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Norbert Sautelles
6 abonnés
545 critiques
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3,5
Publiée le 1 novembre 2023
spoiler: Fabrice Eboué et Thomas Ngijol se retrouvent propulsés par un voyage dans le temps dans les Antilles françaises pendant la période de l'esclavage. Ce qui permet de rappeler certains éléments de l'esclavage, mais permettra aussi à notre duo d'évoluer dans son appréhension du monde lorsqu'ils reviendront à notre époque contemporaine.
Le film excelle dans la peinture des propriétaires blancs, entre Étienne Chicot, Franck de la Personne, Catherine Hosmalin ou Joséphine de Meaux, tous pathétique, fat, grotesque et horrible. La fable fonctionne pour nos deux personnages, avec Fabrice Éboué et Thomas Ngijol, l'un parvenu, mais traité avec condescendance, l'autre repris de justesse qui se cherche dans une religion sans y croire. Ils vont être confrontés à l'esclavage où ils sont traités comme des animaux.
Le sujet ne se prêtait pas à un film caustique et rugueux, comme sait bien le faire le comique Fabrice Eboué, mais ce film a le mérite d'exister, le cinéma français étant peu prolixe sur ce sujet et sur cette période de l'histoire de France. A noter tout de même une scène étonnante où nos deux amis aident un couple à s'unir afin qu'ils existent dans le futur.
Case départ est une petite comédie sympathique, qui s'essaye à un thème sérieux pour tourner cela à la rigolade. Il n'est pas chose aisée d'arriver à traiter de l'esclavagisme en faisant une comédie et pourtant c'est bien ce qu'on a sous les yeux.
le duo Éboué et Ngijol fonctionne plutôt bien dans son côté caricatural de "noir de service" bien intégré à la France et de "mec de cité" à l'éthique douteuse. On retrouve ce duo de choc plongé deux cents ans en arrière dans une plantation de coton en pleine période d'esclavage. Et ça donne lieu à des gags qui détonnent. Alors certes, l'humour est parfois un peu potache ou graveleux (notamment le personnage de monsieur Henri, obsède par la taille du sexe des noirs). À cela, on peut rajouter les personnages des blancs aristocrates qui y sont odieux et jouissivement détestables.
Le tout donne un film comique assez potache dont on en ressort avec le sourire et mine de rien, le film aura sans doute le mérite de faire réfléchir un peu certains sur les horreurs qu'ont été commises lors de cette triste période.
14/20 Une comédie drôle traitant d'un sujet plutôt délicat ! Le pari est réussi malgré qql longueurs et blagues prévisibles ! Je conseil pour passer un bon moment !
Case départ m'a énormément fait rire. Une bonne comédie française. Les comédies d'aujourd'hui devraient s'inspirer un peu plus de ce genre de flm. Un grand merci à Thomas Ngijol et Fabrice Eboué pour m'avoir fait passer une bonne soirée.
Film vulgaire, blagues clichées, ... peut-être un film fait pour les gens qui ont moins de 80 de Qi... pas de cerveau, pas de problème. ce qui est vraiment magnifique dans ce film, c'est que malgré les coups de fouet, le fer rouge, les acteurs semblent ne jamais souffrir, n'ont aucune marque, ni bleus. La souffrance esclave aurait pu donner du corps au film si seulement on en avait fait paraitre un peu sur les acteurs principaux. on dirait un jeu vidéo, tant qu'il te reste 1 point de vie, ton perso est toujours en parfaite santé. la surenchère de la souffrance entre le juif et le noir m'a pourtant bien fait rire, surtout quand on sait que les juifs ont été esclavagistes eux aussi et pas du côté des esclaves... mais bon, on n'est plus à ça près. ce film a été fait avec une idée de scénario mais je me ferai l'avocat du diable en disant que j'attends que les IA viennent faire le travail à la place des scénaristes, parce que le niveau est vraiment vraiment bas...
Idée quand même originale avec un scénario de film inversé des visiteurs, où ce sont nos deux futurs et nouveaux esclaves qui viennent de notre monde moderne et voyagent dans le temps.Ce Film est très plaisant à regarder et l'humour y est très mordant dans un monde esclavagiste cruel où le droit de vie ou de mort était présent...
Comédie juste excellente !!! Loin des navets habituels abreuvés d'argents publics du microcosme parisien... Deviendra un classique tels les bronzés en leur temps.
