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islander29
849 abonnés
2 347 critiques
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4,0
Publiée le 30 janvier 2012
un film avant tout rempli d'émotions..Un va et vient entre le Paris de 1969 et le Montréal de 2010 (?)....le poids de la fatalité et la comparaison entre deux destins (celui de Vanessa Paradis qui décide d'élever seule son enfant trisomique) et celui d'un homme jeune , en bonne santé , beau qui a tout pour réussir....Le film avec une certaine subtilité remet en question les choix de vie des personnages et la notion de bonheur....Qui, où et quand est on le plus heureux ? Les dialogues font mouche, vont à l'essentiel, et la bande son presque parfaite rajoute du sentiment là où il abonde déja....Des zones de mystères subsistent, une voyante sert de lien entre les deux histoires, mais que le film est riche d'émotions, qu'est ce qu'on se régale pendant deux heures entre amour, musique et contemplation des âmes.....A un moment je me suis dit, ce film c'est la vie, c'est vrai qu'avec ses hauts et ses bas, ses élans, cela y ressemble fortement....Je conseille...
Un film completement rate en grande partie par un montage indigeste.Une succession de scene rapide melangeant completement les deux histoires dans le temps avec des scenes floues , d'autres sans son , semblable a un clip video parfois.En plus l'on comprend a la fin le lien entre les deux histoires avec un cote metaphysique tres discutable.Dommage car les acteurs etaient tres bien.
Techniquement, le film a de la tenue car Jean-Marc Vallée a un certain savoir faire, et il est de plus très doué pour mettre ses images en musique, tant dans la qualité de la sélection musicale que pour son alchimie avec les différentes scènes. Pourtant la sauce ne prend que moyennement à cause d'un scénario bancal et confus. L'idée de mettre en parallèle l'histoire d'une mère courage des années 60 (campée par une Vanessa Paradis sublime) qui se bat pour son fils trisomique, avec celle d'un DJ contemporain qui ne manque de rien, en pleine crise de la quarantaine, n'était pas inintéressante, mais son traitement paraît trop inégal et boursouflé (on y trouve souvent une scène sublime suivie d'une autre longue, pesante et maladroite...). A l'image de la musique, brillante soit, mais extrêmement présente au point de friser l'overdose. Un film qui ne manque pas de qualités mais somme toute plutôt indigeste. Dommage...
Le genre de film indescriptible que j'adore. Deux histoires en parallèle, deux histoires qui correspondent à deux vies qui se ressemblent étrangement, deux vies antérieures. Café de Flore est un fabuleux film sur l'amour, la nostalgie, la mélancolie. Quand un amour qui débute à l'âge de l'adolescence se brise, les morceaux sont difficiles à remettre en place. Le combat d'une femme face à un nouveau couple qui se forme, face à la mélancolie que lui rappelle un homme. Une histoire qui parle de la beauté horrifique des sentiments. Le montage est sublime, la réalisation est poétique, la musique s’harmonise avec l'histoire. Tout est fait pour me plaire dans ce film parfait à mon gout.
Je n'ai pas pu le terminer... J'ai tenu 50 minutes en me forçant. Non pas que le film ne me plaise pas, mais déjà que l'accent québécois n'est pas toujours évident à comprendre, les acteurs parlent DOUCEMENT, à la limite du chuchotement, et j'ai bien tenté de monter le son mais on est sans cesse surpris et dérangé par un niveau de musique qui est, lui, bien intense, hop comme ça d'un coup, parfois même par-dessus les paroles. Dommage car je déteste ne pas finir un film, surtout pour une raison si bête, mais si pesante.
"Café de Flore" est un long-métrage complexe et mal défini. Malgré des acteurs assez convainquants, la réalisation n'est pas à la hauteur et le scénario est peu compréhensible. Le rythme est lent et apporte de longs moments d'ennui. D'ailleurs au final, on retient plus un film ennuyeux qu'un film touchant. Dommage.
[...] Et tu cries, et tu joues, et tu pleures, et tu chantes. Tu oscilles sur la pente, le ravin incongru, la folie incarnée, tu rêves de ton amour, tu vis ta dernière passion. Et tu regardes le temps, la pluie et le vide. Ce néant dont tu es constitué, cette absence de vérité, ce refus racoleur, cette fausse lenteur profonde. Tu n'es rien qu'une succession, de scènes sans essence, de séquences vaines, dérisoires ; un regard arrêté, des frissons fugitifs et la longue attente d'une fin qui ne vient pas [...]
