Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Christoblog
828 abonnés
1 675 critiques
Suivre son activité
3,0
Publiée le 25 janvier 2012
Je vous préviens : il existe toutes les raisons objectives de détester ce film. Je vais donc maintenant m'essayer à vous les décrire, avant de tenter un renversement particulièrement acrobatique (dit du chat qui retombe sur ses pattes) et conclure positivement sur le film, car la vie n'est pas si simple, ma brave dame.
Imaginez que le Eastwood d'Au-delà croise la Donzelli de La guerre est déclarée, shootée aux amphets, et vous aurez une toute petite idée du gloubi-boulga melodramatique concocté par Jean Marc Vallée.
Le film oscille constamment entre deux époques, les années 60 à Paris, où l'on suit Jacqueline (Vanessa Paradis) mère d'un petit trisomique, et le Québec contemporain dans lequel un DJ à la mode quitte sa vieille femme pour une jeune femme, au grand désespoir de la famille de son ex. Cette dernière, somnambule, fait des cauchemars. Le rapport entre les deux époque est assuré par une grosse connerie un réseau compliqué de liens ésotériques dont je ne peux révéler la teneur ici. Le film fait enfin la part belle à de nombreux autres flasbacks, tous destinés à nous embrouiller le cerveau.
Plus que l'histoire débile naïve qui nous est révélée à la fin (et qui peut presque s'analyser comme une construction psychanalytique donnée à voir dans l'esprit de la femme délaissée), c'est dans la délicatesse des sentiments exposés que le film trouve son intérêt. Je pense par exemple à la façon dont sont montrées les deux filles, ou dans les relations unissant les deux petits trisomiques.
Quant à la mise en scène, elle est à l'image du scénario, complètement zarbi inventive parfois à l'excès, et il faut bien le dire sabordée magnifiée par un montage hyper nerveux, qui fait ressembler le film à une sorte de clip new-age pour marque de chewing-gum à l'ecstasy. Je vous préviens donc, un film indigeste comme une poutine à la chantilly, qui fera fuir les amateurs de bon goût et les cinéphiles chichiteux. Je n'ai pas détesté. D'autres critiques du même acabit sur Christoblog : http://chris666blogsallocinefr.over-blog.com/
Entre Paris et Montréal. Une multitude de flasbacks qui nous entraînent d’une histoire à une autre, le tout aurait pu m’ennuyer très vite ou me perdre dans les méandres psychologiques de l’ensemble des personnages. Rien n’y a fait. Je suis resté scotché devant ce film réalisé par Jean Marc Vallée. Sophistiqué à souhait il réunit toutes les options. La première pourrait être de détester. La seconde, l’adhésion totale. C’est la deuxième que je retiens. Pour l’émotion ressentie, la mise en avant du droit à la différence, l’amour d’une mère pour son enfant, la musique, l’esthétisme des images. Les acteurs excellents. Bref, un coup au cœur. http://cinealain.over-blog.com/article-cafe-de-flore-96083024.html
Tragique issue pour le réalisateur québécois du joli "C.R.A.Z.Y." que cette épouvantable dissertation existentielle en forme de mélodrame multi-spatio-temporel. En 1969, une mère seule se bat pour éduquer son enfant trisomique dans une société encore embourgeoisée et ne distinguant que la normalité. De nos jours, un DJ ayant vécu un remariage se demande ce qu'est le bonheur. Si le film joue la carte du déballage des mystères (quel rapport entre ces deux histoires?) et tente de raccrocher durant deux heures les wagons à l'aide d'un suspens voyeur à base de flash-backs sans queue ni tête et de saturation d'effets visuels et sonores grotesques, tout cela pour nous faire comprendre quel lien intime lie ces destins, il lui reste alors cinq minutes pour étaler sa science humaniste et mystique des êtres et de la Terre en guise de conclusion. C'est bien sûr une chute spirituelle sur laquelle veut aboutir le cinéaste, à grands renforts de violons qui sonnent faux et de scènes de vie publicitaires. Il faut du courage pour surmonter le capharnaum pseudo-philosophique qui égrène ce petit récit d'illuminé niaiseux, et surtout pour comprendre où veut en venir Jean-Marc Vallée. En effet, quel est son sujet? On pourra remarquer que Vanessa Paradis fait bien le travail du peu que son personnage inspire, mais le délire larmoyant du film et des personnages tourne au ridicule involontaire : cauchemars à répétition, médiums humanistes, hystérie permanente du montage et de ses raccords, flash-backs entremêlés au présent et au futur, fantômes d'enfants, apparitions inquiétantes d'un garde-suisse qui s'est trompé de plateau... On aurait volontiers cru en tout cela s'il s'agissait d'une énième folie de Robert Rodriguez ou de Hideo Nakata, mais nous sommes ici face à une production franco-québécoise poisseuse et prétentieuse, chaussant ses gros sabots et ses grosses ficelles de mélo populaire pour tenter de nous faire la leçon sur les notions du bonheur et de l'humanité à un public qui, doit-on supposer, est abruti. Le tout relié, attention synthèse musicale, par une chanson nommée... Café de Flore. Et ca suffit à faire un film...
