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    Les enfants du paradis
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    Philippe C
    Philippe C

    97 abonnés 1 050 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 octobre 2016
    Quel bonheur de voir dans le cadre du festival Lumière 2016 à Lyon, ce film de plus de 70 ans, qui bien restauré, est un des chefs d'oeuvre du cinéma français.
    Une mise en scène grandiose, avec moult figurants, alternant les scènes de rues festives, les scènes théâtrales et les scènes intimistes. Un scénario et des dialogues ciselés par Jacques Prévert et des acteurs superbes, dont un Jean-louis Barrault en mime époustouflant, un Pierre Brasseur en cabotin et une Arletty dont les répliques m'ont davantage enchanté que le jeu. En deux parties, le film dure 3 heures, mais on ne s'ennuie pas tellement c'est vivant, tellement les personnages sont étudiés, tellement l'intrigue qui mêle amour, vie des théâtres de pantomime ou de pièces, histoire de brigands, de noble, de petites gens, ceux qui vont aux théâtre et y occupent les places pas chères, le "paradis"
    Akamaru
    Akamaru

    3 096 abonnés 4 339 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2012
    Un monument du cinéma français,encore bonifié par sa récente restauration.Les 3 heures passent à la vitesse de l'éclair,coupée en 2 actes:"le boulevard du crime" et "l'homme-blanc".En 1828,un mime,un tragédien et un écrivain déchu aiment tous les trois la même femme mystérieuse,Garance.Le film raconte le drame sentimental qui se noue,sur fond d'hommage au monde du spectacle des rues.On dirait un roman foisonnant du XIXème siècle.Marcel Carné inventait là le fameux réalisme politique,aidé en cela par les dialogues très affutés et spirituels de Jacques Prévert.Les deux étaient comme le ying et le yang.Ce duo donna toute sa splendeur à la pureté du mot art.L'élégance et le niveau de détail de la mise en scène impressionnent.Et les personnages aux destins contrariés sont inoubliables.L'hâbleur Lemaître,représentant du théâtre classique récitant du Shakespeare.Le timide Debureau,amoureux transi et fou de chagrin.L'escroc Lacenaire,charmeur,voleur et vengeur.Et bien sûr,Garance l'insaisissable,immortalisée par la gouaille d'Arletty."Les enfants du paradis"(1946)touche,émeut,provoque l'admiration et la tristesse.C'est un mille-feuilles d'émotions garantie.
    ygor parizel
    ygor parizel

    241 abonnés 2 503 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Un grand classique du cinéma français qui vaut surtout pour son scénario, très complet et les magnifiques dialogues de Jacques Prévert. Un florilège de phrases splendides interprétés par un casting de luxe. La mise en scène est assez académique par contre le travail effectué sur les décors et les costumes est impressionnants.
    Sergio-Leone
    Sergio-Leone

    182 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 novembre 2012
    Nom de Zeus ! Vu à la filmo en 4K (8 millions de pixels) le jour de sa diffusion sur Arté, quelle claque! Quel uppercut! Quel back kick 360 retourné... bref quel chef d’œuvre qui vient chambouler à tout jamais mon classement cinématographique français, moi qui croyais naïvement avoir une bonne culture cinématographique et qui n'avait jamais au grand jamais encore vu ce don du ciel, ça y est je peux enfin parler de cinéma...
    Le film est magnifique, drôle, émouvant et mérite tous les superlatifs tant l'ensemble en allant de la mise en scène, aux dialogues (quel régal ces dialogues de Prévert!) et sans oublier ces acteurs sublimes est un pur régal. 3H qui paraissent bien courtes... Vivement l'édition Bluray comme pour "le guépard".
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 août 2019
    J’ai un peu honte de mettre une note moyenne à un chef-d’œuvre incontesté du cinéma français. Il faut reconnaître que c’est visuellement très beau, parfois spectaculaire, et surtout très bien dialogué. Mais l’histoire en elle-même m’a franchement ennuyé, d’autant plus qu’elle est diluée dans 3h10 de sous-intrigues sans intérêt. Heureusement, Arletty m’a tenu éveillé : chacune de ses apparitions est un pur régal et elle est la seule à faire sonner le texte de Prévert avec autant de poésie et de modernité.
    real-disciple
    real-disciple

