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Un visiteur
2,0
Publiée le 28 novembre 2012
J’ai découvert le monde excitant de la finance grâce à un film: Trader magistralement interprété par Ewan McGregor qui relate la véritable histoire de de Nick Leeson, jeune trader ambitieux qui a fait couler l’indétronable Baring’s, banque historique du Royaume-Uni. Film précurseur en son temps, il a depuis été rejoint par de nombreux autres essais plus ou moins réussis: L’incontournable Wall Street avec Mickael Douglas, Ma part du gâteau avec Gilles Lelouche, l’excellent Limitless et plus récemment Cosmopolis et Le capital avec Gad Elmaleh qui est actuellement à l’affiche.
Margin Call est quant à lui loin d’être une réussite.
La suite est à lire sur mon blog : http://mystinguettcorner.wordpress.com/2012/11/23/margin-call/
Malgré une mise en scène convenu , le film est exceptionnel . D'abord l'histoire est formidable , parler de la nuit de la crise de 2008 ça pique le spectateur et de par le rythme , le film n'est pas barbant , ni ennuyeux c'est un vrai thriller . Margin Call est aussi un vrai film pour acteurs et de grands acteurs , Irons , Spacey , Bettany , Moore , et bien d'autres , ils sont exceptionnels .
Une nuit en enfer fascinante dans les bureaux privés d'une entreprise financière de Wall Street; celle précédant le crash boursier de 2008. Cette incursion surréaliste dans la sphère animale, où le discours échappera en partie au profane mais exaltera l expert en finances n'a d'intention que de stigmatiser l'univers carnivore et sans pitié, avec une verve certaine. Car si le contrôle des risques semblent ici échapper considérablement aux traders, le spectateur lui est sous contrôle, happé par l'avancée d'une stratégie implacable. Servi par une brochette d'acteurs excellents, le résultat n'a que plus de saveur. Jouissif!
Un film avec une base solide : la bourse. La jet-set de New-York, les golden boys de Manhattan ... une intrigue passionnante que l'on suit avec intérêt lorsque l'on aperçoit les premiers acteurs apparaître. De Kevin Spacey à Simon Baker en passant par Demi Moore, une sélection délicieuse qui nous ravit lorsqu'on entend les timbres de voix rauques et charmeurs des comédiens. Du cadre ample d'ensemble à un plan serré sur les émotions du héros, la caméra varie souvent d'angle à notre plus grand bonheur. Néanmoins, petit bémol pour quelques scènes que l'on aurait aimé pouvoir apprécier plus longuement comme la crise de Dale au bas de son immeuble lors de son licenciement ; en revanche le plan est tout simplement bluffant et d'une fluidité à couper le souffle : d'une vue de demi-ensemble, on plonge dans le regard du broker par les yeux de sa supérieure lorsqu'elle lui annonce que "son téléphone a déjà été désactivé" d'une voix morne quoique légèrement désolée. Et la colère emporte Dale lorsqu'il jette, de rage, son portable contre la chaussée et qu'il explose. L'autre acteur qui nous désempare dans son rôle est Paul Bettany ; en effet, bien que curieux car on a l'habitude de le voir dans des rôles plus légers, celui-ci lui sied tout de même à merveille. En mauvais garçon un peu dérangé, il apporte au film une touche amusante qui rend la situation un peu moins stressante. Celui qui m'a totalement étonnée et même bluffée dans son personnage est Simon Baker : on avait l'habitude de le voir en "sunny boy" et on le retrouve ici grave et dénué de son sourire qu'on apprécie tant. Mais tout cela n'empêche pas qu'il s'agisse de l'un de mes acteurs préférés et, comme de coutume, il adapte ce rôle comme une carapace pour lui à la perfection et modèle un personnage sombre mais taquin absolument fabuleux.
On serait tenté de dire que quelques moments manquent presque de longueur tant ce film nous paraît court par rapport à tout ce qu'il y a encore à dire. Quand à la fin, on est un peu perdus et dépités étant donné qu'elle est légèrement frustrante ... Mais très vite on comprend qu'elle est vraiment bien faite puisque tous les jours des firmes s'écroulent sur le marché mais que, tant bien que mal, la vie continue et souvent on ne s'aperçoit pas des dommages causés dans le monde de l'argent qu'est cette planète.
Et il nous donne une belle leçon de vie sur la valeur morale aujourd'hui.
