AlloCiné
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Votre avis sur Polisse ?
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dramatique, poignant, émouvant, tendre, parfois amusant mais extrêmement réussi. Ce film qui est inspiré de faits réels et ressemble à un reportage est remarquablement interprété par des acteurs connus et méconnus. Superbe!!!!
L'un fes films qui m'a le plus toucher de tous. j'ai été scotché par ce film de Maïwenn Qui a signé aussi son film le plus troublant.
spoiler:
Comme un reportage mais en fait une vrai histoire elle nous instaure dans la police judiciaire
. J'en dis pas plus allez le voir absolument. Quel grand film je m'en lasserai jamais.
. J'en dis pas plus allez le voir absolument. Quel grand film je m'en lasserai jamais.
C'est un beau bordel de film plein de rage et d'amour (...), qui veut trop dire, trop montrer, démontrer, mais on s'en fout, on aime son trop-plein, sa douleur et sa gaieté aussi.
Je voulais le regarder depuis très longtemps, et je n'ai pas été déçue! Ce film est à mes yeux un chef-d'oeuvre!
Les acteurs se fondent dans le décor, incarnent la brigade et rendent crédible l'histoire en elle-même, ils portent le film.
Par contre, l'intervention de la photographe n'est pas spécialement utile à la trame principal et ne sert pas à grand chose dans l'histoire.
La vie privée des brigadiers n’empiète jamais sur le véritable fond, et ajoute un plus à l'histoire, ce qui est extrêmement rare dans un film ou une série.
Par moment, certaines scènes deviennent dures à regarder, voire insoutenables mais jamais sans tomber dans le mélo. On a l'impression de voir une partie de la vérité, brute. Les deux heures du film se laissent regarder sans jamais se demander quand cela finit.
Les acteurs se fondent dans le décor, incarnent la brigade et rendent crédible l'histoire en elle-même, ils portent le film.
Par contre, l'intervention de la photographe n'est pas spécialement utile à la trame principal et ne sert pas à grand chose dans l'histoire.
La vie privée des brigadiers n’empiète jamais sur le véritable fond, et ajoute un plus à l'histoire, ce qui est extrêmement rare dans un film ou une série.
Par moment, certaines scènes deviennent dures à regarder, voire insoutenables mais jamais sans tomber dans le mélo. On a l'impression de voir une partie de la vérité, brute. Les deux heures du film se laissent regarder sans jamais se demander quand cela finit.
D'un ennui total, certains acteurs jouent mal et Joey Star, pitié, mais que fait-il là ?!?! Je ne comprends pas tout le buzz autour de ce film, un Enquête Exclusive sur M6 fait tout aussi bien voire mieux.
Polisse est un film honorable. Mon actrice préférée dedans est Maïwenn. En photographe un peu pommée, dans les pattes de tout le monde au mauvais moment, timide, inhibée, elle convainc à 100%. La violence vécue chaque jour par les agents de la PJJ nous est ici présentée. Accrochez bien vos ceintures, car ce film nous emmène tout droit sur l'autoroute de la violence. Les parallèles entre le travail et la vie des agents de la brigade de la PJJ sont intéressants : on voit comme la vie professionnelle impacte sur la vie personnelle. C'est criant de vérité, filmé comme si on y était. Ça pleure, ça hurle, ça insulte : en bref ça vit.
Polisse lorgne du côté de Police : n'est pas Pialat qui veut ! Très racoleur ! Du cinéma vérité... très superficiel !
J'y suis allé sous l'influence des (nombreuses) critiques positives dans la presse et bien mal m'en a pris.
J'ai failli sortir plusieurs fois en plein milieu du film et je me dis avec le recul que j'aurais dû.
Si ce film a été aussi bien reçu (dans une tranche d'âge bien particulière), c'est qu'il met en avant un conflit générationnel constant : d'un côté, les personnes âgées qui détiennent forcément la raison spoiler: qui, on le comprend dans le film, n'est que le fruit de la conservation de certaines valeurs (plutôt religieuses) et qui ne sont en tort que de manière anecdotique quand ce n'est pas sous le poids de la pression subie par leurs combats vertueux et perpétuels
, de l'autre, des jeunes qui sont (trop) souvent en tort spoiler: car en proie à leur dépravation naturelle et génrationnelle qui leur fait oublier les "vrais" principes.