    81 abonnés 1 024 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 septembre 2012
    Je met 4 étoiles à cause de l'histoire d'amour qui n'est pas très captivante (c'est l'intrigue du film) mais ce film est un vrai trésor de notre patrimoine français. Par exemple les dialogues sont un chef d'oeuvre (Jacques Prévert). C'est sans doute les plus beaux du cinéma. Ensuite l'interprétation des acteurs, de vraies performances que ça soit Arletty (Garance), ou Jean Louis Barrault (Baptistse), Pierre Brasseur (Frederick Lemaitre) ou encore l'excellent Marcel Herrand dans la peau du brigand raffiné Lacenaire. Divisé en deux époques (ce qui rappelle un certain Barry Lyndon), Les Enfants du paradis est également un bijou au niveau de la photograpie, on se retrouve plonger dans le Paris du XIXeme siècle avec la représentation des classes sociales et les différents lieux (théâtre, bars, boulevards). Grâce au génie d'Alexandre Trauner. La musique de Thiriet et Cosma est également très belle. En définitive, un grand classique du cinéma français.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    68 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 30 octobre 2012
    Un monument du cinéma et le film n'a pas volé sa place dans le patrimoine culturel mondial et le cœur des cinéphiles. La mise en scène est classique mais d'une grande intelligence, la photo est superbe, et le film tourné en partie pendant la guerre est toujours lumineux et jamais au rabais. Mais c'est l'écriture qui en fait, à mon sens, un joyau absolu. Les dialogues de Prévert sont d'une beauté infinie, et ciselés à la perfection, ce qui n'empêche une simplicité touchante. Ces dialogues sont enfin servis par un casting à couper le souffle : Arletty est infiniment drôle et bouleversante et Pierre Brasseur éclaire le film par sa prestation exceptionnelle de Frédéric Lemaître, le grand personnage du film selon moi.
    Jipis
    Jipis

    38 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 juin 2012
    « Je suis libre, tant mieux j’aime la liberté »

    Ces paroles de Garance égrenées sur le boulevard du crime s’adaptent merveilleusement à l’esprit de ces enfants du paradis vociférant sur les hauteurs d’un théâtre, laissant voguer leurs sensibilités non structurés dans des rencontres ou chacun exécute une parade d’amour sans investissement durable.

    Tous ces écorchés vifs sont des marginaux talentueux, combattants démesurés pour certains, contemplatifs pour d’autres, ils s’adonnent à la prose, se libère sur scène par la pantomime, inadaptés à la normalité ils s’extériorisent par l’extravagance et la mélancolie.

    Les rencontres nocturnes imposées par leur marginalité rapprochent par le verbe tous ces personnages si différents qui le temps d’un positionnement de taverne se neutralisent par un regard respectueux envers leurs différences.

    Les procédures égoïstes s’émiettent, les cœurs frigides s’éveillent à des sentiments inconnus, on flirte avec des définitions nouvelles, l’orgueil véhicule principal s’estompe, un respect soudain envers la collectivité prend vie.

    La combinatoire universelle associe dans une même aubade : le destin, la protection, le voyou, le rêveur, l’arriviste, l’insouciante, l’amour.

    Chacun défend son architecture interne par une rhétorique adaptée à sa survie en baissant peu à peu sa garde le temps de quelques théories.

    Garance est merveilleusement soumise à la contingence, ce qui sera ou ne sera pas est attendu sans crainte et avec impatience. Frédéric Lemaître se définit par cette sublime réplique « Mon état normal ? Connais pas ».

    Baptiste se débat entre ses devoirs moraux et une folle envie de sombrer dans cet océan insouciant des lois de l’incontenance et de l’irrespectabilité que représente cette petite femme au sourire dévoré par une plainte interne répétitive et intense.

    Nathalie représente la sagesse, un immense combat afin de faire triompher son seul amour potentiel et véritable. Lacenaire brille d'arrogance dans ses exposés sur son principal carburant: l'orgueil.

