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Riche d'une mise en abyme ouvrant une réflexion sur les liens entre la vie, les relations humaines, nos mensonges conscients ou inconscients et le théâtre à travers les amours plus ou moins passionnées entre des personnages très individualisés et liés au monde du spectacle, le récit courant sur plusieurs années offre un tournoiement de considérations sur le destin, la force du drame et les choix personnels. Cependant l'émotion peine à se maintenir constamment par le caractère très écrit, poétique mais désuet, des dialogues et surtout de longues tirades alors que la passion sincère des auteurs pour l'identification, la vie par procuration, offertes via les divers arts scéniques s'exprime pleinement. Une superproduction au charme suranné.
Ce film de 1945 est divisé en deux parties, comme deux actes. Pour un spectateur contemporain peu habitué au genre, la première partie peut être perçue un peu lente.
De plus, il n'échappe pas que, si Les Enfants du Paradis met en scène des comédiens de théâtre, lorsqu'il met en scène des personnages dans leurs vies quotidiennes, il reste empreint d'une ambiance théâtrale.
Ainsi, la lenteur du film permet d'introduire les personnages, dans lesquels on retrouve une belle femme convoitée, un comédien extraverti, bon-vivant et mégalo, un autre comédien rêveur, délicat et sensible, un malfrat, qui vole et assassine mais écrit, un comte fortuné, et une femme assurée, voire obnubilée, par son amour d'enfance.
Garance, jouée par Arletty, est au centre de ces hommes. Or, tragique, qu'en dépit que celui qu'elle aime l'aime en retour, ils ne parviennent jamais à s'atteindre.
De plus, il n'échappe pas que, si Les Enfants du Paradis met en scène des comédiens de théâtre, lorsqu'il met en scène des personnages dans leurs vies quotidiennes, il reste empreint d'une ambiance théâtrale.
Ainsi, la lenteur du film permet d'introduire les personnages, dans lesquels on retrouve une belle femme convoitée, un comédien extraverti, bon-vivant et mégalo, un autre comédien rêveur, délicat et sensible, un malfrat, qui vole et assassine mais écrit, un comte fortuné, et une femme assurée, voire obnubilée, par son amour d'enfance.
Garance, jouée par Arletty, est au centre de ces hommes. Or, tragique, qu'en dépit que celui qu'elle aime l'aime en retour, ils ne parviennent jamais à s'atteindre.
Qu'est-ce que le théâtre ? Quelle est la limite du théâtre ? Une scène, des rideaux, des comédiens ? Est-ce là toute la réponse ? Marcel Carné essaye, avec l'aide de Jacques Prévert aux dialogues et au scénario, de répondre à cette question. Un film qui commence avec des rideaux, termine avec des rideaux et possède même un entracte. Tout le reste suit. Les acteurs sont sublimes, la mise en scène superbe, le rythme soutenu, la réalisation très bonne. C'est une réussite en tout point. Et le théâtre, ce n'est pas une scène, c'est la vie de tous les jours. Chaque "comédien" suit sa propre histoire, tragique pour certains, comique pour d'autres et merveilleuse pour le reste.
Les enfants du paradis est une ode au théâtre et à ceux qui le font vivre. Un grand film.
Les enfants du paradis est une ode au théâtre et à ceux qui le font vivre. Un grand film.
Avec "Les Enfants du Paradis", la collaboration Carné-Prévert atteint des sommets de poésie, d'émotions, de mise en scène... bref, de cinéma ! Le film est porté tant par un casting impressionnant (Arletty, Barrault, Casarès et notamment Brasseur et Herrand, en état de grâce) que par des dialogues géniaux (Exemple : "S'il fallait tuer tous les imbéciles... - Oui bien sûr, et pourtant... Ça simplifierait tellement les choses"), et les situations sont toutes plus savoureuses les une que les autres : le film alterne subtilement entre les scènes dramatiques ou comiques et des reconstitutions théâtrales absolument fabuleuses. A travers les destins et intrigues de Baptiste, Garance, Frédérick et Lacenaire, Carné réalise un portrait nostalgique de la grande époque du théâtre et de la pantomime, sur le Boulevard du Crime ! On est notamment émerveillé par les reconstitutions des pantomimes de Baptiste, spectacle (quasiment) disparu aujourd'hui et dont la disparition fait écho avec celle, analogue, du cinéma muet. En clair, avec "Les Enfants du Paradis", Carné et Prévert réalisent une grande fresque sur la beauté de la comédie, illustrée par des personnages magnifiques et nous offrent l'un des plus grands films de notre cinéma français ! A voir absolument... "Paris est tout petit, pour ceux qui s'aiment comme nous d'un amour si grand"
FaRem
"Paris est tout petit pour ceux qui s'aiment comme nous d'un aussi grand amour". Si Garance ne s'adresse pas à la bonne personne en prononçant cette phrase, c'est pourtant une réplique qui va prendre tout son sens puisque les deux véritables âmes sœurs de ce film ne vont jamais réellement se quitter, et ce peu importe la distance qui les sépare. Considéré par certains comme le plus grand film de l'histoire du cinéma français, "Les enfants du paradis" raconte l'histoire d'une femme, Garance, et des hommes qui gravitent autour d'elle. Une belle histoire d'amour, car il y en a réellement une seule, au cœur d'un Paris vivant et festif où les spectacles en tout genre rythmaient les journées des Parisiens. Un contraste avec les réelles conditions de tournage puisque le film a été tourné sous l'occupation. Dans un style théâtral assumé, cette histoire qui se déroule sur plusieurs années est très plaisante à suivre et jamais ennuyeuse malgré la durée du film. Le scénario et surtout les dialogues de Jacques Prévert sont absolument remarquables. Des répliques cultes, des scènes tantôt amusantes tantôt touchantes, c'est un véritable plaisir à ce niveau-là. Si je n'utilise pas les mêmes superlatifs que certains pour parler du film dans son ensemble, c'est parce que je n'ai pas tout aimé. Du moins, je n'ai pas tout apprécié de la même façon. J'ai trouvé la deuxième partie moins forte que la première qui est très réussie avec beaucoup d'émotion. J'ai beaucoup aimé Baptiste, ce personnage mélancolique qui est très touchant, et j'aurais aimé le voir davantage. C'est étrange d'avoir l'impression que certains personnages sont sous-exploités alors que le film dure trois heures et qu'ils sont importants. Cependant, le film est très riche et l'on ne s'ennuie jamais comme je l'ai déjà dit. Au final, c'est un beau film, un film intemporel, avec de très bons acteurs et des dialogues d'une grande finesse.
