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Hollywood-Biographer
200 abonnés
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2,5
Publiée le 9 octobre 2022
Formellement superbe, avec des plans magnifiques, et une créativité de tout instant, « Blonde » est un film choc à la fois déroutant et fascinant. Il y a une ambiance toxique et une pression palpable autour du personnage de Marilyn MONROE, c’est très réussi. Mais alors, c’est plombant au possible. Ana DE ARMAS est exceptionnelle. Mais la voir souffrir autant représente un vrai supplice, une véritable torture physique et mentale qui a parfois tendance à nous perdre. Le film est vraiment long et la forme du récit peut ennuyer ou ne pas intéresser le spectateur.
trés tape a l'oeil pénible a voir et a entendre (oh la bande son exasperante!) a force de pousser les choses à l'extrème on ennuie,a force de répéter on lasse;la pauvre Ana fait ce qu'on lui dit de faire avec beaucoup de courage mais elle a l'air de pleurnicher automatiquement quand elle ,ne nous fait pas le sourire gingival, reprendre six fois la scéne de sept ans de réflexion la rend bien pénible et grossière (c'est voulu? je ne marche pas) tous les auitres personnages sont excellents et crédibles c'est uin des rares bon point.
Original, déroutant, hypnotique, lumineux. Une experience sensorielle. Pour ceux qui pensent voir un biopic comme on en a vu mille, vous vous etes trompés de film
Long, pseudo-artistique, un profond ennui tels sont les sentiments ressentis. Nous n'apprenons rien - seule la prestation d'Ana de Armas est intéressante mais ne sauve pas le film de la noyade. Pauvre "Blonde"
Je ne vais pas mâcher mes mots. Ce film est nul à chier ! C'est quoi cette merde faite sur Marilyn ?! Étant une grande fan et ayant vu des documentaires montrant Marilyn dans sa vie la plus intime, ce film ne reflète en rien sa vraie vie. Du grand n'importe quoi tiré de je ne sais où Le seul point positif est la ressemblance faite avec l'actrice. Quelle déception
BLONDE (2022): Pour apprécier ce film, il sera préférable de le visionner en deux temps (comme moi), dû à sa longueur (2h46), mais aussi à cette surprenante mise en scène filmée parfois d'une manière schizophrénique. L'oeuil de la caméra virevoltera si près de Norma Jeane (Marilyne Monroe), qu'il arrivera à nous imprégner du ressenti de celle-ci. Suivant certaines étapes de sa vie, les images pourront virer du noir et blanc à la couleur (la douleur/ le bonheur). Une existence fracassée par une enfance déséquilibrée, brutalisée, on ne pourra avoir que de la compassion pour cette ravissante fillette. Puis, prenant son destin en main, s'ouvrira devant elle une vie adulée mais bien trompeuse, car derrière ce rideau étoilé, l'indélicatesse aura fait de cette star une gentille gamine dans un jolie corps de femme. Une réalisation sans paillettes pour évoquer la fragilité mentale névrotique de Marilyne Monroe. La petite Lily Fisher dans le rôle de Norma Jeane enfant, une incarnation bouleversante. L'actrice Ana de Armas, une Marilyne Monroe très affectée par ce manque d'amour parental, une excellente interprétation pour cette vision d'une douleur inconsolable. Un style cinématographique assez particulier, qui pourra aussi déplaire à de nombreuses personnes.
Je suis vraiment déçue de ce film. Il y beaucoup de violences pour rien. Il ne faut pas connaître la véritable histoire de Marilyn pour regarder ce film. Même si je sais bien que c'est l'objectif du film d'être à moitié réaliste et à moitié fictif, avec une personnalité comme elle ça ne fonctionne pas. Les premières minutes du film sui parlent de son enfance sont très dures à passer, on croirait un téléfilm tellement c'est mal joué. Je n'ai vraiment pas passé un bon moment devant ce film qui a presque été une torture. Ana De Armas lui ressemble et a bien travaillé sur sa voix, c'est indéniable mais ça ne sauve pas le scénario catastrophique.
Marilyn ne méritait pas ça ! Déjà que je ne vois pas l’utilité d’un faux biopic, Andrew Dominik a réussi à massacrer tous les moyens mis à sa disposition. Malgré l’interprétation magistrale d’Ana de Armas, son film est aussi glauque que long, en plus d’absolument totalement fausser l’image d’une Marilyn qui n’est plus là pour se défendre … « Blonde » est aussi indigeste qu’il vous laisse un goût amer à l’idée du public qui ne saura pas démêler le vrai du faux.
Réaliser une oeuvre sur une icône en ne passant pas par la case du biopic classique ? Ok why not. C'est la voie empruntée par Andrew Dominik qui filme Marilyn Monroe a travers un récit dépressif et désespérant à souhait, surfant sur Lynch.
Certains crient a l'audace de filmer une "icône" de la sorte. Est-ce vraiment le cas ? Je ne trouve pas surtout que la plupart des films, livres et autres consacrés à Monore ne s'attardent que sur son histoire cauchemardesque, sa "mort", sa relation chelou avec les Kennedy, ses adictions en oubliant l'empreinte qu'elle a laissé dans le monde du cinéma. Sur ce point, le film n'apporte rien, il même dans la continuité de ce qui est fait.
Et ces scènes qui oscillent entre noir et blanc et couleur ? Insupportable et sans intérêt. Et surtout le film est d'un ennui avec du blabla pour rien et un récit qui évolue sans queue ni tête.
Rien a sauver malgré la prestation et l'implication de Ana de Armas et la réalisation se voulant soignée car on ne peut pas dire qu'il n'y a pas une bonne intention derrière (mais ratée).
