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vanou97
44 abonnés
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2,5
Publiée le 5 mai 2012
Une réalisation trop simpliste mais bon, pourquoi pas ?! Mais pour aller droit au but, un long métrage n'était pas nécessaire pour présenter l'exploit de ce non-voyant; un téléfilm aurait été tout aussi convaincant.
j'ai aimé le discours du film, une soif d'absolue, de dépendance des êtres, d'amour, un beau discours sur la métaphore de l'aveugle et du voyant.....Régis Wargnier assure une efficacité à sa caméra et à sa mise en scène......L'émotion est brute et sans détours, un peu froide pour tromper les apparences sociales....Une femme va aider un non voyant et au fond le reconstruire...La métaphore est riche et profonde....Un film moral quelques part, trop peut être, un scénario rigoureux, qui va nous envoyer en bretagne, pour ceux qui connaissent ce coin, du côté de la rade de Brest, entre la minuscule Tibidi (Daoulas) et le cimétière de bateaux de guerre, une des plus belles vues, des plus belles routes en Europe...Le film est intransigeant, comme les personnages et se veut une leçon, une leçon sociale et humaniste à ne pas prendre à la légère....J'ai aimé....
« La ligne droite », réalisé par Régis Wargnier, est le récit de la rencontre de deux êtres brisés par la vie. D’un côté Leila qui sort de prison après cinq ans et une condamnation pour homicide involontaire. Et de l’autre Yannick, jeune athlète qui a perdu la vue six mois auparavant dans un accident de voiture. Ces deux personnages, à travers l’athlétisme et la course du 400 mètres pour non-voyants, vont apprendre à se connaître et se reconstruire mutuellement, Leila servant de guide à Yannick dans cette compétition. Le moins que l’on puisse dire est que Régis Wargnier, réalisateur et scénariste de ce long métrage, a chargé un maximum ses deux personnages principaux afin d’exposer un peu maladroitement leur renaissance. Le scénario est en effet un peu trop consensuel et simpliste, et atteint des sommets d’angélisme dans sa conclusion. Cependant, la présence de l’excellente Rachida Brakni dans le rôle de Leila et une composition convaincante de Cyril Descours dans celui de Yannick permettent à « La ligne droite » de sauver cette production de la banalité. Les scènes d’athlétisme sont bien tournées mais ponctuées d’une musique exagérément emphatique. Le film est assez émouvant par moment mais aurait gagné à élaborer un récit plus réaliste moins chargé en bons sentiments, l’excès de pathos finissant par altérer l’intégrité de cette production.
J’ai eu peur d’avoir affaire à un téléfilm (je ne regarde pratiquement jamais ce format) ; et on n’en était pas loin dans l’ambiance. Je suis rassuré de lire que certains allocinautes aient eu la même impression au point de faire une recherche sur l’origine de ce film. Film à l’origine pour la téloche puis revirement de situation format cinoche avant de franchir l’arrivée ! La scène entre Descours et Brakni dans le bar du club en avait toute l’atmosphère. Sans compter le temps de réponse entre les deux acteurs qui me semblait long ; ça sonnait creux, surfait... téléfilm quoi ! Bref, après un tour de piste, j’étais un peu plus rassuré. Cependant, si la fin ne m’était pas si prévisible que ça, je m’attendais à ce que Leïla coure ; le reste fait preuve d’un manque total d’imagination : la femme et son lourd secret au point de parasiter l’essentiel qui selon moi était l’athlétisme. Wargnier me refile une intrigue familiale cliché dont je me fous. La ligne droite a pris une tangente qui m’a déplu. Comme à l’image d’un athlète : ce film a du potentiel, mais il a raté sa course.
