Je n'ai pas pu le terminer... J'ai tenu 50 minutes en me forçant. Non pas que le film ne me plaise pas, mais déjà que l'accent québécois n'est pas toujours évident à comprendre, les acteurs parlent DOUCEMENT, à la limite du chuchotement, et j'ai bien tenté de monter le son mais on est sans cesse surpris et dérangé par un niveau de musique qui est, lui, bien intense, hop comme ça d'un coup, parfois même par-dessus les paroles. Dommage car je déteste ne pas finir un film, surtout pour une raison si bête, mais si pesante.
Tragique issue pour le réalisateur québécois du joli "C.R.A.Z.Y." que cette épouvantable dissertation existentielle en forme de mélodrame multi-spatio-temporel. En 1969, une mère seule se bat pour éduquer son enfant trisomique dans une société encore embourgeoisée et ne distinguant que la normalité. De nos jours, un DJ ayant vécu un remariage se demande ce qu'est le bonheur. Si le film joue la carte du déballage des mystères (quel rapport entre ces deux histoires?) et tente de raccrocher durant deux heures les wagons à l'aide d'un suspens voyeur à base de flash-backs sans queue ni tête et de saturation d'effets visuels et sonores grotesques, tout cela pour nous faire comprendre quel lien intime lie ces destins, il lui reste alors cinq minutes pour étaler sa science humaniste et mystique des êtres et de la Terre en guise de conclusion. C'est bien sûr une chute spirituelle sur laquelle veut aboutir le cinéaste, à grands renforts de violons qui sonnent faux et de scènes de vie publicitaires. Il faut du courage pour surmonter le capharnaum pseudo-philosophique qui égrène ce petit récit d'illuminé niaiseux, et surtout pour comprendre où veut en venir Jean-Marc Vallée. En effet, quel est son sujet? On pourra remarquer que Vanessa Paradis fait bien le travail du peu que son personnage inspire, mais le délire larmoyant du film et des personnages tourne au ridicule involontaire : cauchemars à répétition, médiums humanistes, hystérie permanente du montage et de ses raccords, flash-backs entremêlés au présent et au futur, fantômes d'enfants, apparitions inquiétantes d'un garde-suisse qui s'est trompé de plateau... On aurait volontiers cru en tout cela s'il s'agissait d'une énième folie de Robert Rodriguez ou de Hideo Nakata, mais nous sommes ici face à une production franco-québécoise poisseuse et prétentieuse, chaussant ses gros sabots et ses grosses ficelles de mélo populaire pour tenter de nous faire la leçon sur les notions du bonheur et de l'humanité à un public qui, doit-on supposer, est abruti. Le tout relié, attention synthèse musicale, par une chanson nommée... Café de Flore. Et ca suffit à faire un film...
« Café de Flore », une expérience étonnante et déconcertante qui laisse perplexe. Mes interrogations ne se sont toujours pas éteintes et 5 jours après l'avoir vu je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou pas... Patchwork d'histoires, d'images, de sons, le film rebute, nous accroche, nous rebute de nouveau : c'est une confrontation régulière entre le spectateur et l'écran qui lui fait face. Il y a une tonalité assez proche du « Mr. Nobody » de Jaco Van Dormael, une abondance de tout, d'effets, qui paralysent l'intérêt du film. Pourtant ici, on s'attache peu à peu aux deux histoires parallèles, qui commencent à trouver un sens d'imbrication mystique (discutable). Déconcertant par sa révélation, par sa construction (et ce plan de ciel bleu qui revient encore et toujours), le film arrive au bout d'un moment à intriguer alors qu'il avait déjà commencé à lasser : étonnant. Peu de plans sans musique, une mise en scène ultra-sophistiquée, des acteurs triés au physique pour un rendu clipesque un peu agaçant mais... J'y pense encore, le film a une réelle âme, une personnalité qui détonne parmi les productions actuelles et ne s'oublie pas de si tôt. Si Vanessa Paradis et Kevin Parent portent chacun leur bout d'histoire correctement, mention spéciale aux deux actrices qui font tourner la tête du DJ : Hélène Florent et Evelyne Brochu, superbes. Exercice de style ambitieux et superficiel, « Café de Flore » se prend parfois les pieds dans le tapis, mais a le mérite de tenter quelque chose qui au final marque l'esprit par son jusqu’au boutisme, malgré des maladresses à la pelle. J'ai comme le film, le cul entre deux chaises...
Quand un film à dans sa B.O : Pink Floyd, The Cure et Sigur Rós il ne peut pas être mauvais. Quel bonheur ces passages musicaux où l'on entend ses musiques préférées avec de vraies enceintes. Un beau film qui se perd dans ses multiples flash-backs et histoire qui finalement n'ont pas de liens en commun. De belles scènes mais vraiment trop brouillon, trop clipesque parfois avec tout les effets de style que le réalisateur accumule. J'en ressort très mitigé.
INTRIGUANT ET INNOVATEUR. J'ai été agréablement surpris par ce film. Si vous croyez au surnaturel et aux vies antérieures, courrez-y. ca m'a rappellé un peu 'Le sixième sens' avec Bruce Willis ou 'Les autres' avec Nicole Kidman. Vous resorterez du film en vous posant des questions sur le comment du pourquoi et aussi sur la vie tout court. Et si c'était vraiment comme ca ... Franchement, bravo au réalisateur et super interpretation de Vanessa et des autres acteurs, sans parler de la bande son.
C'est rare un film qui vous prend les trips comme ca! Vanessa paradis est tout simplement boulversante et prouve que c'est une grande actrice. Un film assez difficile dans l'ensemble car beaucoup de flashback et du coup c'est difficile à suivre, mais la fin est tellement poignante que ca remet tout en question. On en ressort boulversé. Tous les acteurs sont bons. Laissez vous allez
Conçu comme 1 set de DJ, Café de Flore nous fait voyager a crescendo entre le Paris de 1960 et le Montréal d aujourd'hui. Tout est réuni pour passer un excellent moment : une histoire qui touche, des images magnifiques, une bande son exceptionnelle et une interprétation bouleversante de Vanessa Paradis. Bref après Crazy, le réalisateur québécois jean-marc vallée a encore réalisé un chef d œuvre cinématographique!
Ce film m'a profondément touché. Le début est un peu déroutant et ensuite sans m'en rendre compte je me suis laissé aller... Mais je peux comprendre qu'il n'est pas accessible à tout le monde. Rarement un film m'a bouleversé autant. Bravo! Vanessa Paradis est bouleversante, vraiment....