Universal Soldier... Comment dire : une trilogie qui semblait assez désuète quoique jouissive pour plusieurs générations ( qui allait se marrer ou juste prendre plaisir a regarder des films moyens, sans prétentions où ça se bastone avec une violence assez caractéristique et où sa balance des vannes tout en déboitant de la mâchoire inférieure ). De mon point de vue, le symbole de ce qu'était Van Damme il a quelque années, c'est une icône des films d'actions, parmi les grosse pointures mais aussi direct représentant de la Belgique ( en tant qu'image et non représentatif d'un cinéma plutôt différent ) et d'un genre du cinémas américain.
De mémoire Universal Soldier c'est trois films qu'on va dire moyen, nanar pour certains, surtout le troisième volet. Mais Universal Soldier c'est surtout Luc Deveraux, un soldat qui après s'être entretués avec l'un de ses équipier, renait sous sa forme originelle, grâce à un programme nommé UNI-SOL, mais avec ces capacité doublé ( de quoi later les couilles de ses ennemies sans aucune forme de finesse ). Le tout sous fond de quête identitaire avec plus ou moins une psychologie développé, sur les rapports humain et sur une certaine vision de notre société ( avec les moyens du bords ). Les films aborde donc le thème de l'humain amélioré le " super soldat " ( qui met des grosses tatanes ) et la place d'un homme " privé de passé au sein d'une réalité assez violente, ou il doit survivre mentalement et physiquement. Et c'est avec surprise qu'apparait le " Jour du Jugement " qui sonne comme épisode crucial de la franchise, attendu par les fans, mais surtout synonyme soit de glas pour la franchise ou alors potentiel renouveau, associés a un genre ( qui réapparait fraichement, et qui fait du bien par ou il passe, clin d'œil aux Schwarzy, Stallone et autres portes étendards, d'un cinéma d'action datant de quelques décennies maintenant.
Ce nouvel opus se veut différent, se donnant les moyens d'a la fois rafraichir sa réalisation, sa mise en scène et de sophistiqué son scénario pour y ajouter de la psychologie et de complexifier les personnages et leur rapports ( tout en y plaçant Van Damme et Lundgren, qui même plus vieux, arrivent a botter des culs avec le sourire ) et avec un nouvel acteur montant du ciné d'action, Scott Adkins. Avec toujours les thèmes précédemment cités,mais avec cette fois ci une approche différente, assez habile mais qui va peu a peu s'essouffler a moitié mine de rien, dû a certaines incohérence et maladresse scénaristique, et a une répétition parfois au niveau de la mise en scène. En effet l'ouverture, l'exposition démarre très bien, avec une dynamique assez jouissive, empreinte a d'autres références ( notamment Pusher ) qui laisse entrevoir un développement remplie de promesses et d'un vent frais, a la fois inspiré et étrangement personnel de la part de John Hyams, et surtout d'une violence hardcore, du trash au sein d'une esthétique plutôt poussée. Malgré de grandes première minutes, le film s'enlise un peu, son partie pris n'étant pas entièrement assumé, pour tout de même poursuivre une dynamique, et une logique intéressante, se concluant tout de même avec qualité, débouchant sur un bon film d'action sous fond de thriller psychologique. C'est pas parfait mais bordel ça fait quand même du bien, la mise en scène des scènes d'action est réussi, abouti et prenante ( ça mets des gros claques a l'ancienne, des coup pied retournés dans ta face, et de la bastos en quantité industrielle, en veux tu en voilà, comme tu bouffe tes chocapic après ta crise d'hypoglycémie de matin.
En bref, 4eme Opus réussi, pas transcendant mais qui livre sa dose de patates dans ta face, tout en explorant une certaine psychologie, ce qui est assez rare de nos jours. ( voir la chronique de Yannick Dahan pour plus de développement, et d'analyse dans " Opération Frisson " ).