Avis : Forces spéciales - Page 2

WHAOU! J'ose espérer que les reportages consacrés aux forces armées françaises par Stéphane Rybojad étaient un peu plus potables, car je plains sinon de tout mon corps les téléspectateurs. On se demande même comment un réalisateur peut être aussi lourdingue pour ne pas dire stupide en 2011, ce « Forces spéciales » alignant les clichés et les stéréotypes comme personne. Au programme donc : du muscle, du bonhomme, des dialogues d'une rare médiocrité (on imagine bien qu'ils ne vont pas citer Camus, mais quand même, à ce point là!), musique aussi lourdinguissime qu'édifiante, esthétique de jeux vidéos lors des combats et représentation très Chuck Norrisienne des méchants Arabes. Mais que sont venus faire Benoît Magimel, Djimon Hounsou et surtout la belle Diane Kruger dans cette galère? Seul point positif : vingt dernières minutes un peu plus soutenables et crédibles, où Rybojad exploite enfin correctement le vaste paysage. Une bien maigre consolation pour cette publicité géante et racoleuse en faveur de l'Armée, un vrai crève-coeur.

Je suis assez partagé en fait. Je crois que si j’avais vu "Forces spéciales" en temps et en heure, je l’aurai trouvé vraiment très bien. Mon problème est que je l’ai découvert bien après "Du sang et des larmes", pourtant sorti à date ultérieure. Si certains l’avaient alors apprécié (et il y a de quoi), il supporte assez mal la comparaison avec le film de Peter Berg, force est de le reconnaître. Mais en se replaçant dans le bon contexte temporel, moi non plus je ne comprends pas pourquoi la presse s’est autant acharnée sur le film de Stéphane Rybojad. Nous avons là un film de guerre français, ce qui est assez rare dans le cinéma tricolore. La première partie est très bonne, en présentant succinctement les protagonistes que nous allons être invités à suivre. D’abord le commando, ensuite la journaliste qui ne peut se résoudre à laisser son témoin aller à une mort certaine. Son entêtement est ce qui va donner le vrai point de départ de "Forces spéciales". En non spécialiste de l’armée, je suppose qu’il y a eu pas mal de missions de sauvetage menées. Certaines avec succès, d’autres pas. Mais ce qui me chagrine, c’est l’absence de débat quant à l’utilité de mettre en péril la vie de toute une unité pour la vie d’une seule personne qui connait les risques de son métier, surtout en terrain si hostile. D’autant plus que les préparatifs ont été résumés à leur plus simple expression. Pour ces aspects-là, la réalisation de Stéphane Rybojad aurait mérité 15 à 20 minutes de plus. En dépit de ces raccourcis malheureux, le scénario est résolument tourné vers l’action, et on va en avoir, tout en crédibilisant le propos, à commencer par l’hospitalité légendaire des afghans qui, et c’est reconnu, ne veulent pas du régime des Talibans mais font avec. Tout simplement par peur des représailles. Aucune animosité n’est montrée entre les villageois et le commando, pas plus que de vocabulaire raciste ou ne serait-ce que tendancieux. Le commando est là pour une mission, comme ils auraient pu la mener n’importe où dans le monde, y compris dans l’hexagone comme c’est montré dès l’entame du film. En revanche, revenir prêter main forte aux habitants de ce village alors en prise avec les extrémistes, j’avoue que ça me désarçonne car c’est risquer la bonne réussite de la mission. Impensable. Une mission est une mission. Sur une musique très éclectique signée Xavier Berthelot, les combats sont rondement menés, magnifiquement orchestrés, et rendent parfaitement compte du guêpier afghan comme l’a justement fait plus tard "Du sang et des larmes". Les talibans connaissent parfaitement le terrain, et parviennent à se déplacer plus rapidement que les ennemis, et une impitoyable course poursuite s’engage, résumant presque à elle seule le scénario. Les tenues et accessoires semblent très crédibles, des gants éraflés aux balles traçantes pour les tirs de nuit. Les techniques de combat paraissent maîtrisées, et c’est sans doute l’expérience du cinéaste en matière de reportages sur l’armée, et fait parler son savoir-faire esthétique acquis sur les documentaires destinés à "Envoyé spécial", ce qui a le don d’amener par moments une très belle photographie. Pour ce qui est du casting, très relevé avec des noms tels que Benoît Magimel, Djimon Hounsou, et Diane Kruger, l’interprétation honorable, sans être non plus exceptionnelle. Seul Raphaël Personnaz sort véritablement du lot en incarnant un tireur d’élite redoutable, tout en nous faisant bien sentir l’âpreté et la violence des combats, ainsi que l’urgence de la situation apportée par ces derniers. Denis Ménochet, Alain Figlarz et Marius apportent des gueules, tous dirigés par un charismatique Djimon Hounsou sur qui de superbes plans sont proposés. En parlant de plans, le spectateur se régalera devant la beauté des paysages, variés au possible, théâtre d’une romance qui n’a pas grand-chose à faire là. Donc me voilà entre le marteau (les internautes qui notent super bien Forces spéciales) et l’enclume (la presse qui assassine ce film) en donnant cette note de 3,5/5 pleinement assumée. Car selon moi, il manque ce petit supplément d'âme qui ferait que le spectateur éprouverait une totale empathie envers les héros, et qui ferait qu'il se ronge les sangs en attendant de savoir si ils vont s'en tirer ou pas. C'est là qu'échoue "Forces spéciales" face à "Du sang et des larmes" incroyablement immersif.

