N'y allons pas par 4 chemins, toutes les personnes ayant participé à ce film de près ou de loin, sont des génies. Jamais un tel niveau n'a été encore atteint. Des génies, oui, des génies du mal. Car oui, le film fait peur du début à la fin. Déjà, le spectateur a peur parce que cela ne finit pas, et d'une ; et de deux, cet oeuvre magistral vous attrape les viscères et ne les lâche plus, à rendre n'importe quel laxatif surdosé pour taureau constipé, totalement surfait. Oui, n'importe quel laxatif est du pipi de chat homéopathique à côté de cette pellicule cinématographique. On devrait inventer des water-closet en salle, et en salon, pour pouvoir tranquillement visionner ce film.
Les acteurs ont des gueules à faire peur à voir. J'imagine que dans leur vie de tous les jours, soit, ils ont proscrit les miroirs de leur lieu de vie afin d'éviter d'avoir une crise cardiaque, soit ils se tartinent de 10 couches de maquillage pour rendre leur vue supportable.
L'histoire est d'une originalité inconcevable. Tellement que le scénariste et le réalisateur ont décidé de parsemer des twist en plusieurs endroits du film, et non seulement à la fin. Ce qui tombe bien, ça aide à entourloupiner ceux qui s'attendaient à un film : d'enquête/ policier/ thriller/ épouvante/ horreur/ action/ suspense. Ce n'est rien de tout ça. Non, vraiment rien. Trop simple, voyons.
Le spectateur est invité à se perdre avec les protagonistes, et savourent avec eux le moindre temps morts, comme ces belles images de 4x4 roulant au milieu des bois, tel une pub pour la télé. C'est grandiose. Je ne résiste pas à spoiler quelques passages, il faut que je partage :
Quel merveilleux moment lorsque la petite fille ou ado chais plus, fait du vélo en pleine nuit, sur la route au milieu des bois, voit un accident, et se barre, pour aller on ne sait où, faire on sait quoi, surtout que des enlèvements d'enfants ont lieu dans la région. Autre moment appréciable, quand avec sa tignasse de The ring, elle se fait enlever. Et quand à la fin du film, on peut voir qu'elle peut parler, tout ça grace à une adoption dans une famille de riche.
Quant au message final du film :
« les pauvres devraient donner leurs enfants à adopter par des riches »
j'en reste sur le...la lettre avant R. Personnellement, en m'apercevant que c'est une coproduction française M6, je ne peux dire que faisons profil bas, par modestie, on dira que c'est gréco-maldo-kosak. On comprend pourquoi ce film est intitulé The secret