Monument plutôt que chef-d’œuvre du cinéma français, ce film en deux époques est un hymne au théâtre (au sens large : du carnaval à Shakespeare en passant par la pantomime de Jean-Louis Barrault). Le scénario et des dialogues de Jacques Prévert sont pleins de poésie et décrivent un monde vulnérable face à l’argent et à la calomnie. Tourné pendant l’Occupation et avant les démêlés d’Arletty - par ailleurs un peu âgée pour le rôle – avec les comités d’épuration.
Beaucoup de gens m'ont dit que ce film était un chef d'œuvre mais ce n'est rien d'autre que de la vermine ! Le jeu d'acteur d'Arletty est catastrophique le noir et blanc n'est pas assez travaillé si je met 1 et pas 0,5c'est pour la scène de mime de barrault, la musique et nulle et l'histoire si ennuyante TRÈS DÉÇU
Chef-d'œuvre incontesté du cinéma universel, reconnu comme tel par tous les cinéphiles du monde entier, sa restauration est à la mesure de sa valeur culturel. Sinon, que rajouter à tout ce qui a été écrit sur cette œuvre où tout rivalise dans l'excellence : l'histoire, la symbolique, les dialogues, l'interprétation de tous, les décors – dans une période où le moindre clou était récupéré –, la musique, les mouvements de caméra, les jeux d'ombres, les cadrages, le découpage, etc. Une merveille !
Les enfants du paradis est le chef d'œuvre du duo Carné-Prévert. C'est l'un des films les plus grands, les plus ambitieux et les plus élaborés jamais réalisés en France. Techniquement j'ai été émerveillé par les immenses décors du début représentant la ville de Paris au XIXème siècle le boulevard du Temple et de l'ensemble à Nice et les mouvements de caméra au sein de la foule. Il faut en effet tenir compte des conditions terribles dans lesquelles le film a été tourné sous la France occupée et en coproduction avec une société italienne qui s'est retirée lors de l'occupation de la Sicile en plein tournage. Et les performances sont incroyable Barrault et Arletty créent des personnages qui sont uniques en leur genre et qui représentent pourtant des idéaux de beauté physique et spirituelle. Parmi les autres interprétations mémorables Pierre Renoir dans le rôle de Jéricho le collectionneur de chiffons et d'os est quelqu'un qui une fois vu ne sera jamais oublié. Comme dans la vie il n'y a pas de fin heureuse facile. Après avoir émergé de la foule Garance s'y fond à nouveau. Mais il y a toutes les chances que la roue de la fortune tourne à nouveau Baptiste retrouvera Garance, Nathalie trouvera un nouvel amour et le spectacle continuera...
Un chef d'œuvre, mon film préféré ! Des dialogues exceptionnels de poésie, d'humour et d'émotion, des scènes d'une beauté à couper le souffle, des personnages et acteurs inoubliables ...
La liberté d'une femme, un amour pur. Une des plus belles choses que j'ai vues, ce film m'a longtemps habité.
Un réel chef d'oeuvre, certe un peu dur de voir les deux parties à la suite mais l'histoire est formidablement racontée, l'analyser est un réel plaisir et les anecdotes de tournage sont excellentes. Ayant eu la chance d'aller au studio de la Victorine et de voir les déguisements, ça donne une nouvelle dimension au film de part ses éléments colorés.
Film d'une bêtise catastrophique , le scénario est nullisime , un jeu d'acteur complètement bidon et une réalisation ratée , un honte au cinéma
reste pour moi un film phare de très grande qualité et de très grande finesse. comme je suis très nostalgique, c'est pour moi le meilleur film ou au moins dans les 10 premiers films.
Faire un film de 3 heures, c'est risqué. Il faut que le réalisateur nous capte des le début et ne nous lâche pas jusqu'à la fin. La réalisation est super, mais la narration nous perd assez vite. Le haut niveau des acteurs n'a pas réussi à me garder comme spectateur actif. J'ai attendu la fin, patiament en quête d'une raison d'être resté jusque là.
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