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Un visiteur
4,0
Publiée le 26 janvier 2013
Une vraie claque. Chaque personnage est à sa place, chaque personnage a son caractère, chaque personnage est étudié. Au-delà des connards qui ont précipité la crise, les businessman de Margin Call sont avant tout des caractères profond est dissociés. Avec force et habilité, Chandor nous montre les dessous d'une catastrophe économique dont nous, spectateurs, connaissons les conséquences (et c'est ce qui fait la force de ce film). Une vraie claque.
Margin Call avait été l'un de mes films préféré de 2012 . Il raconte un événement qui a touché une firme américaine et qui a contribué a la crise financière actuel ... Le film évoque les situation avec une simplicité incroyable et plus que réaliste , les acteurs sont parfaits , filmé simplement et avec force . Margin Call est un grand film et le meilleur sur la finance et Wall Street
Une étoile pour le casting qui je dois l'avouer est impressionnant au vue de ce film qui nous immerge dans un ennui total à travers des formulations financières inquiétantes mais n'ayant que pour seule but de masquer son inefficacité.
J'ai adoré, métaphores profondes, dialogues cyniques et histoire complexe (enfin pas tant que ça quand même, pour le plus gros de l'histoire). les acteurs sont tous excellents. A voir une fois ou deux pour réellement se faire une opinion.
Un premier film pour un coup de maître et un coup de poing. Je pensais que "Capital" de Costa-Gravas était un excellent film sur la crise, là le sujet n'est pas identique mais la claque est plus forte.
J.C.Chandor, le sauveur des tradeurs? Pas vraiment. Ils ne sont pas présentés comme meilleur qu'on le pense mais comme des hommes. Car de quoi parle Margin Call? De la crise, comment elle arrive, les effets et comment ces personnages et gens vont gérer tout ça. Car il faut le dire, la crise c'est pour tout le monde. Eux perdent leur job, nous parfois notre vie d'avant. Où comment le réalisateur incorpore un peu de blanc dans ce monde de la finance devenu noir.
Un casting de chef, qui vire parfois au duel K.Spacey-J.Irons, du lourd. Mais dans ces duels, tout comme dans le film, on ne se bat pas avec les mêmes armes. Il y a le supérieur toujours plus fort, car toujours plus riche. Le film me donner l'air d'être incompréhensible. En fait, J.C.Chandor joue avec le suspense. Lorsqu'il part en explication, par le biais de P.Bettany, le rôle du mec salaud mais tant que ça et surtout réaliste et pragmatique. Toute la force du film repose sur lui, car la réflexion vient vraiment de lui. Le génie (Z.Quinto) mais finalement sans coeur, le flambeur superficiel P.Badgley), le bosse déconnecté et dépassé (K.Spacey) mais bon psychologue et finalement au grand coeur meurtri. La garce (D.Moore), le gentil sérieux mais lasse (S.Tucci), le sauveur attitré (S.Baker) et froid et finalement le Big Boss (J.Irons).
Tout à un sens et il dépeint 24 heures de la crise avec une force remarquable. Emmené par le film, savoir où tout ça peut nous mener. C'est une fiction, pourraient-ils nous sauver de la crise? On y croit. Et les moments de dialogues sont rédigés aux petits oignons. Appuyé par une réalisation parfois académique, il n'en perd pas en intensité et on sent qu'il a de la maîtrise. Réalisateur prometteur, intelligent et doué. Espérons, que ceci ne soit pas un coup de chance et que le deuxième film confirmera le bonhomme.
Margin Call, l'effondrement des subprimes et la vente au détails de produits toxiques, vu par une grande banque qui ressemble beaucoup à Goldman Sachs. On voit la pression sur les traders par des gens qui n'y comprennent rien, la déconnexion totale avec le monde réel, et des petites remises en cause et conscience de petits génies venu du monde des math. Mais on trouve aussi et surtout toutes les justifications du monde : "les banquiers sont indispensable au bon fonctionnement de l'économie", qu'ils sont les seuls à ne pas être hypocrites, car ils disent qu'ils aiment l'argent et que les hommes ne peuvent être égaux et que si les gens disent le contraire, en réalité, ils veulent être riche dans un monde inégal, qu'il faut forcément lutter, quitte à être malhonnête (parce vendre quelque chose dont on sait que ca ne vaut rien, c'est être malhonnête quoiqu'en dise les patron), qu'il y aura toujours le même pourcentage de riche et de pauvre : bref, pauvres boucs-émissaires de banquiers, le "système" est ainsi, le capitalisme est ainsi, la vie est ainsi, on y peut rien, struggle for the life... Résultat, un film agréable à regarder, mais un pseu énervant sur les bords. Désolé, je ne pleure pas sur le sort de Lloyd Blankfein (patron de Goldman Sachs), ni sur ses employés traders dans les salles de marché.
