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Un visiteur
0,5
Publiée le 16 mai 2012
Ce film est un subprime... Noté 4 a 5 etoiles par la presse alors qu'il n'en vaut pas une. Une fin de chien... Psychologie du film reserve probablement au connaisseur.
tres bon film du genre, un bon huit clos dans le monde de la finance pré crise de sub-primes. je l'ai trouver néanmoins un peu court, ( je le voit bien en série) à voir absolument pour comprendre les causes de la crise et les vrais responsables peu scrupuleux, préférant la ruine du monde plutôt que de perdre de l'argent.
Un film qui a coûté 2,5 millions de dollars et qui devrait être montré en exemple. On est tenu en haleine par ce huis-clos sur fond d'implosion imminente de bulle financière (toute ressemblance...) et ce sans artifice, ni fioriture d'aucune sorte. Quasi unité de lieu et de temps, dialogues au couteau, interprétation souvent de haut vol. Parallèle en fil rouge qui fait mouche. Le sujet est rendu miraculeusement compréhensible malgré sa complexité... Bref, c'est très réussi, et par certains aspects ça rappelle (sans bien sûr l'atteindre) le chef d'oeuvre de Sydney Lumet "Douze hommes en colère". Une belle surprise.
Un soir, travaillant tard, un jeune trader se rend compte que l’algorithme de calcul des risques sur les produits financiers que vend la banque pour laquelle il travaille est incorrect et qu’elle est au bord de la faillite. Il prévient son boss, qui prévient son boss, qui prévient son boss, et ainsi de suite. Unité de lieu, unité de temps, unité d’action, « Margin call » est un huis clos tendu dans lequel les pontes de cette banque vont en une nuit tenter de remédier à cette situation dramatique. Entre un suspense rondement mené, un casting assez brillant (Kevin Spacey et Jeremy Irons en tête) et une réalisation propre, le film est en soi un objet cinématographique tout à fait réussi. Mais son intérêt va plus loin qu’une énième fiction sur la finance car J. C. Chandor parvient à traiter un sujet très propice au cliché avec une vraie finesse. « Margin call » est moins la critique des individus qui évoluent dans ce monde que celle d’un système tout entier où les masses d’argent qui sont brassées rendent le libre arbitre anecdotique. Confrontés à de réels cas de conscience, les personnages finissent tous par poser la même question fatidique : « Do I really have a choice ? ». Le choix en question est généralement de cet ordre : préférez-vous faire des vagues et vous faire virer sans aucune indemnité ou juste vous taire pendant 24h et toucher un bonus de plusieurs millions de dollars ? On se rend compte que l’argent appelle l’argent et que ce n’est pas parce qu’on a gagné 2,5 millions de dollars en un an qu’on peut se permettre d’arrêter du jour au lendemain. Que ce soit pour payer les traites d’une maison, pour entretenir une ex-femme ou pour flamber dans les bars, chacun a toujours une bonne raison d’en vouloir plus. Le film montre la finance telle qu’elle est, à savoir une industrie qui s’est bâtie sur la nature cupide des hommes ; tant ceux qui y travaillent et qui renoncent à des métiers plus épanouissants par appât du gain que le reste de la société civile qui peut se permettre de vivre au-dessus de ses moyens grâce aux produits financiers que les banques commercialisent. Le film n’excuse pas ces financiers cyniques, il met en lumière leurs motivations et pose une question morale assez intéressante : « Que feriez-vous à leur place ? »
Effectivement film réservé aux initiés ! J viens pas du monde de la finance et ne suis pas particulièrement intéressée par la bourse et ce qui s'y passe... Merci donc à mon copain de m avoir expliqué ce qu était la volatilité, le calcul "risque " et projections, produit boursier ...etc... Après avoir compris tout ça, effectivement c est un bon film!!!
MBS, stock-options, actifs toxiques, volatilité, projections, le jargon technique en laissera beaucoup sur la paille. Ajoutez-y un sens aigu de l’ellipse (pourquoi licencier l’expert risque ? quelle place tient Sarah Robertson ? que devient la banque à la fin ?) et vous obtenez un film à l’opacité rare. Peut-on aimer un film auquel on ne comprend rien ? Thriller économique de commande, Margin call retracerait la chute de Lehman Brothers, on doit le deviner au nom du patron. Personnellement je n’avais aucune idée du patronyme du boss de la banque disparue, heureusement qu’il y a les secrets de tournage Allociné. Et puis il y a ce ton neutre, attentif à ne surtout jamais prendre parti. On n’est pas aidés… Sauf par les acteurs, à peu près tous fantastiques. Et ça, ça fait passer le temps vite. Merci à eux.
Bon polar financier. Le côté à la fois fascinant et repoussant de ce milieu est bien retranscrit. Le film repose plus sur la psychologie des personnages et le talent des acteurs que sur le mécanisme au centre de l'intrigue.
Film réservé au INITIES, ceux qui n'y connaissent rien à la finance, ne le voyez pas, vous n'y comprendrez rien si c'est votre but... En revanche pour les autres, on est saisi dans un vrai huit clos, où cette seule journée montre l'intensité de l'importance du désastre annoncé par ce jeune analyste. Tous les acteurs sont impeccables, Demi-More est moins présente que je l'aurais pensé. Chaque acteur a parfaitement montré le rôle réel de ces hauts responsables en période de crise, avec la tension palpable et le comportement inattendu du grand manitou. la fin vient gâcher ce bijou , qui aurait dû montrer en image de fond la Banque concernée par cette histoire , qui a provoqué l'une des grosses crises financières de tous les temps.
Une tension est palpable dans chaque minutes de silence. La situation échappe à tous le monde y compris nous qui ne pouvons rien y faire. Et ils ont beau crier de parler notre langue au lieu de leur vocabulaire économique, on ne comprend que la bourse est en chute libre. Juste l'énonciation de la crise économique veut faire trembler la terre mais c'est le système qui déraille. La vie à côté semble vouloir continuer à suivre son cour.
Rien à dire d'autre que il s'agit là d'un bon film : par son réalisme, sa réalisation et aussi ses acteurs tous bien dans leur rôle et un rythme bien cadencé enfin bref tout pour faire un bon film. A voir
Bof. Voilà un film prometteur avec sa brochette de bons acteurs. Le début commence fort, on se dit que le reste sera du même jus, mais voilà on s'endort, on attend l'assaut final, le bouquet, qui ne viendront jamais. Le pire c'est que je m'attendais à une scène finale du film qui nous dévoilerait qu'en fait "la firme" dont il parle est Lehman Brothers, mais rien. A la fin on ne sait même pas si c'est cette firme a vraiment existé et si les fait ne sont que pure spéculation... Bref ce film est une déception
Dans les coulisses d'une grande firme financière new yorkaise, très bien réalisé, par contre une histoire utopiste, des enchaînements de faits bien trop rapides, et certes quant aux évènements, passablement de longueur.
On aurait pu penser qu'on aurait affaire à un film "hollywoodien" où l'image de la crise aurait été aseptisé et où les traders seraient montrés comme des héros malheureux. Et bien non ce film ne tombe pas dans ce piège et présente une crise grave dans une atmosphère lourde qui monte en puissance au fur et à mesure. On vit la propagation du krach au sein d'une sociétés de courtage depuis le plus bas niveau jusqu'au sommet. Le profile type des acteurs du marché financier est mis en avant et est ainsi ouvertement critiqué. Une très bonne surprise en ce qui me concerne.