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Un visiteur
0,5
Publiée le 20 novembre 2012
J'ai vu le film en avant première à l'occasion d'un label UGC, c'est mou, ennuyeux et très très mal joué, Gilles Lelouche est décevant (pour ne pas dire navrant), Audrey Tautou égale à elle même...
Apparemment les Thérèse ont une certaine propension au meurtre dans la littérature française. Si celle d’Emile Zola (Thérèse Raquin, 1867) réussit son coup, ce n’est pas le cas de l’héroïne de François Mauriac (Thérèse Desqueyroux, 1927). Pleine de passion refoulée, cette dernière pense trouver dans le mariage un moyen de mettre de l’ordre dans sa tête. Mais son mari Bernard l’ennuie. Sans vraiment le préméditer, elle se met alors à l’empoisonner pour se débarrasser de lui. On a connu le réalisateur de L’effrontée, Garde à vue et Mortelle Randonnée plus inspiré. Malade durant le tournage, Claude Miller aujourd’hui décédé, a certainement sans le vouloir, teinté son film d’une mélancolie lourde et soporifique. Insupportable dans le rôle de Thérèse, Audrey Tautou n’a jamais été aussi mauvaise. Elle se fait piquer la vedette par ses partenaires bien plus attachants. Gilles Lellouche, pas vraiment habitué aux...
Venez découvrir la suite de ma critique sur mon blog CHRONIQUES D'UNE CINEPHILE : http://chroniquescinephile.blogspot.fr/2012/11/therese-desqueyroux-en-avant-premiere.html
Thérèse Desqueyroux n'est au final pas si désagréable que je l'aurais cru. C'est une assez bonne adaptation (comme il y en a peu) du roman de François Mauriac, qui pourrait se résumer (si on est vraiment des vilains blasphémateurs) par : c'est l'histoire des caprices d'une provinciale qui veut monter à Paris. Je grossit les traits bien sûr, mais on se rend compte assez vite que le rythme du dernier film de Claude Miller ne sera jamais des plus accrocheurs. C'est long, très long, mais il semble également que c'était typiquement ce rythme qui était nécessaire pour adapter correctement le roman de François Mauriac. Les comédiens sont tous très fidèles aux personnages de Mauriac (Lellouche en tête, bluffant dans ce rôle de provincial simple attaché à la terre et aux valeurs familiales), et même Audrey Tautou (qui minaude et joue du Audrey Tautou) se rattache assez bien à l'univers de Thérèse Desqueyroux. On peut malgré tout regretter l'académisme (assez pesant) présent dans chaque élément de la mise en scène (des fondus au noir systématiques aux plans un peu clichés comme Thérèse couvrant son reflet de la main, entre autres). Les plans du bateau de l'amant d'Anaïs Demoustier sont par contre très beaux (à la limite de la carte postale). Le dernier film de Claude Miller n'est certainement pas un chef d'oeuvre (d'inventivité notamment) mais a le mérite de rendre un élégant hommage au Thérèse Desqueyroux de François Mauriac, présent à chaque minute du film.
Source : Plog Magazine, les critiques des ours http://lescritiquesdesours.blogspot.fr/2012/12/therese-desqueyroux.html
Ai eu la mauvaise chance d'assister à une séance UGC du label spectateur, un cauchemar ce film, bloqué au milieu d'une allée je n'ai pas eu la chance comme d'autres spectateurs de pouvoir sortir avant la fin ! Le film n'a pas eu le label et un soupir soulagement s'est libéré à la scène finale. C'est mal joué, on s'ennuie à mourir, ce film n'a aucun intérêt, à fuir !
Pas mal du tout. Bonne histoire et bons acteurs surtout Gilles lellouche qui est très touchant. Je pensais que ça allait me gonfler mais en fait non c'est un bon film
Ce film fait ressortir le côté dramatique dans son ensemble. Parfois glauque. Cependant, j'ai trouvé Audrey Tautou excellente dans son rôle. De très beaux plans également, des couleurs, des images captées de façon excellente... Je n'avais jamais lu le livre donc difficile de pouvoir établir une comparaison.
Film lent est ennuient à souhait ,une histoire qui n'apporte pas grand chose. Une histoire et un personnage qui ont l'air pourtant intéressants mais qui se noie vite dans un marasme sans fin.
Le Festival de Cannes rend hommage à Claude MILLER, récemment disparu, en projetant en clôture son dernier film «Thérèse Desqueyroux» adaptation du roman de Francois Mauriac.
Nous pouvons voir le film comme une critique sur les coutumes sociales des siècles derniers comme par exemple le mariage arrangé pour rapprocher deux familles bourgeoises.
Thérèse (Audrey Tautoux) épouse Bernard (Gilles Lelouch) sans amour afin que leurs familles soient liées. Cependant, Thérèse va se faire surprendre entrain de tenter d'empoisonner son époux. Un geste désespéré pour retrouver sa liberté? Au lieu de dénoncer ce crime, la famille va tout faire pour sauver les apparences afin d’éviter un scandale social.
Malheureusement, le film est «plombé» par cette tentative d'empoisonnement car on ne comprend pas les réelles motivations de ce geste. Thérèse est elle même incapable d’expliquer son propre geste.
Nous pouvons également regretter le style un peu académique de ce film en costume d'époque.
Gilles Lelouch habitué aux comédies est assez surprenant dans ce registre dramatique.
Si ce film voulait montrer comment la vie chez les notables de province peut être étouffante, lente et ennuyeuse, alors il est parfaitement réussi, car il est ennuyeux, étouffant et lent. Par contre, si le film se voulait intéressant ou pertinent, c'est raté.
Ce film qui clôture la filmographie de Claude Miller (il est décédé en avril 2012, avant même sa présentation - hors compétition - au dernier Cannes) le fait d'excellente façon. Cette nouvelle adaptation de Mauriac (Franju avait en 1962 livré aussi sa vision du roman - jamais vue pour ma part) sait en effet traduire avec la précision et l'élégance requises le style de l'écrivain. C'est donc classique, délicat et ample à la fois (l'héroïne étant emblématique : grande bourgeoise provinciale essayant à sa façon, désespérée et radicale - il est question de tentative d'homicide - de s'affranchir des pesanteurs de son éducation rigoriste et de son milieu corseté, où la crainte du scandale est le maître-mot). Une histoire de famille (où les "Pins" s'allient aux "Pins", mais pas aux « Vignes » quand elles appartiennent à des marranes portugais, même très riches), une étude de milieu pertinente (impressionniste autant qu'impitoyable), un portrait de rebelle attachante : autant de raisons d'aller voir ce beau "Thérèse Desqueyroux", porté qui plus est par une parfaite distribution (seul bémol : Audrey Tautou, même si elle est magnifique dans le rôle-titre, est franchement trop âgée).