Ce film contribue, à coup sûr, à creuser davantage un fossé déjà large entre les générations. Une grosse déception.
J'ai failli sortir plusieurs fois en plein milieu du film et je me dis avec le recul que j'aurais dû.
Si ce film a été aussi bien reçu (dans une tranche d'âge bien particulière), c'est qu'il met en avant un conflit générationnel constant : d'un côté, les personnes âgées qui détiennent forcément la raison spoiler: qui, on le comprend dans le film, n'est que le fruit de la conservation de certaines valeurs (plutôt religieuses) et qui ne sont en tort que de manière anecdotique quand ce n'est pas sous le poids de la pression subie par leurs combats vertueux et perpétuels
, de l'autre, des jeunes qui sont (trop) souvent en tort spoiler: car en proie à leur dépravation naturelle et génrationnelle qui leur fait oublier les "vrais" principes.
Ce film contribue, à coup sûr, à creuser davantage un fossé déjà large entre les générations. Une grosse déception.
En lisant le synopsis du film sur Wikipédia, je m'attendais à voir un film émouvant, quoique dur à visionner de par la gravité du sujet traité.
Et c'est absolument ce que "Polisse" n'est PAS. Les affaires s'enchaînent sans transition, entrecoupées par des "tranches de vie" nous montrant la vie des principaux protagonistes, parmi lesquels Maïwenn, dont le jeu d'acteur est plus que déplorable.
Au niveau du fond, la démagogie est de mise (les immigrés sont tout gentils, les hommes sont de méchants extrémistes religieux et les femmes sont modérées) et, à côté de cela, le film véhicule des clichés plus nauséabonds les uns que les autres : la jeune fille libérée sexuellement a forcément tort (je cite : "T'es une petite nympho qui aime se faire tringler par quatre mecs sur un parking", le tout garni d'un air des plus méprisants), et pour bien appuyer le fait qu'elle ait tort, c'est forcément une greluche incapable d'aligner trois mots dans un français correct (j'ai seize ans et je ne m'exprime pas ainsi, ou du moins seulement dans un registre TRÈS familier : il ne me viendrait jamais à l'esprit de parler comme ça à un fonctionnaire de police) ; les jeunes sont esclaves de la technologie au point d'en être prêts à faire spoiler: des fellations
pour récupérer leur précieux portable, j'en passe et des meilleures.
Sur la forme, ce film accuse un retard technique considérable : le montage est absent, se contentant de superposer les scènes selon un schéma bien spécifique qui sera recyclé pour toute la durée du film (tranche de vie - affaire - tranche de vie). L'inconvénient d'une telle structure est que pléthore d'arcs narratifs sont laissés en suspens. Les affaires ne rencontrent aucune résolution ou presque, ce qui fait qu'il devient dès lors impossible d'éprouver une quelconque empathie pour les victimes : si même le film se fiche de ce qui leur arrivera, comment le spectateur pourrait-il se sentir impliqué ? De plus, ce lissage à outrance des quelques sentiments qu'aurait pu dégager le métrage annihile totalement le message qu'il visait à faire passer : on nous vendait le travail des policiers de la BPM comme difficile, mais manifestement, c'est soit la grande déconne, soit enquêter sur des affaires qui ne sont pas graves, car le coupable ira en prison et car les victimes se reconstruiront psychologiquement comme par enchantement. Maïwenn a -t-elle la moindre connaissance de la façon dont fonctionne la vie, où est-elle, comme son personnage, membre de cette caste de bourgeois qui n'a jamais manqué de rien, n'a jamais connu de problèmes significatifs et pense que c'est le cas d'absolument tout le monde ?
Et c'est absolument ce que "Polisse" n'est PAS. Les affaires s'enchaînent sans transition, entrecoupées par des "tranches de vie" nous montrant la vie des principaux protagonistes, parmi lesquels Maïwenn, dont le jeu d'acteur est plus que déplorable.
