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toka59
22 abonnés
269 critiques
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3,5
Publiée le 28 janvier 2012
Film déconcertant mais très original . J'avais détesté cette bande annonce me demandant ce que c'était . Un deuxième visionnage m'a permis d'apprivoiser le concepte et d'aller faire mon opinion devant le film . Très beau , de belles images.. Une musique envoutante et des sujets de réflexions notamment spirituels . Tout le monde n'aimera pas notamment certains qui mettent ce type de commentaire : "Mixte religion/paranormal absurbe et stupide " ?? Merci à chacun de respecter les croyances des autres qui ne sont pas forcément plus stupides que les leurs !
Je ne suis jamais entrée dans le film. Je suis toujours restée "en dehors". Des deux histoires qui se succèdent avec un lien des plus ténu et improbable, je garderais sans doute celle du couple québécois qui se sépare. Mais celle mettant en scène une mère courage élevant seule son enfant trisomique est, au mieux conventionnelle, au pire ennuyeuse, agrémentée d'un sépia redondant et mal interprétée par Vanessa Paradis, dont on a l'impression qu'elle ne croit pas à son personnage. Dans ces conditions, deux heures, c'est long. Malgré tout, attendre un peu au générique de fin, "petit" clin d'oeil.
C'est rare un film qui vous prend les trips comme ca! Vanessa paradis est tout simplement boulversante et prouve que c'est une grande actrice. Un film assez difficile dans l'ensemble car beaucoup de flashback et du coup c'est difficile à suivre, mais la fin est tellement poignante que ca remet tout en question. On en ressort boulversé. Tous les acteurs sont bons. Laissez vous allez
Deux histoires pour le prix d'une se dit-on longtemps en visionnant ce curieux "Café de Flore" (celle de Jacqueline, mère-courage d'un petit trisomique dans le Paris populaire de la fin des années 60, et celle de Carole et Antoine, DJ réputé, puis d'Antoine et Rose dans le Montréal actuel - quel rapport entre les deux ?), jusqu'au tardif point de convergence et d'évidence. Jean-Marc Vallée ("C.R.A.Z.Y", mais aussi "Victoria, les jeunes années d'une reine", de styles vraiment différents) impose ici (il est aussi scénariste, chef-monteur et coproducteur, et assure même un petit rôle) une écriture très personnelle pour ce mélo original où amour et migration des âmes constituent un liant aussi fort qu'improbable. Quelques tonitruances et longueurs mises à part, c'est un film attachant et bien servi (Vanessa Paradis/Jacqueline et Hélène Florent/Carole en particulier, toutes deux fortes et bouleversantes) que nous propose le Québécois.
Impression tellement contradictoire d'être assez impressionné par le jeu de tous les acteurs, reconnaître le style et l'approche assumée du réalisateur et scénariste de réaliser un film lent axé sur le sentiment amoureux, le pardon, la passion, le deuil d'un amour et de souvenirs amoureux et en même temps trouver le film long, parfois ennuyeux et aussi ne pas totalement entrer dans la connexion entre les 2 histoires très intellectualisees et psychanalytiques. Film essentiellement québécois pour sa grande partie retraçant l'histoire d'une séparation, de la nouvelle vie de l'homme qui a choisi une nouvelle femme après ce qu'il pensait l'amour de sa vie, les difficultés avec les enfants à assumer et accepter la nouvelle situation et surtout l'impossibilité pour la femme trompée et abandonnée de passer à autre chose, le tout dans le Québec actuel. Et puis l'histoire française, à Paris ,quelques décennies avant d'une mère seule élevant son enfant trisomique avec une relation et implication totale, exclusive, fusionnelle, presque mystique. Un rôle dur, interprété avec brio par une Vanessa Paradis enlaidie, misérable, avec beaucoup de tristesse, à priori histoire en rapport avec l'histoire québécoise. Le rapport final est quand même très alambiqué et surtout globalement le film en fait beaucoup dans le pathos. La fin alternative en dvd nous montre que l'on aurait pu aller encore plus loin dans la noirceur et le dramatique quoique cette fin aurait au moins créé un choc final percutant après la scène dramatique précédente qui en elle même ne sert pas de conclusion. Sans doute un film avec un vrai style, une vraie intention narrative mais qui m'a laissé sur le côté. La prestation de Vanessa Paradis est étonnante et formidable mais vraiment pas très gaie.