Le Québecois Jean-Marc Vallée avait été révélé chez nous par une attachante chronique familiale, "C.R.A.Z.Y", il y a cinq ans. Il revient avec un drame métaphysique aussi ambitieux que ridicule, "Café de Flore", soit deux destinées vécues à plus de quarante ans d’intervalle. Dans les années 60 à Paris, une jeune mère célibataire (Vanessa Paradis) se bat pour que son fils trisomique ait une vie normale. De nos jours à Montréal, Antoine, DJ en vogue, culpabilise parce qu’il a quitté sa femme pour un coup de foudre et sent bien que ses filles désapprouvent sa nouvelle vie.
Le film semble rapidement écrasé par le poids de sa propre prétention : Vallée se prend pour Kieslowski ("La double vie de Véronique") mais signe un délire existentiel "new age" presque pire que les pires films de Lelouch: "Café de Flore" est pompeux, esthétisant, creux et traversé par un mysticisme de bas étage… Pauvre Vanessa Paradis égarée dans l’aventure : sa filmographie ressemble de plus en plus à un champ de navets !
Méli-mélo de deux époques sans aucuns liens explicites. Le film repose sur un filon peu convainquant et de là perd toute crédibilité. Et ceci malgré une bonne intention de sensibilisation autour de la trisomie, mère célibataire, divorce et somnambulisme. Vanessa Paradis joue son jeu au meilleur du possible.
Je ne connaissais pas du tout le sujet de "Café de Flore" et je m'attendais à une comédie vaguement romantique se déroulant dans le milieu littéraire parisien. Et je fus bien évidemment surpris mais loin d'être convaincu. Le lien entre les deux époques me semble bien bancal, on se demande où le réalisateur veut en venir, ça part dans un trip new-age à la Lelouch (ou genre "Au-delà" de Eastwood) mais avec un montage décousu et un scénar confus. Il y a quelques bons moments et la volonté de faire un cinéma sensoriel, et il y a Vanessa Paradis (qui est magnifique) ainsi que le jeune trisomique. Mais c'est dur de rentrer dans le film et de trouver digeste ce cassoulet métaphysique. Je n'ai rien contre les films avec un message spirituel (j'aime "2001", "The tree of life" ou "Lovely bones") mais là je trouve que ce qui unit les deux histoires est simpliste et mal amené, à la limite du ridicule, et que cela nuit à l'histoire. Mais si certains ont été émus, tant mieux pour eux. Jean-Marc Vallée a tenté une expérience peu conventionnelle, c'est déjà ça.
J'ai trouvé que le film dégageait une émotion, que ce soit dans une histoire ou dans l'autre. L'idée du parallèle entre ces deux vies me paraît bonne, mais y avait-il besoin de rajouter cette histoire "surnaturelle" à dormir debout, alors que le l'émotion est au paroxisme ? Ce film m'a touché, et la bande originale est bonne. J'ai aussi apréciée Vanessa Paradis dans son rôle, et je la trouve de plus en plus à sa place dans en cinéma
Ce film est une des perles de ce début d'année 2012. Des musiques récurrentes et enivrantes notamment celles de Sigur Ros ponctuent le film. Le scénario n'est pas en reste, il est bien écrit et très bien interprété notamment par ses interprètes québécois. Malgré tout la partie française du film avec Vanessa Paradis est moins convaincante notamment à cause de la reconstitution années 60 peu crédible. Même si le final est convenu, on n'en est pas moins emporté par un sublime final. Bravo !
"Café de Flore" nous plonge dans une univers musical trempé par l'amour et l'attachement. C'est en naviguant entre deux époques : Paris des années 50 et Montréal du vingt-et-unième siècle que le film nous peint la force de l'union entre deux êtres. Entre le lien d'une mère et son enfant trisomique et la rupture d'un couple de la quarantaine, Jean-Marc Vallée retransmet la beauté du rêve et du fantasme par un montage ambitieux, intemporel. Orchestré avec une bande son unique, seul lien discursif entre les deux histoires narrées.
C'est un film entraînant, délivrant toute l'ivresse que procure la musique et l'amour...
Un genre de film qu'on a du mal a classer. L'on passe les 3/4 du temps a attendre le pourquoi et le comment, le rapport entre deux histoires disparatres dont le point commun pourrait etre l'amour possesif, un peu onirique. Sature de flash-back et tire par des epingles, ne nous laisse pourtant pas indifferent (surtout vers la fin) degageant des sentiments forts. Ca n'empeche qu'il est mal fisele y le montage, a force de vouloir etre original, agace plus qu'autre chose, mais quelque chose m'attachait a mon siege....