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    Les enfants du paradis
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    Buzz063
    Buzz063

    75 abonnés 919 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 juillet 2012
    Un des films français les plus connus et célébrés dont l’histoire romanesque s’inspire à l’évidence des grandes œuvres littéraires du XIXe siècle. Le récit est d’une grande ambition, aussi bien par son ampleur, sa durée dans le temps, le nombre de personnages que par sa description de grands sentiments et de destins qui se croisent, se séparent et se retrouvent.
    Le film rend hommage à l’art scénique en général, qu’il soit prestigieux ou populaire, Carné prend d’ailleurs le temps de filmer de longues séquences de spectacles.
    Les acteurs sont inspirés et rendent justice au brio des dialogues écrits par Jacques Prévert et incarnent avec talent des personnages pour la plupart hauts en couleurs.
    L’écrin est aussi à la hauteur du diamant. La reconstitution est ainsi magnifique, qu’il s’agisse des costumes ou du monumental décor du Boulevard du crime, d’autant plus impressionnant qu’il a été conçu à une époque particulièrement trouble, où les moyens manquaient cruellement.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2012
    « Je suis libre, tant mieux j’aime la liberté »

    Ces paroles de Garance égrenées sur le boulevard du crime s’adaptent merveilleusement à l’esprit de ces enfants du paradis vociférant sur les hauteurs d’un théâtre, laissant voguer leurs sensibilités non structurés dans des rencontres ou chacun exécute une parade d’amour sans investissement durable.

    Tous ces écorchés vifs sont des marginaux talentueux, combattants démesurés pour certains, contemplatifs pour d’autres, ils s’adonnent à la prose, se libère sur scène par la pantomime, inadaptés à la normalité ils s’extériorisent par l’extravagance et la mélancolie.

    Les rencontres nocturnes imposées par leur marginalité rapprochent par le verbe tous ces personnages si différents qui le temps d’un positionnement de taverne se neutralisent par un regard respectueux envers leurs différences.

    Les procédures égoïstes s’émiettent, les cœurs frigides s’éveillent à des sentiments inconnus, on flirte avec des définitions nouvelles, l’orgueil véhicule principal s’estompe, un respect soudain envers la collectivité prend vie.

    La combinatoire universelle associe dans une même aubade : le destin, la protection, le voyou, le rêveur, l’arriviste, l’insouciante, l’amour.

    Chacun défend son architecture interne par une rhétorique adaptée à sa survie en baissant peu à peu sa garde le temps de quelques théories.

    Garance est merveilleusement soumise à la contingence, ce qui sera ou ne sera pas est attendu sans crainte et avec impatience. Frédéric Lemaître se définit par cette sublime réplique « Mon état normal ? Connais pas ».

    Baptiste se débat entre ses devoirs moraux et une folle envie de sombrer dans cet océan insouciant des lois de l’incontenance et de l’irrespectabilité que représente cette petite femme au sourire dévoré par une plainte interne répétitive et intense.

    Nathalie représente la sagesse, un immense combat afin de faire triompher son seul amour potentiel et véritable. Lacenaire brille d'arrogance dans ses exposés sur son principal carburant: l'orgueil.

    Tout ce petit monde aigri ayant condamné la société souffre du même mal. Le manque d’affection. L’approche du monde est sévère, pas d’attaches, se servir goulûment de chaque opportunité, le bonheur n’est pas personnel, il est massif et n’est visible que par les comportements de ces grappes humaines déambulant sur le boulevard du crime. La masse incrémente la joie. L’individualité des esprits est torturé par le besoin de détruire constamment cette force compacte soudée par le plaisir de la rue.

    Les Enfants du Paradis est un clair obscur de références, ces libertés sont fausses, elles appellent de toutes leurs forces la normalisation qui elle seul mettra fin à ces dérives, les protagonistes s’épuisent dans ces nouvelles lois qui ne mettent en valeur qu’eux-mêmes.

    Les dialogues de Jacques Prévert sont extrêmement pessimistes, tout le monde s’affronte par des propos en chute libre sur leur environnement, au delà du réalisme le plus prononcé, les enfants du paradis par ses textes révèle un concept ou les personnages surnagent dans une béatitude dramatique, un état léthargique euphorique entretenu par un refus de s’abandonner à une éventuelle confiance.