Pour être franc, je en m'attendais pas du tout à ce genre de film. J'avais vu "Crazy" et j'avais bien aimé mais là, le moins que l'on puisse dire, c'est que l'on change carrément de registre. Il faut attendre la dernière demie-heure pour vraiment comprendre le fond du film. J'ai bien aimé ce parallèle, qui à la base n'a aucun rapport et qui ensuite s'avère être en commun. Vanessa Paradis n'est pas mauvaise en actrice mais je me demande encore si elle ne devrait pas mieux se concentrer soit sur la musique soit sur le cinéma. Pas mal de belles images et beaucoup d'émotions qui transpirent (dans le bon sens du termes). Je vais être sincère mais je pense que Jean-Marc Vallée s'est attaqué à un sujet qu'il ne peut maîtrisé parfaitement car peut de réalisateurs arrivent à ce genre de prestations (David Lynch par exemple et comme toujours ...). Cependant, j'ai adoré sa prise de risque, la bande originale, ce côté familial qui n'est pas du tout "gnian-gnian" comme beaucoup de films. La fin m'a fait penser à l'excellent "Stay" au niveau ambiance, ton des couleurs, côté expérimental. Franchement, "Café des Flore" est un beau film dont les deux heures passent à une sacré vitesse mais il manque ce petit quelque chose pour en faire un superbe long métrage. On y était presque. 13/20.
Film bien fait , histoire étrange mais intéressante mais malheureusement très (trop?) long à se mettre en place. Pas évident en effet de capter la relation entre ces deux histoires du coup, on lutte pour essayer de comprendre et on passe un peu à côté de la mise en scène certes un peu complexe mais bien maîtrisée de JM Vallé d'autant plus que les interprètes (particulièrement V. Paradis qui est magnifique dans son rôle de mère courageuse et déterminée voire un peu possessive), sont vraiment tous très bons et bien dans leur rôle. On s'attache très vite à eux mais on du mal à saisir le malaise... Mais d'un coup, tout s'éclaire ! Enfin, presque puisque l'explication est un peu étrange, à la limite du paranormal et m'a légèrement déçu... Ce rapprochement entre ces deux histoires arrive surtout bien trop tardivement. C'est donc un bon film (mise en scène, scénario original, photo, interprétation etc...) mais qui, pour moi, traîne à se mettre en place et dont l'issue risque d'en décevoir plus d'un...
Café de flore est un drame pas facile à suivre avec des images dans tous les sens, ce mélange entre la réalité d'aujourd'hui celle d'hier et des années 60 embrouille l'histoire qui manque de simplicité. Le fond est bon mais la réalisation est compliqué... dommage !
Rarement un film de ce genre m'a autant déçu. Le scénario est vide, la mise en scène se veut branchouillarde, à coup d'effets visuels et musicaux, en veux tu , en voilà, aucune émotions, aucun fond, le néant. Tout ça pour ca? À fuir!!!!
Un film puissant et fort. Deux histoires d'amour brillamment écrite, dans deux vies différentes de la même manière que "The Fountain". Cependant, là où la simplicité d'un montage alterné faisait mouche chez Aronofsky, l'absence d'explications et de coordination dans le montage ici on a l'impression d'assister au brouillon d'un chef d'oeuvre à la force salvatrice notamment au travers de son interprétation (Paradis bien sur mais aussi Kevin Parent)!
