Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Tibo T
4 abonnés
19 critiques
Suivre son activité
5,0
Publiée le 14 avril 2018
Ouahh!! Un film qui nous tient en haleine du début à la fin dans ce huis clos nocturne. Le monde capitaliste y est éventré au grand jour. un pur chef- d'oeuvre, avec un casting impeccable.
a voir absolument. le rendu des ambiance de bureau est parfait. les relations en entreprise très bien décrites . l'intrigue est suffisamment complexe pour ne pas être manichéene mais compréhensible. Le meilleur film du mois
Des personnages gris dans un monde gris. Jamais caricatural. Les financiers ne sont pas des requins méchants mais des hommes qui ont cru, qui ont cru à l'argent, comme d'autres croient en l'immaculée conception. Pour l'argent il ont tout sacrifié. Et au final la finance les sacrifie. Pourquoi? on ne sait pas , personne ne sait, personne ne comprend vraiment, le modèle mathématique n'a pas fonctionné. Coté homme, il y a les ingénieurs qui ont préféré l'argent à la réalité: construire des ponts, faire des fusées...il y a aussi ceux qui veulent sauver une banque qui les a depuis longtemps détruit. Spacey ne retrouve son humanité que face à sa chienne qui va mourir. Coté femme c'est encore pire: les putes qui coutent chères, la femme d'affaire qui ressemble, en pire, à un homme d'affaire et que la banque livrera aux loups et la "femme américaine" de Spacey en déshabillé rose qui a viré son mari. Il faut ajouter que c'est de loin le film le plus drole de l'année
La première fois que j'ai vu Margin Call, je n'ai pas accroché plus que ça. Je ne sais plus ce qui m'a poussé à revisionner quelques extraits les jours suivants ; toujours est-il que j'ai ensuite revu le film complètement quatre fois dans la semaine, puis trois autres fois dans le mois qui suivit ! Je l'ai encore revu cette semaine sans en perdre une miette, avec toujours autant de plaisir. Dommage que le titre soit aussi brumeux ! C'est presque un huis clos. C'est l'histoire d'une nuit de cauchemar vécue par la direction d'une grande banque américaine. Ce n'est pas l'histoire de la banque Lehman, qui a fait faillite en septembre 2008. Ce n'est pas non plus celle de la Goldman Sachs, puisque cette banque avait des milliers de paquets d'actifs vérolés à cette date et a été sauvée par ses petits copains qui étaient à la tête du gouvernement. En fait, ce serait plutôt celle de la JP Morgan, qui a revendu tous ces actifs pourris avant la crise. En tout cas, le suspens est prenant. Pendant tout la première partie du film, la terrible découverte du jeune analyste remonte la hiérarchie jusqu'en haut, jusqu'au flamboyant Jeremy Irons, qui est vraiment magistral. Et puis, je crois avoir compris pourquoi j'ai visionné ce film comme aucun autre : ce sont des pros, rien que des pros ; il n'y a pas de place pour les sentiments ! On regrette simplement que l'esprit J qui anime les traders de Wall Street soit une fois de plus mis à l'actif des goys. Ici, c'est l'acteur nordique Paul Bettany qui endosse le rôle du salopard. Il est vrai que les protestants, et notamment les prots anglo-saxons sont imprégnés de ce mauvais esprit depuis belle lurette. HR
Ce film démontre surtout l’approche déshumanisée et très professionnelle rencontrée dans certains secteurs aux USA. Les acteurs s’avèrent tous très bon
Chef-d’œuvre. Le monde de la finance subtilement décrit. Il ne s’agit que d’argent. Ce n’est pas grave. Magnifique scènes des fin, un Kevin Spacey magistral.
Faire d'un film sur la finance quelque chose d'intéressant n'était pas gagné d'avance, loin de là. C'est pourtant ce que réussit le réalisateur avec Margin Call. Comment ? En nous mettant face au malaise qui règne dans les premières heures du crack boursier chez les traders qui comprennent qu'à part sauver le minimum, ils ne peuvent plus faire grand chose, une partie du système venant de s'effondrer ... et eux avec.
Margin Call est non seulement un film documenté, mais est un réel plaisir cinématographique dans le sens noble du terme. Le scénario est brillant, réaliste et haletant, le ton est juste, les personnages sont finement choisis et les dialogues construis mêlant jargon financier et analyse "triviale". Le huit clos apporte une réelle intensité a ce thriller économique qui nous tient en haleine jusqu'à la fin. Mais au delà de ces qualités techniques, le fond ne traite pas de la seule sphère financière. Il pose la question de la responsabilité de la société dans son ensemble, ce que le personnage de Will a qualifié de "gens normaux", ce petit moment de dialogue est un grand moment de vérité, l'analyse est fine et argumentée. Le personnage de Jeremy Irons est également très important dans cette mise en perspective globale (dernier face a face dans le restaurant) sur la valeur de l'argent, les crises et le quotidien de ces banquiers, mais également sur le rôle de chaque service et le sien (entendre la musique) J'ai reçu ce film comme une critique sociale de ce monde de banquiers où on licencie à tour de bras, où l'on s'étonne qu'un court circuit est vite arrivé, car même si les algorithmes fonctionnent, ne pas oublier que des hommes sont derrière n'est pas dispensable.
Somptueux. Je ne comprends RIEN à la finance, et j'ai été captivé de la première à la dernière image. On devine juste assez des mécanismes de la Bourse pour comprendre les affrontements, les conflits moraux qui opposent les personnages. "Bien se comporter, ou sauver sa peau ?" Si vous comprenez cette question, foncez voir ce bijou ! Non seulement vous serez bouleversés, mais en plus vous aurez l'impression de comprendre un peu mieux le monde dans lequel vous vivez.
Huis clos divinement interprété. Je suis en désaccord avec l'avis d'optikk, la fin est une allégorie caustique, une œillade au destin de ce système voué à la bière, et qui ds l'illusion la plus totale, creuse sa propre tombe ..
Ce film est une réussite totale... De par mon cursus universitaire je suis rompu aux concepts (notamment le fameux "VaR" signifiant "Value At Risk" et qui est le fameux indicateur financier sur lequel repose le modèle d'évaluation d'actifs cités dans le film)... mais ma compagne elle est à la fois profane et à priori non intéressée par la finance de marché, et sa critique du film est tout aussi bonne que la mienne... Ce que j'ai apprécié dans l'approche du réalisateur, c'est justement qu'il n'a pas voulu (au contraire d'autres films comme Krach (avec Gille Lelouche)) tomber dans les faciles dérives du brulot capitaliste. De façon didactique, un peu comme dans le très brillant "Inside Job", il a vulgarisé des concepts très complexes et a relaté des FAITS "presque" comme un journaliste (mais l'appui du côté dramaturgique des fabuleux acteurs, justement dosé, permet de donné l'intensité suffisante pour capter l'attention du spectateur aux moments clés). Je terminerai en vous invitant à prêter attention à une intéressante remarque faite par (le personnage de) Paul Bettany aux 3/4 du films, lorsqu'il roule dans son coupé cabriolet et livre "sa" vision de la finance de marché contemporaine... Je trouve que nous devrions tous individuellement réfléchir au rôle (ne fut-ce que très indirect) que nous avons joué dans la débâcle de 2008...
Margin Call avait été l'un de mes films préféré de 2012 . Il raconte un événement qui a touché une firme américaine et qui a contribué a la crise financière actuel ... Le film évoque les situation avec une simplicité incroyable et plus que réaliste , les acteurs sont parfaits , filmé simplement et avec force . Margin Call est un grand film et le meilleur sur la finance et Wall Street