    Tout ce petit monde aigri ayant condamné la société souffre du même mal. Le manque d’affection. L’approche du monde est sévère, pas d’attaches, se servir goulûment de chaque opportunité, le bonheur n’est pas personnel, il est massif et n’est visible que par les comportements de ces grappes humaines déambulant sur le boulevard du crime. La masse incrémente la joie. L’individualité des esprits est torturé par le besoin de détruire constamment cette force compacte soudée par le plaisir de la rue.

    Les Enfants du Paradis est un clair obscur de références, ces libertés sont fausses, elles appellent de toutes leurs forces la normalisation qui elle seul mettra fin à ces dérives, les protagonistes s’épuisent dans ces nouvelles lois qui ne mettent en valeur qu’eux-mêmes.

    Les dialogues de Jacques Prévert sont extrêmement pessimistes, tout le monde s’affronte par des propos en chute libre sur leur environnement, au delà du réalisme le plus prononcé, les enfants du paradis par ses textes révèle un concept ou les personnages surnagent dans une béatitude dramatique, un état léthargique euphorique entretenu par un refus de s’abandonner à une éventuelle confiance.

    La différence s'impose en refusant de se soumettre à la loi de la normalisation.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    37 abonnés 2 376 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 décembre 2023
    Au-delà de la mouvance populaire, festive et parfois bohème dans laquelle sont plongés les personnages, le film de Marcel Carné est avant tout une belle histoire d'amour, une abstraction poétique personnalisée par Arletty (certains, époque oblige, y verront un symbole de la patrie) et magnifiée par l'inspiration élégante et sensible de Jacques Prévert.
    Arletty-Garance figure ici LA femme, sujet universel de désir et de passion que se disputent quatre amants qui incarnent autant de façons d'aimer. (ou de mal aimer). Il y a Lemaître, le séducteur joueur, Lacenaire le cynique brutal, Montray l'aristocrate jaloux et, surtout, Deburau, rêveur et amoureux sincère dont Garance s'apercevra spoiler: trop tard
    qu'il est l'homme de sa vie. Né dans la foule, cet amour absolu se perdra dans la foule.
    rogerwaters
    rogerwaters

    142 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 21 janvier 2018
    Chef d’œuvre de Marcel Carné et de Jacques Prévert, Les Enfants du paradis relève de ces petits miracles qui arrivent parfois lorsque des artistes majeurs se rencontrent. Il y a tout d’abord la verve des dialogues de Jacques Prévert, la précision maniaque des cadrages de Marcel Carné, la beauté des décors de Trauner, la majesté de la musique de Kosma et enfin la puissance d’interprétation d’une troupe d’acteurs tous formidables. Tout ceci au service d’une histoire sentimentale, mais pas sentimentaliste. Pas de happy end stupide, pas de joliesse dans les rapports humains, mais pas non plus de cynisme déplacé. Juste des êtres humains qui vibrent et dont les intérêts personnels ne correspondent tout simplement pas avec ceux d’autrui. Se développe ainsi un sentiment d’impossibilité d’une quelconque réciprocité, sauf dans un imaginaire qui serait idéalisé. La métaphore du théâtre prend alors tout son sens. Beau tout simplement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 septembre 2007
    Ce film est considéré bien souvent par la critique Française comme le meilleur film de tout les temps. Les thèmes de ce chef d’œuvé n’ont rien d’extraordinaire dans la nouveauté puisqu’ils traitent de l’amour, la haine, la trahison mais ces sentiments sont magnifiée par des décors sublimes et surtout à travers les dialogues brillants de Jacques Prévert qu’on ne se lasse jamais de réécouter à chaque visionnage. Aussi, les acteurs y sont absolument fabuleux par leur puissance tout comme par leurs regards. Et Arletty est inoubliable par sa beauté et son talent…Ce film poétique commencé en 1943 et terminé en 1945 dure 3 h 02 et est composé de deux époques. La première, "Le boulevard du crime et la deuxième, "L'homme blanc", dont l'action se situe quelques années plus tard. Malgré sa longueur, le film n’est jamais ennuyant car son histoire est prenante et surtout il se dégage une certaine magie dans ce film même si le récit est un tournoiement de l’amour et de la mort.
    Thibault F.
    Thibault F.

