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    Margin Call
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    585 critiques spectateurs

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    Rotten Tomatoes
    Rotten Tomatoes

    100 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 septembre 2014
    Margin Call montre qu'il est possible de faire un bon film avec un petit budget. Le casting est incroyable et le scénario parfaitement réaliste. Le film évite de tomber dans le cliché et dans le manichéen. Margin Call n'est pas un comte moral mais permet toutefois de mettre l'accent sur le paradoxe du monde boursier. A découvrir donc, pour changer des grosses productions américaines. 3,5/5
    Patrick Braganti
    Patrick Braganti

    91 abonnés 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Premier film de J.C. Chandor, Margin Call offre donc un regard inédit à bien des égards. Il réussit à nous faire pénétrer dans l’œil du cyclone (une société financière dans un gratte-ciel new-yorkais et son équipe de traders) et à proposer une vision neuve, ou tout au moins inhabituelle, des marionnettistes et jongleurs de la finance internationale. En effet, le cliché à la dent dure du trader ambitieux, sous pression, speedé et sniffant des rails de coke n’a plus cours ici. Probablement parce que le film s’intéresse à un entre-deux, une période de flottement et d’indécision entre la révélation d’une énorme faillite à venir et la mise en pratique de solutions radicales qui mettront le feu aux poudres. C’est le plus grand atout de Margin Call : mettre en scène durant une nuit de doute et de basculement des hommes (et une femme) de pouvoir dépassés par les systèmes qu’ils ont pourtant contribué à échafauder et à développer. À mots feutrés d’un scénario subtil et bien écrit, les négociations et les plans se fomentent, avec pertes et fracas. spoiler:
    Eowyn Cwper
    Eowyn Cwper

    120 abonnés 2 039 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2021
    Si l'on prend Le Loup de Wall Street et qu'on inverse son énergie, on obtient Margin Call. Le sujet est le même mais le film, préparé à la va-vite (ça ne se voit pas) et réalisé dans un esprit quasi-familial que son ambiance ne reflète pas, résonne d'un courant sourd et sombre. On y trouvera des loups aussi – des hommes et des femmes prêts à dévorer le monde, se servant de leur intelligence comme de crocs et dont les yeux brillent dans la semi-pénombre des bureaux, dans une tour à laquelle tout New York semble asujettie. A-t-elle été bâtie pour surpasser les autres tours, ou pour que la chute depuis son sommet, comme inévitable, soit la plus lente possible ?

    Chandor entretient longtemps un certain mystère boursier autour de ce qu'il se passe. Pour le dire autrement, des fois on pige que dalle. Difficile de dire s'il s'agit d'un petit drame financier ou d'une dantesque apocalypse du capitalisme quand il construit une ombre inquiétante par ces manques volontaires de clarté, mais l'ombre finira en tout cas par engloutir lentement les traders, leurs chefs, puis les chefs des chefs, et ainsi de suite. Le rythme est aussi posé que ce qu'il sert à narrer est précipité et chaotique.

    On met assez longtemps à entrer dans le vif du sujet et l'on en sort avec l'impression que ce n'était pas si important que ça – qu'on en a fait un « big deal ». Mais c'est aussi le sentiment qu'on a en émergeant d'un mauvais rêve, ce qui est le signe qu'on a bel et bien traversé quelque chose d'effrayant. Et si la pensée d'une fin du monde économique est rarement paniquante, le frisson dans la fiction de Margin Call nous permet de se demander si on ne la néglige pas un peu trop.

    → https://septiemeartetdemi.com/
    gabdias
    gabdias

    85 abonnés 1 800 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 2 mai 2013
    En 2 heures vous saurez tout sur le phénomène des subprimes qui ont ébranlé le système capitaliste en 2008, nul besoin d'être averti en finance, ce qui prime c'est le jeu entre les acteurs, les bassesses, les arrangements et la barbarie de ce monde de requins. Pour un premier film c'est une belle réussite !
    Selingues G
    Selingues G

    73 abonnés 956 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2013
    Quand dans la même année , deux films traitent du même sujet, la crise de wall street, la comparaison est inévitable, sauf que je n' ai pas eu l'occasion de voir Wall Street 2 et je ne ferais donc ici aucune comparaison.