    La différence s'impose en refusant de se soumettre à la loi de la normalisation.
    Fabien B
    Fabien B

    1 abonné 51 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 avril 2012
    Les acteurs sont vraiment fantastique dans ce film !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 avril 2012
    Magnifique! On pourra toujours déblatérer mais Carné a le don pour faire des films dont émane une grande poésie tout en restant réaliste et évitant le pathétique! En même temps, c'est du réalisme poétique!
    Enfantduparadis
    Enfantduparadis

    1 abonné 49 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 mars 2012
    Le film le plus émouvant (avec La belle et la bête) de toute l'histoire du cinéma. Et pour constater que Carné était un des meilleurs directeurs d'acteurs qui soit, comparez les performances de Brasseur-Herrant-Salou, etc dans Le enfants et dans d'autres films...
    Mais certains ont probablement du mal à comprendre les dialogues
    caro18
    caro18

    171 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 février 2012
    Long et fatiguant à cause de la musique et l'histoire est banale.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    78 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 décembre 2011
    Le monde est une scène.
    Vaste.
    Sans fin.
    On y cri.
    On y hurle
    On y danse
    On y chante.
    Et la vie est une pièce de théâtre. Elle en a sa dimension, un côté vaudeville, un côté tragique. "Les enfants du paradis" s'ouvre et se clôt avec des rideaux, les rideaux "des Funambule", le théâtre de la passion. De l'amour. De la vie. Deux de ces enfants du paradis réinventeront l'histoire sans fin de leur amour éperdue, sur le lieu clé de leurs passion. L'homme blanc, prodige du mime, si gai et si triste, jouera sur scène sa propre douceur, ne se taira jamais, parlera avec ses gestes, avec son coeur, pour la femme magnifique qui l'enchantera.
    Elle, Garance au nom de fleur, rira sans cesse, chantera son bonheur sur tout les toits, mais personne ne la verra vraiment. Tel qu'elle est. Libre. Seule sur la scène, elle ne se dédoublera pas, ne jouera aucun rôle.
    Existera, simplement. Ne se soumettra pas au temps, partira, reviendra, sans arrêter de rire.
    Le scénario de Jacques Prévert, aux mots coulants, fleuve de paroles, ciel de poésie, montagne de dialogues, suivra grandiosement ces deux enfants.
    Le spectacle infini et grouillant de leur existence passionnée.
    Les acteurs, parfaits, apporteront chacun, avec leurs jeux soigné et leur gestuelle verbale et physique travaillée, un nouvel accomplissement dans chacune, mais vraiment chacune, des scène où ils apparaitront.
    Et les décors, la lumière, les plans, la musique...Tout ça à son paroxysme !
    Rare sont les films qui nous donnent une telle envie de vivre. Rare sont les films qui nous émeuvent autant.
    Le film est un trésor, à la douceur d'une plume, virevoltant au grès du vent.
    Des aventures surviennent, des malheurs arrivent, et pourtant, ici, rien n'est grave.
    Chef-d’œuvre pleins de feu et de musique.
    De gaieté et de tristesse.
    D'amour et de vie.
    La vie. C'est si simple la vie.
    L'amour. C'est si simple l'amour.
    Simple. Le film l'est aussi.
    Et c'est du bonheur à l'état pur...
    19/20
    falex
    falex

    10 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 décembre 2011
    Un film dont les critiques évoquent régulièrement le plus grand film du cinéma français, du coup j'en attendais tellement que j'ai été un peu déçu. Pourquoi ce film serait le meilleur? Passée cette déception relative, il faut avouer que le film est grand: avec son son histoire propre (liée à la guerre), la construction de son scénario en 2 temps, la caméra de Carné qui nous offre des images magnifiques et son casting impressionnant (avec une mention pour J.L. Barrault, envoutant). Dans tous les cas, un monument à voir absolument quand on aime le cinéma.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2012
    Les enfants du paradis à une grande réputation de chef-d’œuvre.

    Le film traverse les époques, mais ne perd pas son charme au contraire.

    La mise en scène est très théâtrale, après tout il s'agit de l'histoire de gens du spectacle dans le Paris de 1828.

    C'est un film sur l'amour contrarié et l'amour impossible.

    Ou quand la vie se met en travers de l'amour.

    En somme tout un programme, qui n'est pas déplaisant à suivre.

    Même si les conceptions de la relation amoureuse à changer de nos jours à ce propos on peut trouver ces drôles de couples un peu ringards à la manière dont le mime court après sa bien-aimée alors qu'ils sont tout simplement romantiques.

    Les 3h de film passe en un éclair.