Je reste sans voix à la lecture des post de eux qui ont mis la note maximum... Je me demande à quoi ressemblent ceux qui ont aimé ce film... que font-ils dans la vie ? comment vivent-ils? Quand je lis "des larmes, du suspens, excellente réalisation" . Mais c'est impossible, c'est comme dire que l'on peut voler...
Je suis ancien réserviste de l'Armée de Terre et je peux vous dire que la mise en scène est extrêmement pauvre, ils devraient manquer de balles, il n'y a aucune surprise, on n'y crois pas du tout et le metteur en scène a du être malade tout le reste du film!!

Aux États-Unis, le film de guerre demeure l'un des genres les plus passionnants. Car s'il tire sa source des diverses décisions et erreurs de ses administrations politiques successives, son adaptation sur grand écran a donné naissance à un vivier d'œuvres aussi radicales qu'inoubliables. La guerre du Vietnam en fut l'exemple le plus probant: Voyage au Bout de l'Enfer, Platoon, Full Metal Jacket,...Puis, un événement récent comme le conflit Irakien ne pouvait qu'entraîner un regain créatif dans le genre. Dans la vallée d'Elah, Mensonges d'État, Démineurs, Green Zone, Jarhead. Bref, autant d'erreurs réelles traitées avec acuité et diversité. Il s'agit d'un des nombreux paradoxes touchant le cinéma américain.
En France? Eh bien, on piétine, on piétine. Malgré quelques belles idées comme l'Ennemi Intime réalisé par Florent Emilio Siri, et s'intéressant à la guerre en Algérie, le cinéma français est vraiment à la traîne.
Forces Spéciales semblait incarner la promesse d'un cinéma enfin carré et sans fioritures. Casting aux petits oignons, contexte palpable (la guerre d'Afghanistan), les ambitions à peine voilées de faire enfin bonne figure face au rouleau-compresseur américain. La question restait donc ouverte: allait-on enfin se prendre LA claque qui nous ferait regretter la médisance sur notre bon vieux cinéma?
Eh bien OUI, on se la prend, cette claque. Malheureusement, elle n'aura servi qu'à nous rappeler que NON, vraiment, on a pas fini de tiquer ses les fausses bonnes idées que notre cinéma peut proposer.
La mission de sauvetage de six soldats pour secourir une journaliste française, retenue par de méchants talibans, à la frontière entre le Pakistan et l'Afghanistan, se transforme vite (aussi bien pour eux que pour nous) en carnage. Le genre "film de guerre" en lui-même est déjà jonché de mines d'accord, mais là, Forces Spéciales semble presque faire exprès de marcher dessus.
Les clichés s'enchaînent assez rapidement (le commando en est un à lui-seul), et on passe une bonne partie du film à se questionner sur la démarche du réalisateur Stéphane Rybojad. La réalisation et le montage donnent lieux à de nombreux moments de gêne, voire même d'hilarité. On passe d'ellipses sur-appuyées et incompréhensibles à hachage façon clip lors des scènes de bataille (dont la bande-son achève de les rendre ridicules). Les acteurs font ce qu'ils peuvent avec le peu qu'ils ont à jouer, et on va dire qu'ils s'en tirent tous avec les honneurs. C'est pour eux, quelques beaux paysages et un plan-séquence intéressant en milieu de film qu'on tient les 1h40 de film.