    52 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2016
    Chef d'oeuvre du 7ème art français que tout cinéphile qui se respecte doit visionner (au moins) une fois dans sa vie ! Marcel Carné nous propose dans son film monumental pour cadre un Paris du milieu XIXe siècle où se rencontre notre trio amoureux de la vie et du théâtre. Véritable lettre d'amour au cinéma, au théâtre et globalement à l'expression (il faut replacer le contexte de tournage durant la 2nd Guerre mondiale), " Les enfants du Paradis" se construit autour de 2 actes. Le premier "boulevard du crime" est probablement la meilleure partie car la présentation du cadre et des personnages se fait avec une fluidité insolente permettant au spectateur de s'attacher rapidement aux enjeux et à nos héros. De plus, les dialogues savoureux de Prévert offre une réelle poésie à l'ensemble ! C'est beau au regard et doux à l'écoute ! Néanmoins, la seconde partie "l'homme blanc" pêche par une redite du propos et l'ennui commence légèrement à se faire ressentir chez le spectateur (normal avec une durée de 3h10). Cela n'enlève rien à la qualité du film que ce soit dans la technique (une superproduction pour l'époque) dans l'interprétation des acteurs ou dans l'atmosphère de Paris en général. Une belle pépite !
    benoitparis
    benoitparis

    109 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 mai 2009
    Ce qui assure la pérennité du film doit être le génie dans la mise en abîme dramatique. La représentation théâtrale est subtilement en correspondance avec la mise en scène cinématographique, les fictions théâtralisées avec le canevas scénaristique. Le Paris populaire de l'époque romantique en devient littéralement une scène. Les décors et la photo sont de pures splendeurs. Le jeu d'Arletty dans la première partie est très singulier, tout en statisme et ironie souriante. Marcel Herrand magnifie le personnage de Lacenaire, dandy écrivain et assassin, jusqu'au mythe. Il devient un espèce d'ange noir démystificateur. Enfin il s'agit d'un film d'esprit libertaire réalisé sous l'Occupation avec la collaboration de deux proscrits (Trauner et Cosma). Ça donne la banane comme dirait l'autre...
    In Ciné Veritas
    In Ciné Veritas

    89 abonnés 922 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 novembre 2016
    Les enfants du paradis, réalisé durant la seconde Guerre Mondiale par Marcel Carné, est une pièce maîtresse du cinéma français. Un authentique film de patrimoine au sens premier du terme qui semble marquer la fin d'une époque et le début d'une autre. Cette perception nous est probablement soufflée par le découpage du long métrage qui fait succéder à une première partie enjouée, une seconde moitié plus nostalgique et plus sombre malgré son titre « L'homme en blanc ». Par ailleurs, les pantomimes peuvent par exemple être perçues comme autant d’hommages au cinéma muet.
    Dans Les enfants du paradis, le spectacle est à la fois permanent et varié. Il peut être de rue ou de théâtre, mimé ou dialogué, déguisé ou pas, au premier plan ou placé en arrière plan. Peu importe la forme prise et sa place dans le cadre, la représentation est générale et sublime. Le chef-d'œuvre de Marcel Carné baigne dans une atmosphère profonde qui imprègne les personnages et les décors. La version restaurée des Enfants du paradis met en relief une reconstitution précise des lieux intérieurs et extérieurs magnifiée par une excellente gestion de la profondeur de champ. Ce long métrage aux dialogues ciselés signés par Jacques Prévert relève finalement de la pure comédie humaine au long cours.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 juillet 2009
    J'ai regardé ce film il y a quelques temps, à une époque où je développais ma culture cinématographique; j'étais alors réticent à regarder des vieux films, d'avant les années 60 en général. Je les imaginais, en plus de l'absence d'effets spéciaux, long, lent et convenu, sans mots plus haut que l'autre ou scène osé. Et bien ce film m'a prouvé qu'on pouvait faire un chef d'oeuvre en utilisant un beau language et sans effets spéciaux. Il y a une belle histoire, un bon scénario, des acteurs formidables, notamment Brasseur, du rythme et une réflexion derrière.
    Un chef d'oeuvre, comme on devrait en voir plus souvent aujourd'hui.
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