Dans une coréalisation à trois, Thomas Ngijol, Fabrice Eboué et Lionel Steketee signent en 2011 une comédie loufoque non dénuée d’intérêt. Les premiers cités, issus du Jamel Comedy Club, interprètent deux demi-frères de couleur noir natifs de la banlieue subissant un mauvais sort qui les renvoie à la période de l’esclavagisme aux Antilles. L’histoire reprend le concept du retour dans le passé avec des situations anachroniques assez irrésistibles. L’intérêt du propos est de dénoncer le racisme à travers la transposition dans une époque coloniale forcément caricaturale. Certaines répliques font mouche, mais malheureusement le film ne tient pas la longueur en raison d’un scénario trop léger. Bref, un divertissement comportant un sympathique message sur l’intégration.
Ce film pour moi a largement sa place dans le podium des meilleures comédies françaises. Thomas Njigol et Fabrice Eboué nous font bien rire du début jusqu'à la fin. Que ce soit leurs échanges de regards, leurs réactions face à des situations cocasses, leurs sourires tellement naïfs, la complicité entre les deux fonctionne à la perfection dans ce registre. L'un dans son rôle de petit délinquant de cité, l'autre dans celui du métisse qui cherche à s'intégrer dans un déni total de ses origines, on a un duo à la fois très représentatif des noirs discriminés dans l'hexagone et à la fois drôle, chacun par ses complexes refoulés. L'histoire, dans ses dénouements, n'a certes rien d'extraordinaire, mais une telle légèreté est permise dans un film comique à condition que les péripéties et les dialogues prennent suffisamment le relais pour nous divertir et faire passer le message voulu. Là, c'était parfaitement le cas. Pas de place à l'ennui, pas de passage à vide, pas de choses en trop non plus, une belle moralité et une fin marrante. Je ne comprends donc pas qu'un tel film puisse être noté aussi sévèrement tant par les spectateurs que par la presse. Peut-être nos français n'arrivent-ils pas à se remettre dans le contexte, se mettre à la place des personnages, à imaginer leur vécu ou à accepter que de telles choses puissent avoir existé. Sinon peut-être devraient-ils revenir simplement en arrière réexaminer ce qu'a produit l'humour français à travers son histoire pour se rendre compte que cette comédie est bien plus drôle que beaucoup d'autres et qu'à y réfléchir à nouveau, mériterait-elle été au bout du compte un traitement plus approprié et une meilleure estimation de sa valeur représentative.
Affligeant de platitude et de nullité. Rien n'est drôle, rien n'est juste. Le scénario est aux abonnés absents, les clichés se succèdent à une allure improbable, le jeu des acteurs est parfaitement faux. Bref. 0,5 c'est parce que je n'ai pas trouvé comment mettre moins.
Définitivement un chef d’œuvre du racisme, dans le sens où c’est le film le plus raciste que j’ai vu je pense, mais en plus d’être un film raciste, c’est un mauvais film avec une histoire mal écrite. J’aime pourtant l’humour noir de Fabrice Eboué mais dans ses spectacles seulement, car ici avec une mise en scène, une histoire et des images, ce n’est plus drôle. Il n’y a aucune bonne idée de mise en scène, à part la reconstitution de cette horrible époque grâce aux costumes et aux décors qui sonnent quand même très faux, il n’y a rien à sauver.
Fabrice Eboué est peut être le seul personnage passable mais mal écrit quand même, je ne peut pas ne pas l’aimer étant donné qu’il me donne les seuls rires du film. Thomas Ngijol qui joue un personnage insupportable et tellement cliché et bête, c’est déprimant, c’est peut être parce qu’il réalise aussi que le film est mauvais, vu qu’il joue mal. J’ai vu quelqu’un écrire « Franck de Lapersonne qui joue son propre rôle, c’est meta », il a tellement raison. Tous les personnages des riches sont hyper clichés et insupportables, on a envie des les claquer contre les murs, et pas qu’une fois. En plus de tout, il y a pas mal de facilités scénaristiques, ils arrivent très vite à revenir à leur époque quand même.
Il se sont quand même mis à trois pour nous pondre ça ! Je suppose (on n'est jamais sûr de rien) que c'est un film à message. J'ai toujours pensé que les films à messages ne servaient à rien, mais bon… Quand on veut dénoncer quelque chose (il est ici question de racisme) on peut le faire avec humour, mais il faut se garder de tomber dans la caricature. Or ici c'est exactement ce qui se passe, les scènes avec les perruqués sont parmi les plus ridicules et malaisantes que j'ai eu l'occasion de voir au cinéma. En fait, on est carrément dans le racisme anti-blanc. (Il y a malheureusement un public pour ça). Le seul blanc "gentil" étant le gamin (oh le cliché éculé sur la prétendue innocence de la jeunesse). Côté technique,, c'est très plat et horriblement mal joué. Rien à sauver ! !