C'est la crise, et les militaires ne sont pas épargnés.
Un commando est envoyé au Pakistan libérer une journaliste otage des talibans. Mais à cause des coupes budgétaire et du manque de personnel, l'opération est mal planifiée et foire. Manque de bol les radios sont mises hors d'usage dés la première fusillade. Les hommes sur le terrains avaient bien demandé à ce que leur gros poste modèle "Normandie '44" facile à cibler soit remplacé par des téléphones satellitaires de poche mais là encore le devis a été refusé, faute de moyens.
Envoyé un autre commando? Ce n'était pas prévu dans le plan initial, pas de support à l'arrière. Une mission de secours? Trop cher, trop risqué. L'Amiral aux commandes de l'opération fini bien par envoyer une paire de Mirage 2000: mais à bord d'un avion de chasse volant à 1.200Km/h et 3.000 mètres d'altitudes, impossible de faire la différence entre des bérets verts et les Tortues Ninja.
Le commando voudrait bien au moins signaler sa présence aux forces amies, mais ne peuvent point: leur balise GPS les rendraient visible aussi au talibans (là encore on peut imaginer que le commandement français à oublié de prendre l'option "cryptage du signal", trop couteuse).
Sans signes de vie, ayant raté le rendez-vous d'extraction avec les hélicoptères, le commando est donné pour perdu par un premier ministre pressé de tourner la page et passer ) autre chose. Et tant pis si certains pourraient penser que la France abandonne avec indifférence ses hommes en difficulté sur le terrain: ici c'est la Marine Nationale, pas le US Marine Corps, diantre!
De son coté le Commando refuse de reconnaitre l'échec (opiniâtres, ces bérets verts!). Les cartes Michelin du Pakistan n'étant pas disponible, l'option la plus raisonnable parait encore une petite randonnée de 10 jours en montagne à 4.000 mètres à travers les neiges éternelles de l'Hindukush, vers un endroit quelconque de l'Afghanistan. Pourquoi? Comme ça, parce que l'Afghanistan est un pays amis dans ce film, bizarre.... Une partie de rigolade, notamment pour la journaliste française, au terme de laquelle le commando est décimé. Mais la journaliste marche encore, sans provisions ni eau, et après les montagnes trouve même la force de traverser le désert afghan. D'ailleurs c'est connu, l'entrainement des commandos c'est rude, mais dans les rédactions parisiennes c'est pire! Retrouvée par miracle, la journaliste refuse de se faire évacuer, et avec l'aide de l'Amiral en charge de l'opération (un vrai loser impuissant à bord de son porte-avion) repart vers les montagnes chercher les deux derniers survivants du commando. Mais là encore, restriction de budget oblige, l'Amiral y va à bord d'un hélicoptère de l'Armée de Terre, la Marine n'ayant probablement plus les moyens de payer l'essence pour ses propres appareils.
Un ramassis pas croyable de clichés, incongruences, bêtises en tout genre. Pub pour l'Armée? Si c'est le cas, c'est raté: c'est la lose du début à la fin! Nanar.