J'ai bien aimé le film dans l'ensemble mené pas un TB casting. Mais j'ai trouvé qu'il manquait un petit quelque chose qui aurait rendu le tout plus percutant.
Du cinéma américain efficace, plein d'acteurs prestigieux et de scénaristes efficaces, etc. etc. Trois semaines après l'avoir vu, je me rends compte qu'il n'en reste toutefois pas grand chose que le souvenir du (relatif) plaisir immédiat. A voir un dimanche soir quand la télévision le programmera.
Cet excellent film, interprété magistralement, décortique pour une fois de manière presque simple, les mécanismes du capitalisme et de ceux qui tirent les ficelles. Rien d'autre à dire, du beau, du très beau et très bon cinéma.
Surprenant portrait de l'univers de la finance. On y est en huit clos. Des comédiens incroyable, un scénario tiré au cordeau. Un superbe moment de cinéma. On y retrouve l’énergie du premier wall street avec une complexité de scénario digne de Aaron Sorkin. A voir d'urgence.
"Margin Call" est un film très intéressant sur plusieurs aspects. Tout d'abord, sur les relations humaines, J. C. Chandor met bien l'accent sur l'hypocrisie et l'individualisme humain au travers de dialogues très profonds dans lesquels on peut saluer le talent d'acteur comme Kevin Spacey ou encore Jeremy Irons. En situation de crise, il faut sauver sa peau et tout les moyens sont bon pour s'en sortir. Un autre point positif est le coté réaliste du film qui présente un milieu inconnue du grand public sans entrer dans la caricature, il permet aussi de réfléchir sur notre modèle économique avec la dématerialisation de l'argent au travers de chiffres, ces même chiffres qui peuvent ruinés des millions de personnes. "Margin Call" serait un excellent film si il n'avait pas un énorme défaut, la compréhension du spectateur. Le scénario n'est pas mauvais, il est même bien construit, seulement il est très mal mis en valeurs et le spectateur s'égard dans des notions économique qu'il ne maîtrise pas et il ne peut comprendre avec facilité le bon déroulement du film. Et même avec toutes les qualités du monde, un film qui n'est pas compris par le spectateur est un film raté...
A la veille de la crise mondiale millésimée 2008, les cadres d'une multinationale s'aperçoivent de la catastrophe à venir. La nouvelle se répand, du plus petit au plus grand. Cet univers si sûr de lui, déstabilisé par des chiffres annonciateurs du déluge, montre son visage à découvert en temps de survie économique. Le cynisme du scénario est effrayant. Ils sont tous plus imbus et égo-centrés. Le réalisme du film est peut être ce qui fait le plus peur. Ces cadres ambitieux qui déterminent le destin des millions de personnes à travers le monde. Lorsque tout s'effondre seule leur situation leur importe. A partir d'un fait réel, J.C Chandor réalise un implacable thriller où tout se déroule dans les couloirs et bureaux d'un building. La tension monte à mesure que la nouvelle monte les étages. Un très bon thriller, que l'on peut compléter par l'excellent documentaire "Inside job".
C'est un très bon sujet, pas trop mal traité. Il y a des aspects un peu caricaturaux, et tout est trop prévisible. La réalité est évidemment bien pire que décrite : il ne s'agissait pas d'erreurs de calcul mais d'escroqueries généralisées, et il n'y a eu aucun gentil. Mais qui voudrait tourner un film sur la réalité ? Peut-être Clooney comme avec Syriana ?
Un film intéressant qu'il faut suivre dès le début pour être certain de tout bien comprendre, même si le synospis aide beaucoup.HEADIl reste pas mal de mystères et on est obligé de s'imaginer grand nombre de suites, de chutes ou d'evenements liés a cette actualité.HEADRemarquablement bien joué par cette pléiade d'acteurs de haut vol. HEADA voir !
Margin Call s'intéresse aux affres de la bourse, mais d'un point de vue plus humain et faillible que dans d'autres films du genre comme Wall Street. On y voit deux points de vue différent avec le jeune protagoniste principal et le vieux de la vieille joué par Kevin Spacey. Malheureusement, on s'embrouille dans les termes techniques, et finalement, n'y connaissant pas grand chose à tout ça, je n'ai pas saisi avec suffisamment d'ampleur le drame économique qui se jouait devant moi. L'enjeu est resté trop abstrait. Reste néanmoins des performances d'acteurs excellente et une teinte contrastée et tamisée qui confère un air de polar à ces bureaux.
Wall Street en bien mieux, plus étriqué plus tentu plus sombre, une explication très vague du crash boursier recent joué par pléthore d'acteurs de talent. C'est savoureux si on aime les polars dont on connaît l'issue. Un monde à part.
Un film intéressant car au delà du jargon technique et de la description du background des Reader's (maths, ingénierie ...), on s'aperçoit que ce qui compte c'est la marge (margin) de la boîte et que n'importe qui peut être viré du jour au lendemain pour la boîte; le DRH ne vit que pour la boîte. Le fond de l'histoire est la vente des emprunts toxiques (subprimes) qui ont amené la crise de 2008. Très bonne réalisation et très bonne interprétation.
L'histoire est prenante. Les acteurs sont talentueux. Les arcanes du pouvoir sont passionnantes à découvrir. L'atmosphère est envoûtante. Les personnages ne nous laissent pas indifférents. L'ennui ne nous guette jamais.