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laurence l
139 abonnés
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2,5
Publiée le 23 novembre 2012
Que dire de ce film qui n'a pas l'âme que j'attendais, les acteurs sont bons, la mise en scène également mais malheureusement on n'éprouve rien pour nos personnages, la froideur, le manque d'un petit quelque chose qui nous donnerais des émotions envers cette femme marié par convention de l'époque et qui rejette se nouvelle vie. Claude Miller a t-il voulu nous faire volontairement ressentir cette froideur, ce poids des convenances de l'époque ?? En tous les cas on ne ressort pas avec une bonne impression même si quelques heures après l"avoir vu j'ai un autre regard envers l'histoire de cette Thérèse Desqueyroux...........
Je reviens sur ma critique car n'ayant pas lu le livre je m'aperçoit en lisant les critiques de personnes ayant, elles, lu le livre, ont une tout autre impression que la mienne, surtout sur la froideur du film et de notre héroïne, je pense que si j'avais eu connaissance de l'oeuvre de Mauriac je n'aurais pas eu le même regard!!!!!
Je ne trouve pas Audrey Tautou très convaincante dans le rôle de Thérèse, son jeu sonne un peu faux, mais le film se laisse voir, je ne suis pas ennuyé.
A bien y regarder, les meilleurs films de Claude Miller racontent tous l'histoire d'une femme en butte avec son environnement : "L'Effrontée", "La petite Voleuse", "La Petite Lili", et il n'est finalement pas étonnant que quand son producteur Yves Marmion lui a proposé d'adapter une oeuvre de François Mauriac, ce soit vers "Thérèse Desqueyroux" qu'il se soit tourné pour entreprendre ce qu'il savait être son dernier film. A sa façon de capter les émois de cette femme qui méprise les conventions, se réfugie dans la lecture pour fuir la trivialité de son milieu et observe la pétrification d'un monde prêt à disparaître, il aurait pu dire tel Flaubert, "Thérèse Desqueyroux c'est moi" ; comparaison renforcée par le fait qu'il y a de l'Emma Boravy dans ce personnage, certes mâtinée d'un peu de Marie Besnard.
Déjà à ma génération, on ne lisait plus François Mauriac, trop vieux, trop gaulliste. Je me suis donc plongé pour la première fois dans une de ses oeuvres dans la perspective de cette critique, et si le style m'a semblé effectivement d'une autre époque, la férocité de la dénonciation des convenances bourgeoises et machistes m'a séduit. Claude Miller a fait le choix judicieux de ne pas reprendre la structure en flash back du roman ; chez Mauriac, le récit commence avec le non lieu de Thérèse, et plus de la moitié du livre est constitué des pensées de son héroïne alors qu'elle rentre à Argelouse retrouver son mari. Il lui a préféré une structure linéaire, partant de l'amitié adolescente entre Anne et Thérèse, gommant un peu trop le léger mépris de Thérèse pour sa future belle-soeur, et déroulant chronologiquement le fil de l'histoire, jusqu'à la même scène finale au Café de la Paix.
La suite sur Critiques clunysiennes http://www.critiquesclunysiennes.com/
Un film très prenant, on se demande bien les idées qui traversent la pensée de Thérèse Desqueyroux, tout le long du film on attends de savoir plus, une personnalité particulière.
Fidèle au roman de Mauriac -peut-être trop, diront certains... En tout cas, le dernier film de Claude Miller est fidèle à la filmographie de celui-ci, privilégiant de nouveau le personnage féminin, magistralement interprété par Audrey Tautou...
Si Claude Miller, comme à son habitude, excelle à filmer les sentiments les plus cachés et les atmosphères dramatiques les plus lourdes, on est surpris par l’académisme de sa lecture du roman de Mauriac. Curieusement celle de Franju d’il y a cinquante ans, adoubée par l’écrivain lui-même, parait aujourd’hui encore plus audacieuse et moderne. On aime cependant les superbes images aux couleurs moirées, la progression du drame parfaitement maîtrisée et la prestation de Gilles Lellouche excellent en propriétaire terrien prisonnier de valeurs et de certitudes qu’il ne remet jamais en cause. Il a su trouver une conception à la fois différente et complémentaire de son rôle par rapport à celle d’un Philippe Noiret qui jouait de la bonhommie naïve. Audrey Tautou ne démérite pas non plus dans une interprétation privilégiant la fausse sécheresse du cœur et le calcul presque cynique. En son temps Emmanuelle Riva optait pour une héroïne plus hallucinée, vivant jusqu’au bout ses fantasmes romanesques, telle une Emma Bovary ou une Belle du Seigneur. Affaire de goût. Sans égaler le niveau de ses plus grandes réussites, ce dernier film de Claude Miller ne dépare pas sa formidable filmographie.
Si vous aimez les films d'aptation romans avec des fins qui ne se terminent ni mal (cela aurait pu être pire) ni bien, je vous le recommande. spoiler: Je m'attendais à plus de révoltes de Thérèse . Sinon, appuyons sur le point qu'Audrey Tautou joue remarquablement bien.