    Le film est touchant, parfois drôle et souvent triste, mais il est toujours passionnant!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 13 septembre 2011
    Un film de 3H où l on ne s ennuie jamais car plein de poésie. Arletty inoubliable Garance est entourée de prestigieux acteurs. Un grand film
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2011
    L'un des plus grands films français. Découpée en deux parties, la première est la plus poétique, la plus touchante, la seconde, quant à elle, est plus sombre, tourne plus autour d'intrigue. Deux apsects traités de manière magnifique par le grand Carné.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Très bon film, surtout porté par ses acteurs, tous très bon, et les décors (le boulevard du crime, les scènes de théâtre). Un peu long bien sur, surtout la deuxième époque. De très belle scènes et surtout, des dialogues très relevés.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 mars 2012
    Si la première époque est tout de même meilleure que la seconde, le tout est d'une qualité incontestable : un très grand film qui marque !
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 juin 2011
    Ce chef d'œuvre cinématographique est pur moment de bonheur, qui ne vieillira jamais et qui continuera toujours de fasciner après la 1ère ou la 100e vision...
    Une oeuvre touchée par la grâce : que ce soit pour la mise en scène intemporelle de Marcel Carné, le scénario et les dialogues étincelants de Jacques Prévert, la lumière et les décors d'anthologie, on atteint la perfection alors même que les conditions de tournage ont été extrêmement difficiles en 1943, dans un Paris occupé.
    Les dialogues de Prévert sont à eux seuls une pure merveille, je remets souvent en arrière pour les entendre à nouveau. J'ai relevé entre autres:

    Garance: "Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment, comme nous, d'un aussi grand amour."

    Baptiste: "Les rêves, la vie, c'est pareil ! Ou alors ça vaut pas la peine de vivre. Et puis qu'est-ce que vous voulez que ça me fasse, la vie ? C'est pas la vie que j'aime, c'est vous! "

    Le commissaire: "Vous êtes libres"
    Garance: " Tant mieux, parce que j'adore ça, moi, la liberté."

    Toutes les scènes tournées dans le théâtre des Funambules sont magnifiques, voir magiques. La caméra est installée soit à la place du spectateur et l'on regarde comme si on y était, soit sur la scène et l'on découvre ce que voient les acteurs ou encore dans les coulisses.
    On y voit le Paradis, ces places réservées aux pauvres au 4ème balcon qui rient et applaudissent leurs enfants, les acteurs sur la scène.

    Si tous les interprètes des Enfants du Paradis sont excellents, on peut mentionner en particulier Maria Casarès dans le rôle ingrat de la femme amoureuse mais délaissée et bien sûr Pierre Brasseur (Lemaître) qui joue une scène étourdissante au début de la 2ème époque, et Jean-Louis Barrault (Deburau) en Pierrot: c'est bouleversant !
    Mais le film est avant tout celui d'Arletty, la belle Garance, dans une interprétation "lumineuse". Garance qui fait tomber les hommes comme des mouches, Garance qui reste pure dans un monde impur, Garance qui est un nom de fleur écarlate. Quatre hommes l'ont aimé, un assassin: Lacenaire, un acteur: Lemaître, un mime: Batiste Debureau et un compte: de Mornay.
    Lacenaire tue Mornay par jalousie, Lemaître fait de sa jalousie l'occasion de jouer Otello de Shakespeare et il reste batiste, le plus amoureux des quatre, le plus timide, le plus rêveur et le plus malheureux.
    A la fin du film il court comme un fou égaré dans la foule, derrière sa bien aimée Garence, mais il sera coincé dans une farandole de pierrots blancs ....
    Le rideau tombe et l'on devine qu'il passera le reste de sa vie à cacher sa tristesse derrière son maquillage de pierrot.

    Quel beau film !

    On ne peut qu'envier ceux qui ne le connaissent pas encore et imaginant d'avance le ravissement qui sera le leur...
    zinjero
    zinjero

    20 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 avril 2011
    C'est mauvais désolé. Il faudrait des tonnes de botox pour dérider tout ça. Brasseur cabotin est pénible à souhait (l'humour de Frédéric ne fait jamais mouche et son statut de grand acteur prête à sourire). Arletty saôule irrésistiblement et Maria Casarès fait un effet Bof. Ajoutons des dialogues pompeux de Prévert pas toujours bien écrits et une réalisation terne de Carné. Le métrage est sauvé par quelques prestations plus convaincantes : le mime, Herrand, Renoir et Salou. Allez, au formol "Les enfants du paradis" !
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