    Margin Call est un film d'une cruelle simplicité, avec une force qui réside dans la manière de filmer de la part du réalisateur. On se croirait immergé dans les couloirs de la crise des Sup Primes, comme dans un document. Les acteurs tous parfaits donnent une réelle consistance au film.
    Certes, les non initiés pourraient bien être perdus mais la justesse des propos et la dureté dans les actes et leurs conséquences sur ce qui touchent le monde environnant, explose à la tête du spectateur dans un film perturbant.
    Grâce à ce film, on comprend mieux comment fonctionne la gestion de capitaux et surtout comment des être humains durant une nuit se prennent pour Dieu.
    A noter le premier vrai rôle de Simon Baker plus que convaincant dans un rôle noir et froid.
    nikolazh
    nikolazh

    60 abonnés 1 060 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 juin 2012
    Impressionnant de part son coté réaliste, le film reste un peu obscure pour le commun des mortels quant aux tenants et aboutissants des actions de tous ces gens. Belle brochette d'acteurs pour un film hyper classe mais un peu trop théorique.
    nestor13
    nestor13

    57 abonnés 1 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2012
    La finance folle : parlons-en. Notamment avec ce quasi huis clos sans action mais fort palpitant qui se déroule dans une salle de marché avec tous ses fameux écrans plats à foison en guise de décor. Il nous montre en effet de manière mordante les dérives de la spéculation boursière déconnectée de la sphère réelle. Et souligne le cynisme de dirigeants qui sont d'ailleurs incapables de lire les courbes sur les écrans dont on parle plus haut mais qui néanmoins pérorent et ne font aucun cas de leur petit personnel qu'ils licencient aveuglément ou de leurs clients à qui ils refourguent des actifs pourris. Ca paraît austère dit comme ça, mais ce film est vraiment passionnant, notamment grâce à son unité de temps et de lieu, et terriblement d'époque avec cette crise qui depuis 2008 n'en finit plus de nous empoisonner. "Margin call" ? J'achète !
    SansCrierArt
    SansCrierArt

    54 abonnés 420 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 mai 2013
    2008, à New-York, un jeune employé de banque au service gestion des risques, découvre que les investissements à risques engrangés par son entreprise ont été sous-estimés. La banque décide alors de vendre tous les actifs toxiques avant qu'il ne soit trop tard.

    La crise expliquée aux nuls. C'est limpide, bien écrit, bien joué, bien filmé. Efficace.
    jeremie747
    jeremie747

    44 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 mai 2012
    Un soir, travaillant tard, un jeune trader se rend compte que l’algorithme de calcul des risques sur les produits financiers que vend la banque pour laquelle il travaille est incorrect et qu’elle est au bord de la faillite. Il prévient son boss, qui prévient son boss, qui prévient son boss, et ainsi de suite.
    Unité de lieu, unité de temps, unité d’action, « Margin call » est un huis clos tendu dans lequel les pontes de cette banque vont en une nuit tenter de remédier à cette situation dramatique. Entre un suspense rondement mené, un casting assez brillant (Kevin Spacey et Jeremy Irons en tête) et une réalisation propre, le film est en soi un objet cinématographique tout à fait réussi.
    Mais son intérêt va plus loin qu’une énième fiction sur la finance car J. C. Chandor parvient à traiter un sujet très propice au cliché avec une vraie finesse. « Margin call » est moins la critique des individus qui évoluent dans ce monde que celle d’un système tout entier où les masses d’argent qui sont brassées rendent le libre arbitre anecdotique.
    Confrontés à de réels cas de conscience, les personnages finissent tous par poser la même question fatidique : « Do I really have a choice ? ». Le choix en question est généralement de cet ordre : préférez-vous faire des vagues et vous faire virer sans aucune indemnité ou juste vous taire pendant 24h et toucher un bonus de plusieurs millions de dollars ?
    On se rend compte que l’argent appelle l’argent et que ce n’est pas parce qu’on a gagné 2,5 millions de dollars en un an qu’on peut se permettre d’arrêter du jour au lendemain. Que ce soit pour payer les traites d’une maison, pour entretenir une ex-femme ou pour flamber dans les bars, chacun a toujours une bonne raison d’en vouloir plus.
    Le film montre la finance telle qu’elle est, à savoir une industrie qui s’est bâtie sur la nature cupide des hommes ; tant ceux qui y travaillent et qui renoncent à des métiers plus épanouissants par appât du gain que le reste de la société civile qui peut se permettre de vivre au-dessus de ses moyens grâce aux produits financiers que les banques commercialisent.
    Le film n’excuse pas ces financiers cyniques, il met en lumière leurs motivations et pose une question morale assez intéressante : « Que feriez-vous à leur place ? »
    -Vinz-
    -Vinz-

    38 abonnés 240 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 mai 2012
    Un cruel plongeon à la fois instructif, intéressant et ecoeurant dans les coulisses d'une société ressemblant étrangement à Lehman Brother... Et si le fond du film me remue, la forme m'a séduit avec ce huit clos entouré d'une "vue sur les lumières du monde"
    Charles G
    Charles G