Au niveau du fond, la démagogie est de mise (les immigrés sont tout gentils, les hommes sont de méchants extrémistes religieux et les femmes sont modérées) et, à côté de cela, le film véhicule des clichés plus nauséabonds les uns que les autres : la jeune fille libérée sexuellement a forcément tort (je cite : "T'es une petite nympho qui aime se faire tringler par quatre mecs sur un parking", le tout garni d'un air des plus méprisants), et pour bien appuyer le fait qu'elle ait tort, c'est forcément une greluche incapable d'aligner trois mots dans un français correct (j'ai seize ans et je ne m'exprime pas ainsi, ou du moins seulement dans un registre TRÈS familier : il ne me viendrait jamais à l'esprit de parler comme ça à un fonctionnaire de police) ; les jeunes sont esclaves de la technologie au point d'en être prêts à faire spoiler: des fellations
pour récupérer leur précieux portable, j'en passe et des meilleures.
Sur la forme, ce film accuse un retard technique considérable : le montage est absent, se contentant de superposer les scènes selon un schéma bien spécifique qui sera recyclé pour toute la durée du film (tranche de vie - affaire - tranche de vie). L'inconvénient d'une telle structure est que pléthore d'arcs narratifs sont laissés en suspens. Les affaires ne rencontrent aucune résolution ou presque, ce qui fait qu'il devient dès lors impossible d'éprouver une quelconque empathie pour les victimes : si même le film se fiche de ce qui leur arrivera, comment le spectateur pourrait-il se sentir impliqué ? De plus, ce lissage à outrance des quelques sentiments qu'aurait pu dégager le métrage annihile totalement le message qu'il visait à faire passer : on nous vendait le travail des policiers de la BPM comme difficile, mais manifestement, c'est soit la grande déconne, soit enquêter sur des affaires qui ne sont pas graves, car le coupable ira en prison et car les victimes se reconstruiront psychologiquement comme par enchantement. Maïwenn a -t-elle la moindre connaissance de la façon dont fonctionne la vie, où est-elle, comme son personnage, membre de cette caste de bourgeois qui n'a jamais manqué de rien, n'a jamais connu de problèmes significatifs et pense que c'est le cas d'absolument tout le monde ?
Excellent film qui traite de la brigade des mineurs. Très bons jeux d'acteurs et d'actrices. Des rebondissements, des désaccords, des discussions, des disputes, de l'amitié, du soutien, de la souffrance. Une fin de film qui fait planer un silence. Nous ne sortons pas indemne de la salle de cinéma. Je recommande ce film !
Histoires d'une unité de police de protection des mineurs.
Jeu d'acteurs parfait, histoire prenante, personnages forts juste un bémol pour le personnage de la photographe qui ne sert pas à grand chose.
En gros, un bon film.
Jeu d'acteurs parfait, histoire prenante, personnages forts juste un bémol pour le personnage de la photographe qui ne sert pas à grand chose.
En gros, un bon film.
Polisse est sans doute l'un des meilleur film de ça décennie. Bouleversant, on est plongé sous forme d'un documentaire dans la triste réalité de la BPM avec des affaires très dure et des policiers essayant d'articuler vie professionnelle et personnel. Les affaires traitées par la brigade sont psychologiquement très difficile, viol, maltraitance, retrait des enfants à leurs familles . Les sujets se succèdent et laisse peu de temps aux spectateurs pour se remettre de ses émotions. L'une des meilleurs qualité du film est sans aucun doute son casting que se soit au niveau des policiers ou des victimes, le jeu d'acteur est époustouflant on retrouve un Joeystarr émotionnellement instable, une Marina Foïs renfermé et anorexique, une Karole Rocher enceinte mais amoureuse de son coéquipier Nicolas Duvauchelle mais aussi Naidra Ayadi à qui on doit une des meilleur scène du film [/spoiler]( une dispute en arabe contre un père voulant marier sa fille de force)[spoiler] et sans oublié Maïwenn et Emanuelle Bercot réalisatrice et scénariste du film. Du côté des enquêtes Marion Lamy est plus que convaincante en mère maltrante ou bien sur le petit garçons à qui on enlève sa mère, cette scène déchirante nous retourne l'esprit et le cœur. Tout au long du film on se demande d'ou viennent ses jeunes acteurs interprétant à merveille leur rôle tous plus poignant les un que les autres.