Film vraiment très spécial ! Cela commence doucement et on se demande où le réalisateur nous emmène puis le milieu du film est nettement meilleur (malgré une prestation encore plus que moyenne de notre amie Vanessa Paradis) mais alors je n'ai jamais vu une fin si grotesque !! Heureusement que Kevin Parent est là pour remonter le niveau de ce drôle de film ! Je l'avais découvert en tant que chanteur et là je l'ai adoré aussi en tant qu'acteur et je salue son immense talent.
Café de Flore, ce sont deux histoires d’amour, une dans les années 60 entre une mère Jacqueline et son fils Laurent, l’autre de nos jours entre Antoine et sa nouvelle amie Rose, Antoine qui a vécu une très grande passion avec Carole son amour de jeunesse et la mère de ses enfants….et la musique !
Le metteur en scène Jean-Marc Vallée dit de son film : “Ces deux récits s’emboîtent comme dans une partition émotionnelle”. Café de Flore est une “expérience” ! Le début du film Café de Flore laisse dubitatif. Les scènes se suivent, les histoires se déroulent en parallèle, on ne comprend pas tout dès le début (Antoine et Carole par exemple) . Puis, grâce à la musique omniprésente, hypnotique les deux histoires s’entrecroisent pour finir par se rencontrer … Au fur et à mesure que les histoires se déroulent, que le film se passe, la magie s’opère… Un déroulement mystique conclut ce joli film plein d’amour. Et si, L’histoire de Jacqueline sortait tout droit de l’imagination de Carole (le vinyl qu’elle écoute en permanence date des années 2000..)….?
Vanessa Paradis incarne magnifiquement la maman d’un petit garçon trisomique prète à tout pour son fils, (dans les années 60) . Son fils dans le film, Le jeune Marin Gerrier est éblouissant. Il est drôle, attachant et forme avec Vanessa Paradis un superbe duo. Vanessa Paradis est superbe, elle apparait sans maquillage, naturel, aimante, dure, déterminée, vivant uniquement pour son fils …
L’autre histoire est celle d’Antoine, incarné par Kevin Parent. Kevin Parent est un artiste très connu au Canada. Un homme dans le doute, fou amoureux de sa nouvelle femme et en même temps affecté par le mal fait à Carole et à ses enfants. Il est très convaincant. Il joue un homme marié à son amour de jeunesse, qui tombe amoureux de Rose.
La Bande Originale du film est envoûtante, une bande originale que l’on a juste envie de ré-écouter en sortant de la projection.
Assez réussi visuellement, Café de Flore n'en reste pas moins énigmatique : le lien entre les deux époques et les deux récits tarde trop, et n'apparait que dans un final qui explore des voies plutot inattendues. L'abondance de musiques et de passages ultra-stylisés, se révele ici etre une qualité autant qu'un défaut, n'empechant pas l'ennui de poindre le bout de son nez. Bref, un verre à moitié plein, mais qui peut compter sur une Vanessa Paradis étincelante.