Un thriller didactique prenant mais lent sur la finance. Il est toujours compliqué de critiquer ce type d'oeuvre dont le but n'est pas tant de nous raconter une histoire que de témoigner des pratiques d'un milieu auquel les spectateurs, critiques et même réalisateurs sont étrangers. En effet pour un film construit comme un documentaire, l'exactitude, ou en tout cas une neutralité suffisante pour ne pas travestir les faits est indispensable. Sauf que les journalistes chargés de juger cette véracité n'ont jamais travaillé dans un cabinet ni même côtoyé de près ou de loin le milieu de la finance. Cela ne les empêche pas de juger que "Chandor décrypte les mécanismes économiques avec limpidité". Permettez moi de douter de la légitimité d'une telle déclaration au vu des connaissances boursières de ces journalistes, de plus, inversement proportionnelle à leur prétention. Pour ma part, mes connaissances en économie m'ont paru bien insuffisantes et c'est avec le malaise du néophyte à qui on déroule une vision sans débat d'une réalité qui le dépasse que j'ai suivi Margin Call. Dommage de ne pas être capable de démêler le vrai du faux, le parti pris de l'exagération afin de pouvoir se faire une idée qui ne soit biaisée et aille un peu plus loin que : "les banquiers sont tous des sal****". Une réaction classique même s'il ne me semble pas que le réalisateur ait recherché cette conclusion. S'il est donc difficile de juger le fondement du scénario ou la psychologie des personnages on peut toutefois constater d'un point de vue purement cinématographique que l'ambiance lourde est réussie avec respect des classiques unités de lieu, temps et action même si l'on peut regretter que cela se fasse au détriment du dynamisme. Heureusement le casting est royal et mériterait un oscar pour sa prestation d'ensemble. Margin Call reste une réussite, particulièrement si l'on considère qu'il s'agit d'un premier long métrage pour J. C. Chandor dont je vais m'appliquer à suivre l'évolution.
Il n'était pas aisé de passionner un public avec un huit-clos sur le monde de la finance. Margin Call réussit pourtant à captiver grâce à une tension palpable et un réalisme froid qui frise la perfection. Le flou autour de certains commentaires économiques n'est pas dérangeant vu que l'on saisit le principal. On n'est pas déçu non plus niveau casting, impressionnant de charisme (Paul Bettany...) De toute façon, avec Kévin Spacey, nous somme rarement déçus...
Malgré quelques scènes au langage technique assez incompréhensibles pour les novices de bonde boursier (il n'y en a pas trop), ce thriller assez lent parvient à nous montrer comment a débuté la crise sans que l'on s'ennuie. Ce film se démarque par un casting de choix et chaque acteur ou presque a droit à son petit monologue.
Uu grand film sur des traders qui n'a pas a rougir devant le mythe du genre "Wall Street".Il faut dire que les acteurs nous transporte au travers de ce bang boursier avec une efficacité et une justesse a toutes epreuves.L'argent tient le monde!
"Margin Call" a réussi à me faire apprécier un film sur la finance et plus particulièrement sur les requins de Wall Street. Ce huit clos dans une firme qui s’apprête à ruiner les autres pour sauver leurs propres intérêts. Mais cela relève la nature de notre espèce qu'on connait déjà. Chacun est prêt à sauver leur part du gâteau au détriment des autres, et à Wall Street on est dans une autre dimension dans la mesure ou ce sont des milliards d'euros qu'on parle. J.C. Chandor a pris la crise des subprimes de 2008 comme point de départ et a réussi à expliquer plus ou moins simples comment ces traders ce sont préparer à la crise qui allez subvenir. Je ne sais pas si il s'est basé sur des faits réels dans cette firme mais à la fin de la projection on nous conforte dans nos idées comme quoi le monde de la finance n'est composé que de personne qui joue avec les gens "normaux" comme des pions sans se soucier de leur vie et doivent leurs pots cassés. "Margin Call" ne fait pas l'apologie ni le procès mais relate simplement cette situation exceptionnelle et c'est ceci qui fait sa force grâce à un scénario bien ficelé et ou chaque acteurs à son importance. A conseiller !!
Un des meilleurs crus de 2012 ! Ce huit clos financier est dirigé d’une main de maître et jouer à merveille par un orchestre vraiment convainquant dans une ambiance pesante à couper au couteau. Un peu complexe par moment, on garde toujours le fil de cette histoire intense si près de la réalité. Une description d’un monde cruel, cynique et froid jouant avec nous comme de simples pions. Et la banque rafle la mise…
Un film brillant sur les méandres tumultueux du monde de la finance et sur les mécanismes de déclenchement des crises économiques. Le propos est critique mais nuancé et non manichéen, analysant avec finesse une supercherie qui "profite" au plus grand nombre jusqu'à l'écroulement du château de cartes... Un casting irréprochable, une ambiance pesante mais palpitante, pour un film dont le seul défaut est une fin trop vite expédiée. Une réussite.
Alors... En gros si j'ai bien compris c'est de la banque Goldman Sachs dont parle ce film et on veut montrer en gros les coulisses de la crise. Apparemment je ne fais pas partie de la majorité qui a aimé le film mais personnellement je me suis moins fait chier en regardant un documentaire sur Arte qui traitait le sujet. Alors certes c'est un Thriller un peu dramatique donc je m'attendais pas à ce qu'il ait de l'action mais la vraiment c'est mou, c'est plat et pas réaliste... mis à part le Big Boss les banquiers sont presque des enfants de coeur dans ce film, on a presque envie de les serrer dans nos bras à la fin les pauvres. Non sérieux c'est du foutage de gueule !!! Parlons des acteurs... bah en fait non, il n'y a pas grand chose à dire sinon que personne ne sort du lot. Pour conclure j'insiste mais regardez Arte c'est plus dynamique et bien plus réaliste.