une rencontre entre leila qui sort de prison et yannick un jeune sportif qui a perdu la vue récemment. elle va lui servir de guide pour la course, le seul sport qui peut continuer à faire, en temps que non-voyant. Leila reste mystérieuse et silencieuse sur son passé douloureux, ce qui va entraîner un malaise chez yannick . Le passé de leila va ressurgir et va entrainer des changements dans la relations de l'entourage de yannick , notamment celui de la mère de yannick Un film trés émouvant qui montre le combat de ce jeune homme qui veut gagner à tout prix pour rompre l'injustice qu'il ressent envers lui et son accident et surtout envers cette jeune femme brisée par la vie. Des moments d'émotions garantis un beau film les acteurs sont trés bons
Un film sans prétention pas mal du tout qui, à mesure que l'histoire avance, devient assez émouvant; peut être niveau téléfilm mais certains film TV valent beaucoup plus qu'un film grand écran...
J'avoue avoir eu de gros doutes avant de voir ce films, je m'attendais à de grandes longueurs mais je n'en ai pas trouvés. C'est un bon films pleins de sentiments et j'ai appris beaucoup de choses sur le 400m avec guide. Cyril Descours est parfait dans ce rôle.
Pourquoi 3/5 ? Tout simplement parce que je lui voit plus la place comme un téléfilm et donc qu'il ne mérite pas sa place sur grand-écran à 100% même si certes ce film a réussi à m'émouvoir et que Rachida Brakni et Cyril Descours ont joués leurs rôles comme il le fallait. Plus on avance dans le scénario plus on se doute de la continuité de ce long-métrage, en revanche, rien empêche que ce film est à voir surtout pour les adeptes d'athlétisme qui adoreront très certainement.
C'est la rencontre de deux accidentés de la vie. Leïla, qui sort de prison et s'offre comme premier plaisir une longue course sur la route qui longe la centrale où elle a passé cinq ans. Et Yannick, un jeune athlète qui vient de perdre la vue dans un accident de la circulation. Ancienne coureuse, Leïla va prendre en charge la préparation de Yannick aux épreuves handisport. Sur ce sujet risqué avec le sport en toile de fond, Régis Wargnier, le réalisateur d'« Indochine », réussit à éviter les clichés. Ces deux solitaires vont finir par se faire confiance, ne faire qu'un sur la piste, la rage au ventre pour s'en sortir, et s'aimer. Une belle histoire de rédemption, portée par la superbe musique de Patrick Doyle. Et servie par une Rachida Brakni touchante et un Cyril Descours criant de vérité. Très bon film. A voir surtout si on a fait de l'athlétisme...
Ce long-métrage n'a pas sa place au grand écran, c'est un téléfilm à l'eau-de-rose digne de France 3 production... Sinon le thème est intéressant, mais le scénar... Assez ridicule.
On peut déjà constater que ce film est très riche dans pas mal de domaine et qu'il s'en dégage une certaine force. Toutefois si j’apprécie que le film dépasse largement l'aspect sportif je suis un peu mal à l'aise à certains moments du films, non pas que l'interprétation soit mauvaise mais plutôt au scénario qui est un peu exagéré en alternant trop souvent des phases d'émotivité et des phases d'une certaine "violence" que je trouve déplacée ou au moins incorrecte.
La maîtrise de Régis Wargnier n'est plus à prouver, cependant, je n'ai pu m'empêcher de ressentir un certain malaise durant le film. Je trouve les deux acteurs principaux mal dans leur rôle respectif ; il me semble que les personnages secondaires sont plus justes, je pense en particulier au beau-frère ou à la mère de Yannick (Clémentine Célarié). Ce n'est pas que Rachida Brakni joue mal, bien au contraire, elle laisse passer une émotion, ni que Cyril Descours soit mauvais, mais il me semble qu'ils n'ont pas réussi à trouver le bon ton. A moins que ce soit moi, spectateur, qui n'ai pas réussi à trouver ma place... Bref, malaise. Côté réalisation, les bons sentiments dominent... parfois un peu trop. Régis Wargnier nous avait pourtant habitués à plus de subtilité dans ses histoires...