bon pour poster une critique il faut mettre au moin une étoile je ne dit pas que je n'ai pas aimé ce film mais l"ai trouvé trop bizarre pas compris le pourquoi du comment et 2 histoire en paralèle totalement différentes alors pourquoi ce film moi qui suis hyper fan du cinéma québécois me pose encore la question part contre m'elle Paradis est très émouvante et les 2 jeunes mongoliens Antoine et Véronique sensationnels
« Café de Flore », une expérience étonnante et déconcertante qui laisse perplexe. Mes interrogations ne se sont toujours pas éteintes et 5 jours après l'avoir vu je ne sais toujours pas si j'ai aimé ou pas... Patchwork d'histoires, d'images, de sons, le film rebute, nous accroche, nous rebute de nouveau : c'est une confrontation régulière entre le spectateur et l'écran qui lui fait face. Il y a une tonalité assez proche du « Mr. Nobody » de Jaco Van Dormael, une abondance de tout, d'effets, qui paralysent l'intérêt du film. Pourtant ici, on s'attache peu à peu aux deux histoires parallèles, qui commencent à trouver un sens d'imbrication mystique (discutable). Déconcertant par sa révélation, par sa construction (et ce plan de ciel bleu qui revient encore et toujours), le film arrive au bout d'un moment à intriguer alors qu'il avait déjà commencé à lasser : étonnant. Peu de plans sans musique, une mise en scène ultra-sophistiquée, des acteurs triés au physique pour un rendu clipesque un peu agaçant mais... J'y pense encore, le film a une réelle âme, une personnalité qui détonne parmi les productions actuelles et ne s'oublie pas de si tôt. Si Vanessa Paradis et Kevin Parent portent chacun leur bout d'histoire correctement, mention spéciale aux deux actrices qui font tourner la tête du DJ : Hélène Florent et Evelyne Brochu, superbes. Exercice de style ambitieux et superficiel, « Café de Flore » se prend parfois les pieds dans le tapis, mais a le mérite de tenter quelque chose qui au final marque l'esprit par son jusqu’au boutisme, malgré des maladresses à la pelle. J'ai comme le film, le cul entre deux chaises...
Nul ne reprochera à Jean-Marc Vallée son goût du romanesque et personne ne lui niera son extrême talent de cinéaste, au moins égal à celui de son compatriote Xavier Dolan. Ce préambule est nécessaire avant de s'attaquer à ce qui ne fonctionne pas dans Café de Flore, c'est à dire à peu près tout. Raconter deux histoires en parallèle n'est pas une nouveauté, encore faut-il leur trouver un lien. Celui que le scénario nous dévoile en toute fin de film ferait tomber les bras à un manchot : désarmant voire fumeux quand le paranormal s'en mêle (s'emmêle). Tout ça pour ça ! La partie parisienne (année 69), portée par une Vanessa Paradis convaincante en petit soldat de l'amour maternel, est réussie. L'histoire montréalaise, 40 ans plus tard, est-elle bien plus banale, assez maladroitement conçue, d'ailleurs, avec des flashbacks à tire-larigot et des changements de perspective qui désorientent (le personnage important n'est pas celui que l'on croyait). Du point de vue formel, c'est une catastrophe, un clip de près de deux heures avec des ralentis, des images au fond de la piscine (c'est joli), des télescopages temporels et puis, oui, la musique, omniprésente, un personnage à part entière qui phagocyte totalement le récit. L'ombre de Jaco Van Dormael (Le huitième jour, Mr Nobody) plane sur le film, avec ce même "art" du montage épileptique ou, autrement dit, quand l'agitation et la volonté d'en mettre plein la vue, ne laissent aucune place à un semblant de réflexion. Café de Flore est une expérience qui se veut sensorielle davantage qu'intellectuelle. On n'a rien contre, au contraire, mais pas lorsque le résultat ressemble à une bouillie presque toujours indigeste.
Très beau film, assez poétique. Sans doute le plus beau rôle de Vanessa Paradis. Elle est juste, délicate, émouvante et loin de ses habituels rôles de jeune fille en fleur. Enfin un rôle de femme!
Sacré film, qu'on va aimer ou pas! mais qui ne va pas laisser indifferent.Comment gérer l'amour, le grand amour et surtout comment gérer la séparation. 2 histoires en parallèle (pas facile à suivre dans les premiers temps,surtout le lien entre les2...!?, retracés vers la fin et permettant de régler certaine douleur, par une approche de constellation familiale...C'est là que ca redevient diffcile à suivre...).Mais malgrès tout ca, les personnages et notamment une Vanessa Paradis naturelle et exceptionnelle, le petit garcon jouant le role de son enfant, exceptionnel aussi, cette relation fusionnelle extrémement bien jouées et touchantes, la bande originale, les scenes de la fin qui nous arrivent en peine gueule,tout cela fait que, ca nous transporte, bien apres la sortie de la salle...