Documentaire
Si je dis documentaire, c'est car on en est vraiment pas loin, la caméra est toujours porté, au plus près de l'action, on est embarquer avec cette brigade de police et on vit les atrocités qu'ils vivent au quotidien. La mise en scène reste donc fidèle à son parti pris de départ, et ne fera presque jamais de plan où la caméra n'est plus un personnage. Pour accentuer le réalisme, il n'y a presque aucune musique, hormis celle qu'entendent les personnages du film. Sujet passionnant, dur par instant car le film ne vous mentira pas et n'édulcorera jamais rien, si un personnage viole sa fille de quatre ans, le film le dit sans paraphraser.
Les acteurs sont tous incroyables, on croit vraiment en eux et ce n'est pas évident quand on prend Marina Foïs, Emmanuelle Bercot, Joey Starr, Karin Viard, mais le réalisme est tellement poussé qu'on les oublie totalement, au bout de trente minutes je me disais "Non c'est une brigade de police, pas des acteurs". D'ailleurs, symbolique fort de faire jouer la photographe par Maïwenn, la réalisatrice, car c'est elle qu'on suit symboliquement, c'est elle qui les prend en photo, c'est elle qui les filme.
J'ai seulement un problème avec la fin, que je trouve mal amené, très abrupte ça c'est sûr, mais vu que le film est choral, on n'a selon moi pas assez travaillé cela, ça sort quasiment de nulle part. Cela me donne juste l'impression que la réalisatrice ne savait pas comment finir son film.
Mais en dehors de cela, film très bon, juste, utile et important.
Si je dis documentaire, c'est car on en est vraiment pas loin, la caméra est toujours porté, au plus près de l'action, on est embarquer avec cette brigade de police et on vit les atrocités qu'ils vivent au quotidien. La mise en scène reste donc fidèle à son parti pris de départ, et ne fera presque jamais de plan où la caméra n'est plus un personnage. Pour accentuer le réalisme, il n'y a presque aucune musique, hormis celle qu'entendent les personnages du film. Sujet passionnant, dur par instant car le film ne vous mentira pas et n'édulcorera jamais rien, si un personnage viole sa fille de quatre ans, le film le dit sans paraphraser.
Les acteurs sont tous incroyables, on croit vraiment en eux et ce n'est pas évident quand on prend Marina Foïs, Emmanuelle Bercot, Joey Starr, Karin Viard, mais le réalisme est tellement poussé qu'on les oublie totalement, au bout de trente minutes je me disais "Non c'est une brigade de police, pas des acteurs". D'ailleurs, symbolique fort de faire jouer la photographe par Maïwenn, la réalisatrice, car c'est elle qu'on suit symboliquement, c'est elle qui les prend en photo, c'est elle qui les filme.
J'ai seulement un problème avec la fin, que je trouve mal amené, très abrupte ça c'est sûr, mais vu que le film est choral, on n'a selon moi pas assez travaillé cela, ça sort quasiment de nulle part. Cela me donne juste l'impression que la réalisatrice ne savait pas comment finir son film.
Mais en dehors de cela, film très bon, juste, utile et important.
Un film poignant car il montre à quel point les policiers travaillent dans des conditions difficiles. Trop de violences verbales et de tromperies mais certains me diront que c'est la réalité...ce serait bien que Cannes récompense des films optimistes et gais...ça changera...
Les 2 énormes forces de ce film sans sans conteste son histoire, et surtout ses acteurs. Tous les rôles sont puissants, formidablement interprétés, et les seconds rôles sont encore plus puissants, notamment la maman noire avec son enfant et la jeune fille qui accouche d’un mort-né. L’histoire se suffit en même elle, mais les interprétations rendent le tout aussi dramatique et fort que dans la vraie vie. Ça nous retourne le ventre.
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