    33 abonnés 627 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 janvier 2013
    Margin Call est le premier film de J.C. Chandor. Et le réalisateur a usé de toute son ingéniosité pour livrer un film propre, sobre, et honnête sur les dérives financières dont nous connaissons tous les conséquences quatre ans pus tard. Ce qu'on nous donne à voir durant ces deux heures où la tension monte de façon palpable minute après minute, ce n'est pas exactement LA naissance de la crise économique de 2008, mais plutôt son ascension pour atteindre l'envergure qu'on lui connait. Tout démarre par la prise de conscience du problème, élément déclencheur qui lance véritablement le film. Dans ce contexte difficile, les requins se bouffent entre eux et l'on se délecte des jeux d'acteurs parfaitement imbriqués dans leurs personnages, qui doivent user de stratégie politique pour s'en sortir, à petite comme à grande échelle. A l'aube de la seconde guerre mondiale, Churchill avait lancé à Chamberlain, représentant français venu signer des accords de non agression avec une Allemagne conquérante "Vous avez voulu éviter la guerre au prix du déshonneur. Vous avez le déshonneur, et vous aurez la guerre". Cette phrase est largement applicable aux dirigeants de cette société d'holdings qui, plutôt que de couler seuls, ont voulu s'en sortir en disséminant leur produits partout au risque de contaminer le marché ; ce qu'ils ont fait, en plus de faire mettre la clé sous la porte à leur entreprise. C'est tout ceci que montre le film, avec un rythme et une vulgarisation du propos parfaitement adaptés. La réalisation est juste comme il faut, et les acteurs sont formidables. Un film à voir !
    Kev T
    Kev T

    39 abonnés 658 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 novembre 2020
    C'est une plongée dans le monde de wall street la veille où tout a basculé. Le rythme et l'atmosphère tiennent en haleine même si on est pas familier avec cette univers redoutable où la loi du Talion gouverne.
    philhag
    philhag

    28 abonnés 369 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 mai 2012
    Très bien. Convaincant. Le suspens est tenu de bout en bout. Très bon jeu d'acteur, très bonne bande son. Même si comme le patron dans le film on a du mal à comprendre, on sent l'atmosphère probable de certains centres financiers. le cynisme fait peur, vraiment peur.
    darknat
    darknat

    22 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 mai 2012
    A la sortie du film je me suis dit qu'il fallait que j'aille me renseigner sur les autres films de ce réalisateur J. C. Chandor tant il y a une maitrise dans la mise en scène aidé par un casting de rêve à la hauteur de ce film où l'avenir du monde se joue dans cette tour. Il faudra que je patiente ! Réussite totale sur l'approche. Pour une fois les financiers ne passent pas que pour des flambeurs et des "méchants" et l'aspect humain l'emporte sur le langage technique et les chiffres. Beaucoup de métaphores qui sonnent justes. Du très bon.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 7 juin 2012
    Choix intéressant et intelligent de la part de JC Chandor d'avoir choisi d'orienter son récit sur les prémices de la crise de 2008 du point de vue d'une grande banque (la comparaison avec Lehman Brothers est évident) plutôt que d'essayer d'avoir une approche globale et démonstrative du phénomène, ce qui serait une véritable épreuve.
    Chandor s'attaque donc aux causes qui seraient à l'origine de cette crise et s'intéresse à la manière dont les personnages réagissent en découvrant petit à petit l'ampleur de la catastrophe qui s'annonce et les choix (le mauvais et le pire) qui se présentent à eux pour tenter de survivre au tsunami financier qui s'annonce.
    La réalisation est sobre mais l'écriture et très pointue, et même si au départ on est un peu perdu par les termes statistico-financiers des protagonistes, on comprend vite le fond de la question. Belle performance de l'ensemble des acteurs, très convaincants dans leurs rôles respectifs. On remarque qu'ils se présentent fatalistes pour la plupart devant la catastrophe qui s'annonce, sans doute blasé en même temps de l'irréalité du monde dans lequel ils interviennent au quotidien et des sommes en jeu. Poutant, la force du film est de ne pas porter de jugement pointant du doigt les traders et banquiers et leur irresponsabilité. Il tente au contraire de ramener les choses à une échelle plus humaine et tentant d'expliquer les rouages complexes au milieu desquels ces acteurs agissent. Leur décision aura cependant un intérêt déterminant pour des millions de gens, et plutôt que de critiquer les hommes qui sont à l'origine de toutça, JC Chandor critique plus le système qui a permis à ces personnes d'avoir autant de pouvoir.
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