Je n'ai guère été emballé par ce film au scénario tarabiscoté, fait d'un mélange de scènes de 1969 et d'autres contemporaines. On a un peu de mal à s'y retrouver au début. Puis vient la complexité de l'histoire, pas facile à surmonter : rien de clair ni de simple la-dedans. Pour finir, la symbolique globale du film ne s'est pas révélée à moi... Par exemple, pourquoi avoir choisi des enfants trisomiques dans le casting ? J'ai espéré un flash de lumière vers la fin, mais rien n'est venu. Film de 2 heures, au rythme assez (trop ?) lent. Les prises de vue ne sont pas top et la qualité du film est un peu granuleuse. On s'ennuie aussi un peu, car on se sent bien seul là-dedans.
un bon film, très bien servi, des acteurs remarquables et une mise en scène impeccable. Une excellente bande son pour servir le tout et l'ensemble donne un joli mélo atypique. Les 2 histoires même si elle n'ont rien à voir entre elles se recoupent par un lien pour le moins abracadabranesque, ce qui terni ce bon film. Quelques lenteurs aussi pour une durée trop longue. Jean Mac Vallée ne réédite pas le très bon CRAZY mais ce Café de Flore mérite d'être vu.
une campagne de pub sur Vanessa Paradis assez mensongère puisqu'au final on doit la voir 1/3 du film ce qui n'est pas pour me déplaire, Vanessa est une actrice que j'ai du mal à apprécier, elle transpire une suffisance que je ne supporte pas. ça n'empêche pas d'aimer certains des quelques films que j'ai vu avec elle (comme l'’arnacoeur ou café de flore) car oui Café de flore est un bon film. j'aime les films avec plusieurs lecture, les films où on se pose plein de questions parce que certains scènes ou certains dialogues sont incompréhénsibles jusqu'au bout, jusqu'à la toute dernière scène, où tout s'éclaire.
Film partiellement choral, film labyrinthe, film kaléidoscopique, mais film superbe qui trouve son unité tant par un montage virtuose que par le fil spiritualiste qui rattache deux histoires sans liens de temps, de lieu ni de personnages. D’un côté une mère courage d’enfant trisomique qui reporte toutes ses frustrations dans un amour absolu et étouffant de son fils, de l’autre une famille québécoise qui se recompose dans les incertitudes et les difficultés. L’ensemble nous donne une réflexion douce amère sur la quête du bonheur, la fragilité de l’amour et le sens de la vie, d’une finesse et d’une nouveauté surprenante. Le processus d’identification fonctionne totalement et l’on ressort de la salle à la fois charmé et plein d’interrogations. Ce film ne se raconte pas, il se vit. Le réalisateur canadien Jean-Marc Vallée se révèle comme une personnalité profondément originale, capable de renouveler notre regard sur des sujets pourtant rabâchés. Cerise sur le gâteau, Vanessa Paradis trouve dans cette mère protectrice et possessive le meilleur rôle de sa carrière.
Bourré d’effets de style, Café de Flore n’arrive pas à captiver sur la longueur. La tapisserie visuelle s’allie à une histoire mystique un brin touchante, mais la magie prévue n’opère pas. Reste une Vanessa Paradis juste et émouvante.
Sublimé par sa passion pour Pink Floyd (et la musique en général), Jean-Marc Vallée signe là un film extraordinaire. Mise en scène enivrante, comme un énorme trip. Café de Flore vaut le détour.
"Café de Flore" fait parti des films qui laissent une impression étrange. A travers une réalisation alambiquée et un scénario qui donne lieu à des longueurs, ce long-métrage libère tout de même une réelle aura. Jean-Marc Vallée réalise en effet une fiction qui nous marque constamment de son empreinte mélodramatique. Le scénario alterne le récit de deux histoires: celle d'une mère qui surprotège son enfant unique atteint de trisomie dans le Paris des années 60; et celle d'un père de famille montréalais qui de nos jours, a fraîchement reconstruit une nouvelle vie amoureuse. Le film réussit à maintenir une sorte de suspense ambiant, puisque le spectateur se doute bien que les histoires finiront par se rejoindre avant la fin. Le visuel est assez riche avec un sens accordé à chaque image, beaucoup d'effets, des flous, des jeux de lumière et de sons... Des effets de style d'ailleurs pas toujours utilisés avec fluidité, n'hésitant pas à surcharger la photographie. La fin à laquelle on adhère ou pas, démontre une construction recherchée (donne un plus grand sens à la forme), offrant alors une deuxième lecture du film. Si j'ai plutôt adhéré à l'atmosphère décrite par le film, le rythme étiré et les longueurs des scènes garantissent des passages plus ennuyeux, descriptifs, où l'on a parfois envie de compter les moutons. Du côté de l'interprétation Vanessa Paradis fait transparaître beaucoup de tendresse dans son personnage. J'ai été moins convaincu par le canadien Kevin Parent, peu expressif, plus fade, malgré ses beaux yeux. Un film pas toujours divertissant sur le moment, mais qui laisse quelque chose... http://cineglobe.canalblog.com/