Minable suffira amplement à définir ce nanar.
Je savais pas que les forces spéciales opéraient en plein jour à découvert et sans moyens de communication. Étonnant, que l'armée de terre se laisse ridiculiser à ce point.
La palme d'or du grotesque à la fin quand l'amiral porte la journaliste sur son dos ...

Un film qui vous prend par les tripes de par son authencité dans l'action. De plus Marius est vrai berret vert qui entraine et dirige des jeunes recrut. Impressionant. Durant 2h on est avec ces soldats !

Nullissime!

Franchement un mélange ce commandos marines, de commandos de l'air (le tireur d'élite) et un capitaine des forces spéciales de l'armée de terre (1 er RPIMa) engagés dans une daube pareille?

-Les protagonistes sont aux nombres de 6 pour sauver une jeune journaliste aussi charismatique que moi je suis le pape?
-6 commandos d'ailleurs plutôt âgés???? (pas de commandos marine jeunes disponibles , donc on a raclé de vieux réservistes avec Marius en plus sorti d'un reportage d'antenne 2)???????
-Des talibans visibles qui se font massacrer par dizaine???? face à nos ténors des forces spéciales aux armes et munitions inépuisables???
-Nos forces spéciales tirent à découvert et un peu au carré comme sous napoléon et ne se font jamais ou presque touchés?
-Une marine nationale obligé d'utiliser des hélicoptères de l'armée de terre pour récupérer les 2 officiers blessés à la fin du film???
-Un amiral , chef des forces spéciales portant sur son dos Diane, blessée?????
-un chef taliban exigeant de parler en anglais à ses hommes parce qu'i en a marre de parler en arabe???

bon arrêtons nous là, que venaient faire Marius et les conseillers militaires de ce film
irréaliste

un ancien des forces spéciales.....

quel nanard..deja les 10 premieres minutes n'apporte rien qu'un spot publicitaire..ensuite la plupart des scenes d'action sont aussi réaliste que dans rambo:en sommes ils degomment 500gars et eux ne sont que 5..ou 6 je sais plus tellement c etait nul..magimel n'est pas bon..et diane kruger..c est pas mieux..c est beaucoup trop long ,on peut faire le meme film en 30minutes..et encore

Un film génial, assez loin des Rambo et compagnie...
De vrais paysages vraiment magnifiques.
Une vraie prestation d'émotions des personnages.

J'ai adoré

Ridicule! Comment peut on accrocher à cette farce?!?! J'ai jamais autant dit: "'ben voyons!!!" devant un film! Ok, c'est du cinéma mais faut pas pousser mémé dans les orties non plus! Un scénario téléphoné, des personnages caricaturaux aux dialogues débiles... c'est à peu près tout ce que j'en retiens de ce film dont on se doute du dénouement en dix minutes! Belle photo, ça pas de problème mais est ce suffisant pour faire un bon film? Preuve que non! On s'attend à chaque rebondissement disséminés bien comme il faut, sans surprises jusqu'au générique.... Je n'arrive même pas à croire que j'ai réussi à tenir jusqu'au bout...

