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Gourmetdefilms
59 abonnés
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4,0
Publiée le 18 décembre 2011
Ils traitent de plusieurs sujets douloureux sans tabou et sur un ton léger sans indécence, le pari était serré mais ils y sont arrivés, bravo! Je trouve le film bien fait, et l'interprétation est assez bonne, dès le début fabrice éboué mets tellement le paquet avec son interprétation de militant ump qu'on pourrait le prendre pour jf copé lol. Bref un film vrai qui n'est pas difficile à regarder au contraire. Après dans le fond il me vient deux objections: 1.sur le fait de montrer que ceux qui ne s'en sortent pas socialement seraient des fainéants qui le refusent (en tous cas c'est le seul exemple que l'on a dans le film). 2.Historiquement quant à la pertinence de la scène avec Isaac (que j'ai bien aimé) et les motivations qu'il exprime ("enseignées" au public) alors que le commerce d'esclaves n'était pas le monopole des chrétiens et que des juifs y étaient aussi actifs.
Une comédie au pitch très osé et qui a pour but de faire rire sur un sujet sensible et tabou. Les 3 metteurs en scène parviennent globalement à tenir leurs promesses en signant l'une des comédies phares de l'année 2011. L'ensemble est drôle et joue parfaitement sur le décalage extrême entre les 2 personnages principaux ( l'un tellement intégré qu'il en renie ses origines, l'autre immature, ne faisant aucun effort pour s'insérer un minimum et de mauvaise foi sur sa vision de la société). La logique classique des contraires fonctionne bien et permet quelques étincelles. Thomas Ngigol et Fabrice Eboué font leur show au cours d'une succession de répliques et situations comiques réussies. ( même s'ils en font peut être un peu trop lors de quelques scènes). Hormis le fait de rire, le film réussit son second objectif qui est de faire réfléchir. Certaines scènes mettent un peu mal à l'aise et rappelle la mentalité d'un temps qui n'est pas si éloigné que ça. Toutefois ( et c'est l'un des points qui fait tenir le film ), la critique est objective et grâce à la logique des contraires, tout le monde en prend un peu pour son grade. Le ton n'est jamais moralisateur et lance juste des pistes de réflexion et des piqures de rappel. Certaines scènes soulignent également de manière savoureuse le paradoxe de certaines situations. Si la mise en scène est réussie, on peut toutefois relever des défauts dont un manque de fluidité dans la narration et l'enchaînement des actions ainsi que quelques gags qui flirtent avec le mauvais goût. La copie d'ensemble est toutefois plus que correct. A voir.
Fabrice Eboué et Thomas Ngijol réalisent ici leur premier film ensemble et ont su l’imprégner de leur humour caractéristique. Incarnant deux demi-frères, ils se retrouvent propulsés dans les Antilles à la fin du 18ème siècle, après avoir déchiré le document à l’origine de l’affranchissement de leurs ancêtres. Le scénario, ayant pour thématique l’esclavage, est prétexte à des situations extravagantes ce qui permet de rire autour d’un sujet sensible. Les gags sont plutôt inventifs. Case Départ est un film que j’ai trouvé vraiment drôle.
Une comédie française grand public assez largement au-dessus de la moyenne. Absurde sans jamais tomber dans le grotesque, elle manie habilement les clichés et les caricatures. Case Départ véhicule de plus un message quant aux difficultés identitaires rencontrées par les noirs français ou métis sans jamais s'alourdir d'une prétention didactique trop encombrante. Fabrice Eboué et Thomas Ngijol forment un duo efficace et les 90 minutes de films passent certes sans provoquer une hilarité de tous les instants, mais plutôt vite et avec quelques sourires à la clé. Un bon moment.
"Case départ" part d'un concept original est assez impertinent pour aboutir à une comédie qui, sans être parfaite, se révèle tout à fait réussie, avec un humour qui fait souvent mouche. Il faut dire que le duo de comiques manie plutôt bien l'absurde et parvient même à faire en sorte que la réalité de l'esclavage ne se manifeste pas trop dans sa cruauté la plus insoutenable. De cette façon, rire dans le cadre d'un sujet aussi grave ne paraît finalement pas malsain, ce qui n'était pas gagné au départ. Finalement, les auteurs, doués d'une talentueuse écriture comique, parviennent à souligner un bon nombre de problématiques actuelles liées à l'intégration. On peut regretter que l'histoire n'aille pas plus loin au final, avec un côté un peu répétitif – les deux protagonistes sont trop souvent entraînés dans des scènes de poursuite, que ce soit par les esclavagistes, les chasseurs ou les rebelles –, mais "Case départ" demeure au-dessus du lot des comédies françaises tout en procurant une grande sympathie et un rire décomplexé.
Aie ! La douleur est intense. Ce film ou projet de film est une poubelle ou se réunissent les plus grands déchets. Le scénario, les acteurs, le jeu de rôle. On aimerait lui attribuer un point pour sa petite morale sur l'eslavage
Il aurait fallut une réalisation plus dynamique pour mettre en valeur un scénario plutôt malin et drôle. Le verre est donc uniquement à moitié plein, dommage.
Thomas Ngijol et Fabrice Eboué décident d'allier leur univers respectif pour la réalisation de ce film : Case Départ. Le sujet traité, l'esclavage, est sensible mais les deux larrons évitent de tomber dans la provocation et la facilité. Le message est clair, ils ne veulent pas se moquer de l'esclavage, juste du fait que deux jeunes de banlieues se retrouvent projetés durant cette période. Il nous pondent dont un film drôle mais souffrant de gags téléphonés, pourtant le tout se regarde bien et on ressort de la séance avec le sourire. L'essai est transformé et l'on est curieux de découvrir leurs prochaines collaboration. Un film à voir.
Définitivement un chef d’œuvre du racisme, dans le sens où c’est le film le plus raciste que j’ai vu je pense, mais en plus d’être un film raciste, c’est un mauvais film avec une histoire mal écrite. J’aime pourtant l’humour noir de Fabrice Eboué mais dans ses spectacles seulement, car ici avec une mise en scène, une histoire et des images, ce n’est plus drôle. Il n’y a aucune bonne idée de mise en scène, à part la reconstitution de cette horrible époque grâce aux costumes et aux décors qui sonnent quand même très faux, il n’y a rien à sauver.
Fabrice Eboué est peut être le seul personnage passable mais mal écrit quand même, je ne peut pas ne pas l’aimer étant donné qu’il me donne les seuls rires du film. Thomas Ngijol qui joue un personnage insupportable et tellement cliché et bête, c’est déprimant, c’est peut être parce qu’il réalise aussi que le film est mauvais, vu qu’il joue mal. J’ai vu quelqu’un écrire « Franck de Lapersonne qui joue son propre rôle, c’est meta », il a tellement raison. Tous les personnages des riches sont hyper clichés et insupportables, on a envie des les claquer contre les murs, et pas qu’une fois. En plus de tout, il y a pas mal de facilités scénaristiques, ils arrivent très vite à revenir à leur époque quand même.
La catastrophe cinématographique porte un nom: "case départ", un remake bidon, des visiteurs dans les Antilles, avec l'humour en moins et des blagues sous la ceinture.