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Stéphane D
119 abonnés
2 118 critiques
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3,0
Publiée le 24 novembre 2013
Idée intéressante -Les Visiteurs version esclavage- et déroulement mieux structuré que ce qu'on aurait pu craindre. C'est même plutôt drôle sans être un sommet de finesse. Grosses erreurs de son : musique "live" très mal gérée
Thomas Ngijol et Fabrice Eboué n'ont pas perdu leur force comique en passant de la scène au cinéma. Mais la minceur du scénario et la naïveté de son propos, font de "Case départ" une comédie enfantine simplette.
Une comédie plutôt sympa avec quelques répliques qui font mouche , le duo d'acteur fonctionne bien , ce n'est pas le film du siècle mais cela se laisse regarder .
Film vu 5 fois au moins, des répliques cultes, une interprétation et des dialogues sur mesures pour nos deux super-anti héros, un film qui je trouve casse certains tabous typiquement français. A projeter lorsque la France s'excusera d'avoir contribué à l'esclavagisme, d'avoir colonisé et exploité les Antilles françaises en particulier. J'ai vu ce film avec plusieurs personnes et familles différentes qui semblaient découvrir ce qu'était l'esclavage ! J'ai été choqué par leurs réactions. En résumé : un film comique qui traite d'un sujet presque oublié par nous les métro ! Comment mieux expliquer l'histoire que par la comédie....Le film y parvient...
Scandaleux!! Que des humoristes "issus de" (comme on dit) piétinent à ce point un héritage Historique comme la traite des esclaves est tout simplement révélateur de la bassesse à laquelle sont prêt certains pour pouvoir gratter quelques miettes de cet univers tordu qu'est le Show business. Partant d'un postulat déjà très limite d'un point de vue narratif et caricatural au possible, Case départ traite son sujet complètement par dessus la jambe, cumulant les inexactitudes Historiques et les situations grotesques jusqu'à l'immondice (la scène où les deux bouffons tentent d'accoupler leurs ancêtres). Ridicule en tout point, le film ne sert de prétexte qu'à l'accumulation de gags tous plus foireux les uns que les autres, faisant d'une des pages sombres de notre passé national une quasi promenade de santé pour des esclaves limités à leur rôles de figurants, réduits à de simples faire valoir à ce numéro débile, à croire qu'être esclave soumis au code noir n'était en vérité pas si difficile que ça! Le comble de la tartufferie étant atteint quand les deux énergumènes se voient affranchi par des maitres dépassés par leurs gesticulations et qui dans un instant de communion artificiel d'avec le sujet de leur bouse, délèguent gracieusement leur précieux sésame (obtenu lamentablement) à leurs ancêtres reconnaissant, pour clore dans le Happy end de rigueur cette farce absolument pas drôle qui au final fait bien plus de mal à la cause qu'elle ne lui apporte de soutient. Une production Shoananas en bonne et dû forme, histoire de rappeler que la vraie soumission, elle, est toujours d'actualité
Deux frères d'origine africaine qui ne respectent pas l'héritage des origines de leur père. Pour les punir , une sorcière africaine les envoie au temps de l'esclavage noir. L'humour noir de Fabrice Eboué et Thomas Nigol est très marrant. Traité l'esclavage avec humour , il fallait le faire. Ils ont osé ce pari risqué. Pari réussi.
Un excellent film de Fabrice Eboué,Thomas Ngijol et Lionel Steketee.Une histoire très originale,osé,audacieuse et noire,une mise en scène maligne,des acteurs vraiments très bons: le duo Eboué/Ngijol est vraiment merveilleux,les costumes et les décors sont très beaux et l'humour est très noir et ravageur.Une énorme surprise.
Nul. Film de propagande de gauche .. Pas étonnant les 5 étoiles du nouvel obs .. De plus,que de racisme anti-blanc .. A vomir ce film. Le sujet de l'esclavage a bien existé et mérite d'etre traité mais pas dans les excès.. Caricature pas drole ..Un navet.
L'un des films de propagande les plus infâmes que le cinéma français a produit ces dernières années, et pourtant il n'y a pour ainsi dire que ça. La lutte était donc rude pour se démarquer mais ce Case départ, par son racisme anti-français permanent, son apologie de la mentalité racaille, son message de solidarité communautaire manipulateur (c'est une assoc' anti-raciste qui a écrit ce passage?) et son révisionnisme historique propagandiste et mensonger, y parvient sans mal. Et puis pour une fois qu'on sortait un film sur l'esclavage, on voit le résultat... Que chacun en tire ses conclusions...
Il se sont quand même mis à trois pour nous pondre ça ! Je suppose (on n'est jamais sûr de rien) que c'est un film à message. J'ai toujours pensé que les films à messages ne servaient à rien, mais bon… Quand on veut dénoncer quelque chose (il est ici question de racisme) on peut le faire avec humour, mais il faut se garder de tomber dans la caricature. Or ici c'est exactement ce qui se passe, les scènes avec les perruqués sont parmi les plus ridicules et malaisantes que j'ai eu l'occasion de voir au cinéma. En fait, on est carrément dans le racisme anti-blanc. (Il y a malheureusement un public pour ça). Le seul blanc "gentil" étant le gamin (oh le cliché éculé sur la prétendue innocence de la jeunesse). Côté technique,, c'est très plat et horriblement mal joué. Rien à sauver ! !
Dommage, le film n'est pas sans un certain humour, mais il est complètement gâché par une propagande anti-française à deux balles, et ce jusqu'au juif qui sauve les deux esclaves, alors même que l'on sait la part prépondérante de la participation des juifs à la traite des noirs. Gâchis pitoyable !
J'ai regardé cette daube avec ma fille! Payer une place e ciné pour aller voir un navet pareil eut été un sacrilège! Bref, j'ai attendu qu'il soit diffusé à la télé et quel ne fut pas mon désarroi devant une telle niaiserie où le mot grosse bite est utilisé à tout va, sans compter les assauts de Thomas N'gijol. C'est consternant de nullité, très mal joué avec des situations prévisibles et des gags(peut-on appeler ça des gags) éculés.
A la sortie du Jamel Comedy Club, les humoristes Thomas Ngijol et Fabrice Eboué décident de mettre en scène et de jouer dans leur propre projet. Voilà comment est né "Case Départ". Ils y interprètent des demi-frères, l’un inadapté social jouant constamment la carte du racisme et l’autre tellement intégré qu’il en a perdu tout amour de ses racines. Lorsque leur père décède ils héritent de la déclaration d’indépendance qui a affranchi leurs ancêtres, devant le peu de considération qu’ils y accordent une sorcière les envois en 1780 pour leur donner une leçon. Les ressorts scénaristiques sentent le déjà vu soit chez les américains très friand d’évènement magiques dans leurs comédies, soit chez nous avec "Les Visiteurs". L’humour des deux compères peut paraître sympathique dans le premier quart mais perd très vite en intensité dès que les péripéties s’enchaînent ou alors devient lourd à force de repasser des couches. "Case départ" est une comédie faiblarde qui vaut d’être vue si on est vraiment fan de l’humour poussif des deux auteurs-réalisateurs-interprètes, un film que ne restera franchement pas dans les annales.