Du bon boulot de réalisateur et d'acteurs. Mais un poil trop lisse, un chouïa trop lent. N'ayant pas lu le livre, je l'avoue, l'intrigue m'a beaucoup plu telle qu'elle est filmée. C. MILLER nous avait habitué à plus d'originalité et on en garde donc quelques regrets.
Claude Miller est un réalisateur hanté. Son dernier film est bien joué, bien éclairé, il y a des plans de pins qui enserrent l'espace, des profils perdus qui montrent une certaine pudeur, une impossibilité de dire ce que l'on a vraiment sur le coeur. Le film est subtil, merveilleusement écrit, il y a des moments de grâce, pas toujours mais à une ou deux reprises, moments où l'on oublie le narratif et le côté téléfilm. Miller a réussi sa sortie je crois.
Il est certes vain de comparer deux adaptations aussi éloignées dans le temps mais force est de constater que la version de Thérèse Desqueyroux de Miller rejoint celle de Franju (1962) dans le portrait d'une femme présentée comme une rebelle plutôt que comme un monstre. Derrière son académisme de façade, et comment faire autrement quand on s'attaque à Mauriac, passe dans le dernier film de Claude Miller non pas un souffle romanesque mais au moins une petite brise, qui fait frissonner les pins des Landes. Si parfois le film, trop lumineux, donne l'impression d'un téléfilm de luxe, l'interprétation rehausse son niveau, notamment celle de Gilles Lellouche, impeccable en bourgeois terrien. Thérèse Desqueyroux est somme toute dans la lignée de l'oeuvre que laisse Miller, élégante, bienveillante même si l'ambigüité y a sa place. Evidemment, ici, cela l'éloigne quelque peu de la noirceur mauriacienne, mais sa facture classique est loin d'être inopérante.
Tres lent , tres long , endormissant , pas d'emotion , pas d'empathie avec les personnages , lumiere blafarde.Pas grand chose a retenir pour ce dernier film du realisateur.
Ce film est franchement lugubre : Claude Miller, le réalisateur était gravement malade et tout le plateau redoublait d'égards envers lui, ce qui se ressent forcément sur le climat de tournage. Ou bien n'avait-il plus la force de diriger car tous les matins, il devait subir une thérapie ? Miller est décédé avant que ne sorte cette oeuvre ultime, la fin même de l'année de sa mort... Je n'ai jamais lu le roman de Mauriac et ce genre d'histoire ne me passionnait du reste pas à l'époque de ma scolarité l. Peut-être est-ce la raison pour laquelle je me suis prodigieusement ennuyé pendant la diffusion de ce film ? Il y a une autre explication : le casting est à pleurer ! Lellouche n'arrive pas à la cheville d'un Philippe Noiret qui avait déjà tenu le rôle de Desqueyroux dans le film éponyme de Franju en 1962 : Lellouche joue mal et n'arrive pas à être naturel dans son rôle alors que Noiret l'habitait pour ne faire qu'un... Quant à Tautou, elle ne s'en cache pas : elle était terrifiée à l'idée de s'écarter de son script et d'improviser ! Ca lui donne une espèce de raideur, de rigidité qui rend son personnage glacial, antipathique autant que soporifique ! On n'est même pas tenté de la prendre en pitié. Toujours est-il que je me suis prodigieusement ennuyé en regardant cette histoire dont on se demande pourquoi elle a nécessité un si gros budget : ça n'aura pas été le jackpot pour la production avec un peu plus de 500 000 entrées en salles. Ce film neurasthénique n'est pas fait pour ceux qui en sont atteints : fuyez willycopresto
Apparemment les Thérèse ont une certaine propension au meurtre dans la littérature française. Si celle d’Emile Zola (Thérèse Raquin, 1867) réussit son coup, ce n’est pas le cas de l’héroïne de François Mauriac (Thérèse Desqueyroux, 1927). Pleine de passion refoulée, cette dernière pense trouver dans le mariage un moyen de mettre de l’ordre dans sa tête. Mais son mari Bernard l’ennuie. Sans vraiment le préméditer, elle se met alors à l’empoisonner pour se débarrasser de lui. On a connu le réalisateur de L’effrontée, Garde à vue et Mortelle Randonnée plus inspiré. Malade durant le tournage, Claude Miller aujourd’hui décédé, a certainement sans le vouloir, teinté son film d’une mélancolie lourde et soporifique. Insupportable dans le rôle de Thérèse, Audrey Tautou n’a jamais été aussi mauvaise. Elle se fait piquer la vedette par ses partenaires bien plus attachants. Gilles Lellouche, pas vraiment habitué aux...
Venez découvrir la suite de ma critique sur mon blog CHRONIQUES D'UNE CINEPHILE : http://chroniquescinephile.blogspot.fr/2012/11/therese-desqueyroux-en-avant-premiere.html