Thomas N'Jigol et Fabrice Eboué se lance dans leur premier film ! Case Départ nous raconte l'histoire de 2 demi frère,Joel (Thomas N'Jigol) jeune voyou des cités sortant de prison, et de Régis (Fabrice Eboué ) un employé municipal qui renie ses origines noirs.
Le film est plutôt bien construit, le scénario (malgré quelques imperfection) tient la route et se trouve plutot novateur (c'est la première fois que je vois un film comique sur un drame humaine comme l'esclavage
Le filme est bien réussi dans l'ensemble, les vannes sont très drôles,le Duo comique est très efficace et l'action est plutôt bien soutenu et on passe un bon moment !
Certaines imperfection me dérange malgré tout, une sorte de haine anti-chrétienne s'installe dans film. Et puis ce film peut être mal interprété par certaines personnes, notamment sur le côté haine anti-blanc.
Malgré tout, ce film est très drôle , on rigole beaucoup (même jusqu'à la dernière seconde
Je ne m'en rends compte que seulement maintenant, en écrivant cette critique, mais je trouve quand même peu aisé de peser le pour et le contre dans ce film, tant j'aime le pour, mais tant le contre me gène. Déjà - transparence oblige - j'avoue être assez client de Fabrice Eboué et de Thomas Ngijol. Maintenant, je reconnais qu'au cinéma, c'est une autre affaire. Alors d'un côté je l'aime bien ce film parce que je trouve que l'idée est quand même originale et osée. Je reproche souvent au cinéma de s'internationaliser et de perdre de ses spécificités culturelles selon les pays, là on a faire à une histoire qui ne pouvait être que française et qui exploite un registre humoristique qui est très connoté culturellement. En plus, il faut que ce soit fait d'une manière audacieuse car, à comparer le racisme d'aujourd'hui et d'hier, un véritable recul s'opère sur la place fantasmée et réelle qu'il occupe dans notre société actuelle. Or, franchement, il y a pas mal de blagues que j'ai trouvé vraiment bien senties et quelques délires visuels qui m'ont bien fait marrer. Maintenant, on est au cinéma, et j'avoue que pour moi, le rythme et la capacité à créer un univers ont pour moi une importance. Or, je dois bien reconnaître que le film ne parvient pas à s'envoler, l'intrigue est juste un socle sur lequel repose une accumulation de blagues pas toutes du même niveau. Le film manque de souffle et surtout, il manque parfois d'un peu de sérieux. Cela peut sembler stupide, mais même dans une comédie, je trouve que s'efforcer de faire un délire sérieusement, ça a son importance. Donc oui, j'adore l'idée et donc du coup j'apprécie forcément certains passages. Mais quel dommage qu'au final ce soit si décousu.
Le 2e film que je vois avec Thomas Ngijol et ce sera le dernier. Il ne sait que joué le rôle de son pseudo-banlieusard de base stéréotypé et le joue mal en plus. Un remake des visiteurs sauce colonialiste sur fond de blague très limite. Ok en parler évite d'oublier mais à mon sens c'est mal fichu et ça ne prend pas. On attend la fin avec impatience... Heureusement que Fabrice Eboué tient la baraque niveau acteur et encore... Ce n'est pas lui qui est particulièrement bon, mais plutôt fout le reste qui est vraiment mauvais.
"Case départ" part d'un concept original est assez impertinent pour aboutir à une comédie qui, sans être parfaite, se révèle tout à fait réussie, avec un humour qui fait souvent mouche. Il faut dire que le duo de comiques manie plutôt bien l'absurde et parvient même à faire en sorte que la réalité de l'esclavage ne se manifeste pas trop dans sa cruauté la plus insoutenable. De cette façon, rire dans le cadre d'un sujet aussi grave ne paraît finalement pas malsain, ce qui n'était pas gagné au départ. Finalement, les auteurs, doués d'une talentueuse écriture comique, parviennent à souligner un bon nombre de problématiques actuelles liées à l'intégration. On peut regretter que l'histoire n'aille pas plus loin au final, avec un côté un peu répétitif – les deux protagonistes sont trop souvent entraînés dans des scènes de poursuite, que ce soit par les esclavagistes, les chasseurs ou les rebelles –, mais "Case départ" demeure au-dessus du lot des comédies françaises tout en procurant une grande sympathie et un rire décomplexé.
Le principal point faible de ce film sont les acteurs. Ce n'est pas parce qu'on est humoriste (en devenir) qu'on est un acteur et encore moins un bon acteur. Leur jeu et leurs interprétations sont mauvais. L'idée de base aurait pu être drôle et ouvrait la possibilité à pas mal de jeux de mots ou de situations, mais le choix (une fois de plus) des aspects sur lesquels se concentrer sont mauvais. Un film enfantin, mal pensé,mal réalisé qui ne donne pas envie de s'y attarder.
Deux demi-frères, l'un noir voyant du racisme partout, et l'autre métis voyant l'immigration comme un fléau, se retrouve projetés en 1780 dans une plantation d'esclaves. Une sorte de "Visiteurs" à l'envers, avec un sujet assez intéressant (intégration des immigrés et évolution des préjugés). Le souci est que le film n'évite pas toujours le mauvais goût, et ne traite pas son thème avec une grande finesse. Si l'on relève plusieurs idées très amusantes, plusieurs gags tombent à plat, et le scénario a tendance à tourner en rond. Par ailleurs, le tandem Fabrice Eboué / Thomas Ngijol n'est pas toujours aussi convaincant qu'il voudrait l'être. Au final, "Case Départ" se hisse au dessus de la moyenne des comédie française, mais n'atteint pas tous ses objectifs.