Attention !! Ce film n'a rien d'un biopic ! Il est librement inspiré d'un roman fantaisiste. Ce film est en réalité une longue torture visuelle de quasiment 3 heures et un prétexte à montrer des scènes de sexe, de nu et de violence, entrecoupées de long plan vaguement esthétique. Ce long métrage devrait être banni et son réalisateur condamné. Une production lamentable. La pauvre Marilyn doit se retourner dans sa tombe...
Marilyn (le nom de famille est superfétatoire) est un mythe, une icône, une légende et un fantasme absolu où chacun y dépose ce qu'il veut bien. Marilyn appartient à tout le monde, à une romancière comme Joyce Carol Oates ou à un cinéaste comme Andrew Dominik, qui s'est inspiré du livre de cette dernière pour (dé)construire Blonde, une œuvre monstrueuse aux allures de mélodrame du malheur. Et Norma Jeane dans tout cela ? Miraculeusement Intacte et gardant son mystère car personne ne saura jamais vraiment qui était celle qui s'est battue une vie durant contre sa mère, ses amants, son infertilité, ses fans et ses angoisses ... 36 ans de dépression, ou presque, c'est bien davantage que 7 ans de réflexion et un glamour et un talent qui n'intéressent pas plus que cela le cinéaste de Blonde. Le film est une vision partiale et partielle d'une existence réduite à une insondable tristesse intérieure et à une schizophrénie constante. Cet exercice de style, dont la virtuosité est incontestable, séduit moins par ses audaces sordides que par ce qu'il laisse échapper, parfois, de ce qui pourrait être proche de la vérité émotionnelle de la star, au-delà des faits avérés. Du travail d'actrice de Marilyn Monroe, de son rapport à Wilder, Hawks ou Preminger, Blonde ne dit strictement rien car le projet n'est pas de s'attarder sur une carrière connue de tous les cinéphiles. Ana de Armas est fabuleuse, impossible de le nier, dans la gestuelle et la voix, notamment, mais elle ne restera qu'un succédané impressionnant de Marilyn. Dans 50 ans, on regardera encore avec bonheur Certains l'aiment chaud mais nul ne peut prévoir si Blonde sera vu comme un indécent exercice vampirique ou comme un chef d’œuvre intégral.
Un film formellement très riche, avec une diversité quasi infinie de plans, couleurs et sons. Sur le fond par contre, c'est très (trop) long et manque singulièrement de nuances. Un objet cinématographique certes intéressant à regarder, mais fondamentalement pénible sur la durée.
"Marilyn n'existe pas. Quand je sors de ma loge, je suis Norma Jeane. Et je le suis encore quand la caméra tourne. Marilyn Monroe n'existe qu'à l'écran."
Adaptation du roman éponyme signé Joyce Carol Oates, ce faux biopic est surtout et avant tout une plongée dans la psyché et la vie instable d'une femme solitaire et condamnée d'avance.
Mise en scène par le réalisateur du contemplatif «L'Assassinat de Jesse James par le lâche Robert Ford» et incarnée par une Ana de Armas métamorphosée et toute en vulnérabilité, l'histoire d'une actrice et de son alter-ego fantasmé qu'elle ne reconnaît pas sur l'écran face à elle.
Car derrière Marilyn Monroe, égérie formatée par Hollywood tel un mannequin dans une vitrine et dévorée par tous ces regards masculins qui l'entourent, il y a Norma Jeane, une fille pleine d'incertitudes et d'angoisses, poursuivie par ce sentiment perpétuel d'abandon.
Entre travail de reconstitution et exercice de style déstabilisant, entre beauté visuelle et séquences fantasmagoriques, la mise à nue (dans tous les sens du terme) d'une icône, d'une image que l'on s'arrache sans se soucier de l'être humain derrière celles-ci.
Un film créant une sorte de malaise constant, une prise en étau (renforcée par le format 4:3 du film) qui ne nous relâche qu'à la toute fin, quand Norma décide de lâcher prise, qu'elle n'a plus la force, que plus rien ne la retient ici.
Une réalisation qui divise dans certains de ses parti-pris voyeuristes, et un traitement parfois un peu poussif dans son aspect misérabiliste. Une œuvre dont on ressort éreinté (après plus de 2h40 de film), mais surtout triste, face au destin tragique auquel on vient d'assister.
Celui d'une fausse ingénue au large sourire, qui cachait en elle bien des blessures et des pleurs. Celui d'une petite fille à la recherche constante d'une figure paternelle qui n'existait que dans sa tête. Celui d'une actrice prise au piège, broyée par le même système qui a voulu en faire une égérie féminine, un sex-symbol intemporel. Mais à quel prix ?
Film de l'année et rôle d'une vie pour Ana de armas. Ce biopic fictionnel de maryline monroe est un prétexte pour mettre en lumière l'horreur exercée par l'industrie hollywoodien sur les femmes, qui sont réduites à des bouts de viande désirables. Ça parle aussi de traumatisme familiale, d'abandon et de folie.
Dommage que le film soit mal compris par une partie du public qui s'arrête au premier degré de lecture, passant totalement à côté du message pourtant pro-féministe.
Marylin de très loin, même si tourné dans un format de documentaire, Blonde propose une immersion dans l'autre vie de Marylin : celle du cauchemar d'une vie brisée par une succession de drames, d'abus sexuels, d'objectivation masculine et de dépressions à répétition. C'est remarquablement dirigé, joué, et plastiquement époustouflant, également (Ana de Armas est formidable). Le film perd malgré tout de sa substance au fil des 2h40, où longueur et redites finissent par sentir la complaisance ou le voyeurisme. Une impression relayée par des scènes d'avortement formellement discutables, dont il est permis de questionner l'opportunité dans le contexte politique mondial.