Le film en soi est plutôt réussi à mon avis. Bémol : pour ceux qui sont informés un minimum sur la crise financière/boursière, il n'apprend pas grand chose. L'aspect humain à l'intérieur des firmes est abordé, peut-être est-ce là la plus-value par rapport à un documentaire purement descriptif comme "Inside Job".
Margin Call est le premier film de J.C. Chandor. Et le réalisateur a usé de toute son ingéniosité pour livrer un film propre, sobre, et honnête sur les dérives financières dont nous connaissons tous les conséquences quatre ans pus tard. Ce qu'on nous donne à voir durant ces deux heures où la tension monte de façon palpable minute après minute, ce n'est pas exactement LA naissance de la crise économique de 2008, mais plutôt son ascension pour atteindre l'envergure qu'on lui connait. Tout démarre par la prise de conscience du problème, élément déclencheur qui lance véritablement le film. Dans ce contexte difficile, les requins se bouffent entre eux et l'on se délecte des jeux d'acteurs parfaitement imbriqués dans leurs personnages, qui doivent user de stratégie politique pour s'en sortir, à petite comme à grande échelle. A l'aube de la seconde guerre mondiale, Churchill avait lancé à Chamberlain, représentant français venu signer des accords de non agression avec une Allemagne conquérante "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur, et vous aurez la guerre". Cette phrase est largement applicable aux dirigeants de cette société d'holdings qui, plutôt que de couler seuls, ont voulu s'en sortir en disséminant leur produits partout au risque de contaminer le marché ; ce qu'ils ont fait, en plus de faire mettre la clé sous la porte à leur entreprise. C'est tout ceci que montre le film, avec un rythme et une vulgarisation du propos parfaitement adaptés. La réalisation est juste comme il faut, et les acteurs sont formidables. Un film à voir !
Sur un thème aride, la récente crise financière, un film solide et didactique. De l'excellent cinéma. Et des acteurs impeccables, avec un excellent Kevin Spacey et un très remarquable Jeremy Irons.
Ce film nous montre les rouages du pouvoir dans l'organigramme d'une banque d'affaire qui découvre que les positions de la banque sur les marchés financier peuvent la mettre en faillite d'une minute à l'autre. Le film maintient le suspence tout en nous montrant la relation de pouvoir, de peur et hiérarchique qui relie les employés d'une entreprise. Très réaliste et fascinant !
Décevant, je n'ai ressenti aucune tension durant ce film. Alors que de façon répétée on nous annonce pendant le film "maintenant ça va devenir vraiment moche" ou d'autres phrases de ce type, force est de constater qu'il ne se passe pas grand chose. Dans l'histoire que risquent les personnages ? D'être virés avec une belle indemnité, ou au pire que leur boîte coule ? Franchement rien de bien inquiétant, donc pas d'empathie pour les personnages, et donc film qui m'a laissé de marbre jusqu'à la fin. Point positif du film : Jeremy Irons qui joue un personnage froid et dénué de tout scrupule, avec une répartie cinglante. Heureusement, ça sauve le film d'un naufrage complet.
Je m'attendais à beaucoup au vu des notes (4/5) mais franchement au final c'est un bon film de drame mais pas un thriller et encore moins un film qui mérite cette note !
Les acteurs moi je les trouve vraiment moyen malgrè qu'il y a un casting de prestige. Limite je trouve les 2 jeunots plus interessants que les Demi moore et Jeremy Iroons
Un bon film sans plus, si vous n'avez pas l'occasion de le voir c'est vraiment pas une perte cinématographique