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Un visiteur
4,5
Publiée le 2 janvier 2015
Thriller financier à presque huit-clos , époustouflant tant par le scénario, le jeu d'acteur, le suspens latent ou la violence sous-jacente de cette réalité .
Si le thème du monde de la finance sauvage et sans pitié est devenu récurrent au cinéma depuis la crise des subprimes, ce film se distingue par un scénario très réaliste et des acteurs très brillants.
Quel magnifique film sur les titres adossés à des créances hypothécaires... Pour faire simple, ça sent le subprime, et même les personnages gradés du film ne comprennent rien à ce qu'ils vendent (Jeremy Irons est vraiment excellent). Toute une ambiance est reconstituée : le panier de crabes, le chacun pour soi, et les chiffres avec plus de zéros que de doigts sur les mains. Cela change du calcul mécanique pour fusées qui paye moins certes, mais qui n'amène pas à la situation du film ! Le suspens et l'oppression permanente de l'histoire sont forts, et révèlent très certainement un climat bien réel dans certaines sphères élitistes de la finance américaine. La réflexion du PDG sur la fréquence des crises laisse très songeur.
Bénéficiant d'un casting absolument dantesque, avec une galerie de personnages ciselés et remarquablement joués, doté d'un scénario en béton ramassé dans le temps et pourvu d'une ambiance à la fois enivrante et poisseuse, mon coup de cœur 2012 à ce jour! Du cinéma catégorie poids lourds!
Un "Thriller boursier" très bien fait, qui nous sort un casting prestigieux pour interpréter les différents échelons d'une société de Trading. Tout les acteurs sont bons, la mise en scène est très bonne aussi et on ressent vraiment la tension d'avant crise. Un bon film.
Whaou, un très très bon film, il m'a prise aux tripes du début à la fin. On assiste au début de la crise financière en direct, on ne peut s’empêcher de penser à Leman Brothers et Goldman and Sachs pendant les deux heures, ou encore à ce trader brandissant des billets aux manifestants à La City !!! C'est cynique tout en étant extrêmement réaliste et non manichéen. Un très grand film servit par d'excellents acteurs. Jeremy Irons et Kevin Spacey sont époustouflants. Enfin, malgré un langage très technique, ce film est à la portée de tous. Je suis sortie de là, toutefois très pessimiste quant au règne de l'argent qui ne cessera jamais, conduisant à la répétition des mêmes erreurs .....
Film vraiment prenant même s'il met du temps à se lancer avec de nombreux temps morts au début.. La suite est bien plus rythmée ! L e monde impitoyable de la finance de marché que tout le monde déteste, et pourtant..
film en huis clos, mais finalement assez terne, beaucoup de blablabla qui n'apporte rien, je m'attendais à un peu de suspense ou d'action (moi qui ne suis pas particulièrement fan...), mais non, une réalisation assez plate et inintéressante. Aucun jeu d'acteur particulier, une belle déception.
Film sans intérêt. Très lent, aucune action on s'ennuie au bout de 15 minutes. Dommage le casting et l'idée apparaissaient alléchantes.
Les relations entre les personnages sont peu approfondies et beaucoup de choses restent incompréhensibles. La morale est pas mal mais gâchée par une mise en scène mauvaise.
Un film efficace à défaut d'être passionnant, contenant un propos fort pertinent, mais qui pêche par son manque cruel de rythme. Si les acteurs sont au top de leur forme et la formule du huis-clos bien choisie, l'histoire tourne rapidement en rond et le film finit par se mordre la queue. Mais qu'il est bon de voir un face-à-face Spacey / Irons !
Dans le même registre, je préfère par exemple le récent "The Compagny Men" qui a préféré, à juste titre, s'intéresser directement à l'humain, aux conséquences, plutôt qu'à l'origine de cette catastrophe économique. Mais j'admets que ces deux longs métrages sont difficilement comparables sur bien des points.
Cela dit, le sujet était très risqué et casse-gueule (quoi de mieux que la finance pour endormir le spectateur lambda et lui filer un mal de crâne pas possible ?), mais la qualité des dialogues évitent avec brio de noyer le spectateur dans des termes boursiers barbants et incompréhensibles. Jamais le réalisateur ne nous prend pour des débiles profonds (quoiqu'on nous mâche un peu le travail), mais il ne met jamais non plus la barre trop haute, si bien qu'on comprend rapidement dont il est question.
Margin Call ne convient alors pas seulement aux passionnés de la finance, mais également à toute personne touchée et émue par ce drame financier ayant mis sur la paille bon nombre d'Américains.
Très intéressant d'un point de vue documentaire mais l'intérêt se trouve noyé, dilué dans cette réalisation volontairement extrêmement lente, lénifiante. Tant d'autres choses auraient pu être dites, expliquées, montrée. Là on se retrouve plus avec un exercice de style cinématographique sur léger fond de chute de Lehman-Brothers (right !?) et de subprimes. Une petite déception.
La vie dans une ban,que la veille de l'explosion de la crise des sub-primes aux Etats-Unis. Pour qui connaît la finance et la banque, ce film est un quasi documentaire. Pas de musique, pas d'effets superflus, des acteurs exceptionnels qui ne se marchent pas dessus. La réalisation au couteau est magistrale, c'est surement le meilleur^film sur la crise financière. On y voit comment l'intérêt particulier (d'une banque), contrairement à ce qu'écrivain Adam Smith n'est pas synonyme d'intérêt général, surtout en absence de règlementation sérieuse. Une nouvelle grande leçon du cinéma américain sur son histoire contemporaine.