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araruama
2 abonnés
55 critiques
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3,5
Publiée le 4 novembre 2012
Malgré une image un peu "crade", d'audibles problèmes odontologiques chez Jeremy Irons (en plus il parle la bouche pleine !), les chaussettes blanches du trader junior (qui émarge à 250.000 USD/an tout de même), l'impression qu'ils donnent de découvrir pour la première la beauté photogénique de Manhattan vu de haut alors qu'ils sont censés y vivre, ce film se tient bien : casting haut de gamme et impliqué, unité de temps, de lieu, d'action, tension bien restituée... C'est aussi une bonne illustration de la crise qui a touché (et coulé) la banque LB, avant de devenir un séisme mondial. Quand le patron ne semble pas comprendre la sophistication des produits que sa société vend, ça fait rire un peu jaune...Quand à la façon brutale de virer les employés, on l'avait déjà vu dans In the air avec George clooney.
Super film sur la crise financière, où l'on perçoit le cynisme et le détachement de cette économie spéculative au monde réel. J'aime beaucoup ce point de vue "inside", huis clos bien mené. Irons superbe tout comme Spacey. Peut être difficile d'accès pour des profane.
film sur l univers de la bouse un peu complique a comprandre si on ne connais absolument rien a ce metier. bin tourner mais point negatif pour la compreantion
Traitant avec le brio du concret le monde des banksters qui n'existe que dans nos représentations abstraites. Pas de fioritures, pas d'embellie, une mise en scène martiale et glaciale pour représenter ces acteurs privilégiés du capitalisme fratricide, déshummanisés, auto-centrés et prêts à tuer s'il s'en faut la moitié de la population mondiale pour sauvegarder leurs propres intérêts. Prophétique quand ce n'est pas déjà notre réel, dans une actualité centrée autour de la crise des subprimes, de l'austérité consacrée à rembourser une dette au service de la spéculation des banquiers, et le retour prochain et inéluctable du cycle qui met fin à la monnaie fiduciaire sur des airs d'apocalypse social. Chandor traite un thème complexe, et réalise la performance de le présenter de façon convaincante au citoyen flemmard lambda, sans faire de concessions en matière de rigueur.
Un sujet passionnant, porté par des bons acteurs, tout en sous entendu dans une ambiance austere, latente et rigide. Seul regret est le manque de percussion.
un huit clos dans l'univers de la finance, fallait oser ! le real s'en sort à merveille. Avec une mise en scène simpliste mais d'une terrible efficacité, chandor ne tombe pas dans la caricature facile que l'on peut entendre à tout va dans les salons de bobos gauchistes ou de la part de beaucoup de néophytes ! malin, juste, réaliste, finalement ce film nous montre que les Hommes seront toujours des Hommes, soit des êtres hypocrites où sa propre survie passe avant la survie de tous !
Un bon film sur un sujet difficile à traiter au cinéma. Une sorte de Huis- clos sur le monde de la finance. Mais la mise en scène est briallante, sophistiquée. L'image est très stylisée et le suspens est haletant comme dans un grand polar . Les acteurs sont tous excelletns? Une réussite du genre .
Un très beau drame, un constat amer et assez triste sur le monde de la finance, un regard féroce et tendre a la fois sur cet univers chaotique. Centre sur un évènement majeur de ces dernières années, le scénario raconte la nuit ou un jeune trader va découvrir la crise financière des subprimes, et la façon dont cette crise va être gérer en une journée, un regard plus mélancolique que violent, des dialogues pleins de sens et des personnage entrainés dans cette spirale infernale, sans espoir d'une fin positive a cette nuit. Remarquable, le casting est une réunion sobre et émouvante, composé de Zachary Quinto, jeune analyste qui va découvrir son univers, Jeremy Irons terrible en une seule scène, Simon Baker comme un requin blessé, Demi Moore discrète, Stanley Tucci toujours très bon, mais surtout, on comprend a quel point Kevin Spacey est un acteur incroyable ! D'un réalisme cru mais symbolique, J.C Chandor présente un premier film a la mise en scène mélancolique, annonciatrice du désastre économique de cette nuit et qui arrive a émouvoir sur des scènes pourtant simples (la scène finale, magnifique). Un drame financier remarquable, un regard simple et réaliste sur un évènement aux conséquences dramatique.
Certainement l'un des meilleurs thrillers qui critique le monde de la finance. Le casting est vraiment de haut niveau. Rien de moins pour porter ce huis-clos cynique et impitoyable sur les dérives inhumaines du capitalisme. Perchés à des centaines de mètres dans des grattes-ciel, bien à l'écart de la population normale, des mecs tendent de sauver lâchement leur peau des conséquences ahurissantes de produits délétères qu'ils vendent à tout-va. Sans chichis visuels, le film est simple, la photographie soignée, l'intrigue est bien écrite. Néanmoins, j'aurais aimé plus de consistance dans l'écriture des personnage. Bien que le réalisateur n'ait pas fait le choix d'une mise en scène didactique (souvent pompeuse), je me suis retrouvé dans la position du spectateur perplexe, qui ne comprend plus très bien les enjeux de ces manœuvres financières malhonnêtes.
Magnifique film. Tension tout le long. Des plans très bien choisis (la femme de ménage dans l ascenseur, le big boss se goinfrant seul en haut de son building) top top !
Excellent thriller financier sur les prémices de la crise des subprimes en 2008. Dès les premières minutes du film on est plongé dans l'ambiance froide et tendue d'une banque d'affaires new-yorkaise dont les cadres dirigeants vont réaliser en une nuit qu'ils sont en train d'être dépassés par leur fonds de commerce de spéculation sur des produits financiers à risque. Les dialogues sont précis et réalistes, mais pour peu que l'on ait suivi l'actualité de l'époque sur le sujet les passages techniques ne larguent jamais le spectateur. Le casting - savant mélange d'acteurs de séries TV à succès et de stars du grand écran un peu has been - joue juste et fait oublier 2/3 personnages un poil caricaturaux tous guidés par une seule et unique chose: l'appât du gain.
"Margin Call" est certainement la définition même du risque cinématographique. Dirigé par J. C. Chandor, ce long-métrage aux allures d'un "Wall Street" pour intellos joue la carte de authenticité et du réalisme à la puissance dix. Oubliant les conventions du divertissement hollywoodiens pour rester fidèle au monde des finances à un point qui n'a certainement jamais été atteint auparavant, ce long-métrage vous dépaysera de l'action gratuite et des jolies fins habituelles. Basé sur un scénario simple mais relativement compliqué à l'écran, "Margin Call" montre à quel point notre société repose sur les épaules de quelques traders et investisseurs notables et à quel niveau tout cet équilibre peut-être fragile. Pour l’interprétation de toute la hiérarchie d'une société condamnée on retrouve une multitude d'excellents acteurs qui parvinrent à parfaitement saisir l'essence de leurs rôles. On citera les excellentes interprétations de Kevin Spacey, Paul Giamatti ou encore de Simon Baker sans oublier le très charismatique Jeremy Irons. On les retrouvera ainsi confrontés à un problème de taille où les zéros ne se compte plus et où la remise en question de chacun sera exemplairement illustrée. En clair, "Margin Call" est une référence dans son style. Très pointu et bien mis en forme, le long-métrage de Chandor transforme un essai difficile avec classe et distinction.