Nullissime ! Aucun rythme dans l'histoire, mal joué, bourré de clichés, aucun matière dans le scénario...
Même le plus mauvais épisode de The Unit est dix fois plus prenant que cette daube...
Quelle déception !

Un film nul a c***e dialogue interprétation réalisation décevante , en gros c'est une pub ratée
, et dire que sa sort aux cine
C'est honteux

Passons sur le cliché des Trois jours du condor avec le ou la journaliste qui sème sa lumière sur notre pauvre monde... Le film n'est pas mal réalisé, mais le scénario ne vaut pas un clou. Ce remake de La nuit des morts vivants n'est pas à la hauteur de l'original. On a déjà vu moins manichéiste avec les bons ici et les méchants là. Notre réalisateur-scénariste (qu'il abandonne cette dernière fonction !) n'est pas D.W. Griffith ! Ce dernier avait tant de génie qu'on pouvait accepter que les Noirs et les Indiens y soient systématiquement des monstres ; depuis, John Ford et bien d'autres sont passés par là pour accorder à tous, même à de vils talibans, une part d'humanité. On est au XXIe siècle ! tant de simplicisme ne peut plus passer sans endormir un esprit sain. Donc, ici, on a d'un côté les gentils - soldats français et une journaliste -, de l'autre les méchants dont "les femmes sont le point faible"... C'est d'une niaiserie à tomber par terre. Un beau gâchis car le metteur en scène serait peut-être, avec un vrai scénario, capable de faire un film qui méritât ce titre.

j'ai trouvé ce film très bon au niveau scénario, mise en scène et crédibilité, je ne comprend pas les critiques naÏf a ce point...
Qui a dit qu'il s'agissait d'un film hollywoodien ou d'un film rentrant dans l'histoire du cinéma ??
Non, ce film ne rentrera pas dans l'histoire du cinéma mais il témoigne néanmoins à la perfection le quotidien de ces soldats de l'ombre que j'admire. Oui, j'ai 15 ans et vous allez me dire que je ne suis pas assez mature pour voir que ce film est un navet mais contrairement a certains, j'ai compris que ce film n'était pas une pub pour l'armée.Pfff, ce qui critique ne sont même pas capable de discerner dans le film l'Armée de Terre et la Marine...
Pour les autres en manque de conseille, ne regardez plus de critique ou d'avis mais faites vous votre propre opinion et allez voir cette merveille ! :)

Rares sont les films Français sur la guerre qui parviennent à se monter. Alors quand on connait l'image de la guerre en Afghanistan en France, c'est une idée un peu folle de tenter de réaliser un film sur ce sujet, surtout en choisissant de tourner le film là-bas. Doit-on se réjouir que de courageux producteurs aient suivi le projet ? J'aurais aimé dire oui, si seulement le film avait été réussi.
Le film se concentre autour d'une mission de sauvetage d'une équipe des forces spéciales et de leur traque par les talibans : Gentils vs Méchants = OK vous avez compris.
Stéphane Rybojad, sans doute un peu frustré par son passé de documentariste se fait gentiment plaisir sur son film, en évacuant une approche réaliste du conflit pour se concentrer sur son récit un peu étroit d'esprit. A défaut de nous offrir un super fight avec Ben Laden, Rybojad trouve un méchant tyrannique mais intellectuel prêt à tout pour que son honneur ne soit pas bafoué.
Les personnages sont tous très caricaturaux, ça sent la franche camaraderie, ça rigole, c'est macho : l'armée quoi. Mais le gros défaut du film vient de son manque de maitrise technique : la réalisation est baclée et le montage incompréhensible. Sur la première demi-heure notamment, les plans s'enchainent à toute vitesse, même en dehors des scènes d'action ce qui nuit considérablement à la construction du récit. On a finalement l'impression d'être devant un téléfilm ou face à un clip de l'armée de Terre en version longue. Et n'oubliez pas : l'Armée recrute.